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“– Dhallïa, ma petite sorcière, tu ne crois quand même pas que je vais te faire mal.” p.95.
Afficher en entierIl s’allongea sans rien dire et me lança un regard étrange, triste. Il attrapa ma main valide et déposa un baiser au creux de ma paume. Mon cœur se comprima sous ce geste affectueux et je battis des paupières pour endiguer mes larmes.
— Dhal, tu es une femme exceptionnelle, ne laisse jamais personne te dire le contraire.
La gorge serrée, je ne dis mot et laissai ma main glisser lentement et m’extraire de la sienne. Il y consentit à regret, retenant quelques instants de plus le bout de mes doigts entre les siens.
Afficher en entierMême si je n’avais pas crié sous les douloureux soins, mes larmes avaient inondé mes joues. Carl me surprit en se penchant vers moi pour embrasser mes pommettes humides, puis mes yeux aux cils brillants de perles salées. Sous ce geste, si affectueux, ma respiration se coupa. Lorsqu’il recula, suffisamment pour croiser mon regard, je levai le nez pour mettre ma bouche à hauteur de la sienne, mais ne terminai pas le chemin emprunté, prise d’une soudaine timidité. Il sourit et fit le reste du trajet, posant délicatement ses lèvres humides de mes propres larmes sur les miennes, impatientes d’être cajolées.
Afficher en entierSon regard brillait d’une lueur sauvage qui me fit reculer d’un pas. Pas qu’il combla en un instant avant de s’emparer de mes lèvres avec intransigeance. Je gémis sous cet assaut impérieux. Je voulus m’éloigner, mais un bras puissant entoura ma taille avec fermeté avant que je n’aie pu bouger. Je posai mes deux mains sur son torse dans l’intention de le repousser, mais en cours de route mon esprit perdit le fil de mes résolutions et ma raison fondit pour laisser la place à une passion incontrôlable.
Cet homme me rendait folle.
Afficher en entierJe sentis soudain un afflux magique pénétrer mon espace personnel et se heurter un instant à ma propre aura de pouvoir, avant de submerger mes barrières et d’effleurer ma peau en une caresse protectrice. Je baissai les yeux vers la blessure et m’aperçus qu’elle ne saignait plus, du tout.
Afficher en entierJe me précipitai dans la chambre pour voir Carl sortir de dessous le sommier. Il se releva et secoua la tête pour débarrasser ses cheveux de la poussière tout en passant sa main sur son torse et ses épaules. J’avais une jolie collection de moutons sous mon lit, n’étant pas une férue du ménage. Je pouffai en l’observant se débattre avec des brins cotonneux et le rejoignis pour l’aider à s’en dépêtrer. Alors que mes doigts commencèrent à s’attarder avec un peu trop de langueur sur ses muscles, je me figeai et levai la tête pour vérifier s’il avait décelé mes caresses involontaires.
Évidemment qu’il l’avait remarqué !
Afficher en entier"J’ouvris les yeux sur mon plafond lambrissé en ayant le sentiment que quelque chose n’allait pas. Avais-je fait un cauchemar ? Parfois, les mauvais rêves me laissaient une impression de malaise au réveil sans que j’arrive à déterminer pourquoi. N’ayant de souvenirs que de simples sensations ou de vagues images rémanentes sans aucune signification apparente.
Non, c’était autre chose.
Une odeur.
Un parfum épicé, musqué… captivant, raviva en moi un besoin primaire qui, malheureusement, n’avait pas été assouvi depuis longtemps.
Trop longtemps."
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