Commentaires de livres faits par Carole94P
Extraits de livres par Carole94P
Commentaires de livres appréciés par Carole94P
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L'avatar d'Adam s'illumina, ce qui l'arracha à ses réflexions.
- B'jour, dit-elle avec un entrain destiné à lui cacher combien elle avait froid et sommeil. Qu'est-ce qu'il y a pour le petit-déjeuner ?
- Ici, des oeufs et du bacon, l'informa Adam. Rendez-vous et ils sont à vous.
- Je suis au régime répliqua-t-elle.
- Alors, si on compte les points, pour le moment tu perds un à zéro, déclara Nolan. Et ça ne va pas tarder à empirer, parce qu'il y a une autre chose dont j'ai envie...
Nerveusement, je tirai sur les bretelles de mon sac à dos.
- Quoi ?
- Ca.
Il pivota pour se placer devant moi, si brutalement que je faillis trébucher. Et avant que je puisse comprendre ce qui se passait, ses lèvres étaient posées sur les miennes. Douces, tièdes, et tellement plus hésitantes que je l'aurais voulu...
- Honnêtement, je ne savais pas que tu en avais un, Flay.
Je croisai les bras.
- Que j'avais quoi ?
Il sourit largement avant de tourner au coin du couloir et de disparaître à ma vue. Sa réponse, cependant, résonna longtemps après son départ :
- Un coeur.
- Bienvenue de l'autre côté du miroir, Flay. Tu vas pas tenir une semaine.
Avant que je puisse répliquer, il s'en alla à grande enjambées, me laissant tremblante derrière lui. Je voulais lui crier dessus, lui dire qu'il se trompait, mais le doute qu'il venait de semer en moi me cloua les lèvres. Je ne savais même pas comment j'allais survivre à cette journée, alors une semaine entière...
Je levai la jambe et rassemblai mes forces en prenant une profonde inspiration. Pas de place pour la peur. Oui, je pouvais et j'allais le faire car j'étais une femme. Ecoutez-moi rugir.
A la place, je hurlai.
Mon pied percuta la porte et la douleur se propagea dans ma jambe en vagues infinies.
- Putain de merde ! (Je m'écroulai au sol, les larmes aux yeux) Aie.
La porte s'ouvrit.
- Lena ?
- Salut.
Derrière mes yeux larmoyants, Jimmy n'était qu'une silhouette floue.
- Qu'est ce que tu as fait, putain ?
- J'essayais de défoncer ta porte à coups de pied. Ca n'a pas marché.
- Lena, écoute, pour tout à l'heure...
J'attendis qu'il finisse. Attendis encore.
- Quoi ?
Il observa le mur d'un air renfrogné, évitant soigneusement mon regard.
- Je... je voulais simplement dire, euh...
- Oui ?
- Que... hum, tu as été utile.
- J'ai été utile ?
Mes sourcils se haussèrent jusqu'à des hauteurs dangereuses. Après tout ce que nous avions vécu aujourd'hui, je ne méritais qu'un "utile" ?
Haussement d'épaules.
- Ouais, plutôt.
- Plutôt ? J'ai été plutôt utile ?
Lentement, je secouai la tête, réprimant un sourire incrédule. Heureusement que mon estime de moi ne dépendait pas de lui ou je me serais transformée en pauvre épave roulée en boule dans un coin. Quel casse-pieds, ce mec. Il me sembla normal de lui rendre la monnaie de sa pièce.
- Monsieur Ferris, je crois que c'est le plus beau compliment qu'on m'ait jamais fait. Tout simplement magnifique, de la poésie à l'état pur. Le mot "utile" n'aura plus jamais la même signification pour moi.
Il renifla avec mépris et me lança un regard noir.
- Super. Et j'ai dit "plutôt utile".
- Va t'en, Lena. Je veux rester seul.
- Je ne crois pas que ce soit une bonne idée.
Il poussa un grognement.
- Ce n'est pas un peu cliché le coup du saccage de la chambre d'hôtel ?
- Va te faire foutre.
Je soupirai.
Bon. OK, l'énerver n'était probablement pas l'idée du siècle. Je remontai mes lunettes sur mon nez tout en réfléchissant. Il était temps de changer de tactique.
Je lui rendis son froncement de sourcils.
Son regard se durcit encore.
Le mien aussi.
- Si c'est pas mignon, ça. Vous vous entendez déjà comme larrons en foire ! A croire que vous vous connaissez depuis toujours. Je crois qu'elle fera une assistante de vie du tonnerre, s'exclama Mal. Dis-lui, Lena.
- Qu'est-ce qui t'arrive ? s'enquiert-elle.
- M'man ?
- Où es-tu, Cody ?
Je perçois son anxiété. Parce que je ne l'appelle jamais maman.
- Il faut que je rentre.
- Es-tu blessé ?
- Non. Mais je dois revenir. Immédiatement.
- Où es-tu ?
- Laughlin.
- Où c'est, ce trou ?
- Au Nevada. S'il te plaît... je veux rentrer à la maison.
Je suis à deux doigts de craquer.
- D'accord, chérie. Ne pleure pas. Je vais arranger ça. Laughlin. Accroche-toi, Cody. Je gère. N'éteins pas ton portable.
Un instant, ses yeux se posent sur moi avant de se défiler à nouveau. Comme si j'avais répondu correctement.
- D'accord. Tout ce que tu voudras.
C'est toi que je veux. Je veux me rallonger sur le lit et qu'il m'enlace. Je sais que ce n'est pas comme ça que ça fonctionne, cependant. Quand on couche avec le barman, c'en est fini des tournées gratuites. Tricia m'a enseigné cet axiome. Meg aussi. Ben lui-même également. Après tout, il ne m'a jamais caché sa nature.
- Il faut que je rentre chez moi, je reprends.
- C'était entendu non ? répond t-il en pliant un tee-shirt.
- Tout de suite.
- Pas de souci, m'apaise-t-il avec un sourire.
- J'ai bavé ?
- Je garderais le secret, promis.
Là, il se marre franchement.
- Qu'y a-t-il de si drôle ?
- Tu viens de rompre ton serment de ne jamais dormir près de moi.
- Techniquement, je riposte en m'écartant, je l'ai rompu cette nuit, puisque nous avons partagé le même toit. Considère que tu gagnes un point, Ben.
- Prends soin de toi, Cody.
Tout à coup, j'ai mal d'abandonner les chatons. La perspective de regagner mon trou m'afflige. J'ai beau vouloir mettre un maximum de distance entre Ben McCallister et moi, à présent que ce voeu se réalise, je me rends compte que partager mon fardeau avec quelqu'un a été une délivrance.
- Ouais. Toi aussi. Que la vie te soit douce.
"Did... you ever find peace?"
He reached out and brushed his fingers over the curve of my cheek. It was such a quick gesture I knew Caled never saw it. "Yes. I have now."
Groaning low his throat, he pressed his forehead against mine. "You know the answer to that. I still... want you, but we can't be together, Alex.
Those forbidden words wrapped around my heart, forever etching into my soul. Our eyes met. Silence stretched between us as we stared at each other. [...] He moved them down my face and then over my parted lips.
We shoudn't be doing this. He was a pure-blood. Everything could come to a crashing end for us if we were caught, but it didn't matter.
"Alex, hold up."
Struggling to control the cyclone of emotions building in me, I whirled around. Aiden had followe me out. I warred him off with a shaky hand. "Don't.'
He flinched back. "Alex, let me explain."
[...]
I forced my voice low. "You knew this entire time, didn't you? You knew what really happened to my mother."
The muscle in his jaw ticked. "Yes. I knew."
Hurt explosed in my chest. Part of me had hoped he hadn't known, that he hadn't kept this from me. I took a step forward. "We've spent every day together and never once did it cross your mind to tell me? Did you think I didn't have a right to know the truth?"
[...]
"That was the plan? To kill her before I found out she was alive?"
My voice grew louder with each word. "You preach to me about trusting you? How in the hell can I trust you now?"
[...]
"Please. Just leave me alone."
This time, when I turned away, no one stopped me.
But Aiden was a freaking pure-blood.
A freaking pure-blood with wonderfully strong fingers and a smile that... well, made me feel like there was a nest of butterflies in my stomach. And the way he looked at me-how his eyes shifted from gray to silver in a heartbeat-affected me even now. My stupid little heart leapt in my chest.
He didn't look up. "If you're able to talk while working out then you aren't working out hard enough."
[...]
I was quiet for five minutes or so. "Who reads books that big for fun?"
Aiden lifted his head, pinning me with a bored look. "Who talks to hear themselves speak?"
My eyes widened. "You're in a lovely mood today."
With the obscenely large book balanced on one knee, he turned a page. "You need to work on your upper body strength, Alex. Not your motor speech skills.
I turned around, figuring he'd changed his mind and was going to order me to see Marcus in the morning and fess up to my bad behavior.
"Yeah?"
He brushed a lock of dark hair off his forehead ans flashed that lopsided smile. "I remember you."
I scrunched up my face. "What?"
The grin increased to full smile. And... oh, man. He had dimples. The air in my lungs died. "I remember you, too."
"But she said I was the reason Mom died!" Hearing my voice crack the way it did, I had to look away. It was weak of me. Embarrassing. Weak and embarrassing were not in a Sentinel's vocabulary.
"Alex, look at me."
I hesitated before I did. For a moment, the hardness in his expression softened. When he looked at me like that, I truly believed he understood my reaction. Maybe he didn't agree with it, but at least he understood why I'd done it.
"You know there was nothing you could do about what happened to your mother." His eyes searched my face. "You do know that, right?"
"I'm not a kid."
Aiden's lips twitched as if he wished to smile. "You're still a kid."
My cheeks flushed. It was one thing being told I was a kid by any old person. Who cared? But when it was a super-hot guy telling me that, it didn't leave me all warm and fuzzy inside.
"I'm not a kid." I repeated.
"Really? Then you must be an adult?"
"Sure." I gave him my best smile, the one that usually got me out of trouble.