Commentaires de livres faits par Carole94P
Extraits de livres par Carole94P
Commentaires de livres appréciés par Carole94P
Extraits de livres appréciés par Carole94P
Et je le crus.
Cette fois, les papillons au creux de mon estomac étaient vertigineux et magique. Une fois de plus, Dane m’avait surprise. C’était peut-être pour ça qu’il m’agaçait, au début. Parce que je n’avais jamais aimé les surprises.
- Ce n'était pas à moi de le faire.
- Je ne comprends pas pourquoi ils ne m'en ont pas parlé.
- Ils faisaient tous partie de notre cercle intime. Ils savaient à quel point tu rêvais d'habiter loin de la Forteresse et de la Meute. Ils voulaient te donner de l'espace.
- Ils s'attendaient à quoi ? Que je leur pique une crise ?
- Chérie, ce n'est pas ton genre. Toi, tu es plutôt du style à lancer ton sourire de psychopathe avant de le découper en morceaux.
Je le regardai.
- Oh, j'ai le droit au regard furibond. (Il sourit).
De plus, si j'avais décidé de débarrasser Carver de sa colonne vertébrale, ce serait déjà fait.
- Tu peux vraiment faire ça ?
Il fronça les sourcils.
- Je n'en sais rien. Théoriquement, si je lui brise la colonne au-dessus du bassin, je devrais y arriver. Mais il y a aussi les côtes... Il faudra que j'essaie, un jour.
Ok. Ce n'était pas du tout dérangeant.
- A ton avis, de quoi discutent les gens normaux pendant leurs virées en voiture ?
- Je n'en ai aucune idée.
C'était quoi encore le problème ? Un papillon l'avait-il distrait ?
La corde remonta à toute vitesse comme sous l'action d'une manivelle. Je filai vers le haut telle une fusée. Que... ?
Ma tête dépassa du rebord de l'immeuble et je me retrouvai nez à nez avec Curran. Et merde.
Il tenait la corde d'une main, les muscles de son bras bien gonflés sous son sweat-shirt. Son visage ne montrait aucun effort. Etre le métamorphe le plus costaud de la ville avait ses avantages. Derrière lui, Ascanio se tenait immobile et jouait les hommes invisibles.
Goguenard, le Seigneur des Bêtes me fit une pichenette sur le nez.
- Bouh.
- Très drôle. Tu veux bien me poser par terre ?
- Que fais-tu dans Unicorn Lane à la nuit tombée ? - J'appréhende un chatpinou. Et toi ?
- Je te cherchais. Je me suis inquiété quand tu n'es pas rentrée dîner. J'ai l'impression d'être arrivé pile poil au bon moment. Une fois de plus.
Il me déposa sur le toit détruit.
- Tout était sous contrôle.
- Bien sûr.
Sans toi il n'y aurait pas de happy end possible.
Stu x »
Quand tous prétendent que tu es fini...
Quand ton esprit est en miettes...
Je me lèverai...
Je reviendrai...
Et je serai invaincu. »
- En effet. Et de quelle humeur est Sa Splendeur Grincheuse aujourd'hui ?
Les yeux de Derek pétillèrent légèrement.
- Sa Majesté est de mauvaise humeur. Le bruit court que sa compagne a failli se faire tirer dessus.
- Quand j'arrive à sortir de mon cocon.
Elle me lança un regard furtif.
- Et le reste du temps ?
- Le reste du temps, je panique en silence. J'ai peur que ça s'arrête. Que je le perde. Que je perde Julie. Que je perde tout le monde.
- Je l'aime.
Ghastek y réfléchit un instant, puis hocha la tête.
- Ah. Ceci explique cela.
Je croise les bras en levant les yeux au ciel. Je soupire. Quant va-t-il se décider à arrêter de me donner ce surnom idiot ?
Il monte lourdement à l'échelle de la vieille cabane dans l'arbre et ça m'énerve. Je sais que, comme toujours, il ne va pas me ficher la paix. Il est si embêtant. Et puis c'est un garçon. Berk.
Je ne détache pas les yeux du trou aménagé dans le toit de l'endroit que je préfère au monde. J'observe les étoiles dans le ciel au-dessus de moi - je trace visuellement les constellations - plutôt que de regarder dans la direction où la porte bricolée vient de s'ouvrir en grinçant, annonçant sa présence.
- Salut la p'tite.
Je serre les dents. Mon estomac fait des saltos quand j'entends sa voix et ça m'énerve. Et puis ce surnom idiot, comme s'il me considérait toujours comme une gamine, ce que je ne suis pas. Et puis il n'a que deux ans de plus que moi.
Les garçons sont tellement énervants. Et stupides. Et vulgaires.
- La boisson orange ? Mais c’est ma mère qui boit ça.
Oh Brenna… Je deviens toute rouge.
J’entends Brett qui éclate de rire sur le canapé ce qui me fait presque oublier ma honte.
J’ai envie de me jeter sur lui et de le prendre dans mes bras pour qu’il m’embrasse encore une fois. Pour de vrai, cette fois.
J’aimerais qu’il tombe fou amoureux de moi. Mais je me contente de pincer les lèvres et d’enfoncer mes pieds au sol pour m’épargner cette tentative humiliante.
Là-dessus, Brett Madden disparaît.
- Et si on restait là ? dis-je pour rire.
- Ca me semblerait une bien meilleure idée, rétorque-t-il doucement en parcourant mon lit des yeux avant de revenir sur mon visage.
Il pose son regard sur ma bouche et s’y attarde.
Comme s’il voulait m’embrasser.
Je prends mes rêves pour des réalités !
Je me souviens d’avoir déjà ressenti cela, il y a très longtemps, assise sur une chaise en pastique de la première rangée de la classe. Perdue dans des chimères d’adolescente. Imaginant que mon professeur d’art partageait la même attirance pour moi. Que j’allais devenir l’élue des plus belles filles du lycée.
Mes fantasmes se sont révélés bien plus réalisables que ce que je pensais.
Ensuite, c’est devenu un cauchemar.
Quelqu’un frappe à la porte et nous nous écartons sur-le-champ. Brett retire son bras, en me laissant glacée.
- Brett ? Catherine ? Vous êtes prêts ?
C’est Meryl.
Il lève les yeux sur moi et comprend que je lutte pour ne pas sourire.
- C’est exactement ce que tu fais avec ta fille de cinq ans, hein ? dit-il en souriant.
J’éclate de rie.
Meryl me fait un clin d’œil, puis elle retire ses chaussures à talons de luxe et lui ordonne :
- Mange ! Sinon je te nourris à la petite cuillère comme quand tu avais cinq ans.
Pour la première fois depuis l’accident, je me sens apaisée en voyant l’élégante et puissante Meryl Price traiter son fils comme une mère normale et attentionnée et le beau Brett Madden rechigner à manger des œufs.
Malgré mon appréhension, je n’arrive pas à résister. Je fonds en larme dans ses bras.
- Je suis Mad Rogan. Etre juste, ce n'est pas mon truc.
Elle se racla la gorge avant de reprendre d'une voix plus grave, citant de toute évidence les mots de Rogan :
- "C'est strictement professionnel. Ne piquez pas votre crise, Nevada. Ce ne vous ressemble pas."
Piquer sa crise, hein ? Je fis un effort héroïque pour rester silencieuse.
- La ferme, grognèrent à l'unisson Catalina, Bernard et Arabella.
Je me crispai.
Ses doigts s'approchèrent si près des miens que je crus un moment que nous nous touchions. Il prit la moitié restante de mon cookie et le contempla.
- C'est à moi, lui dis-je.
- Mmm.
- Il y a un pot entier de biscuits.
Quelque chose s'alluma dans son regard.
- C'est celui-ci que je veux.
- Vous ne pouvez pas l'avoir. Rendez-le moi, rétorquai-je, la main tendue.
Il examina le cookie puis le porta lentement à sa bouche.
- Connor, je vous préviens...
Il mordit le biscuit et se mit à mâcher.
- Je vous ai pris votre cookie et je l'ai mangé. Vous comptez faire quelque chose en retour ?
Je jouais avec le feu. Très bien. S'il mangeait mon cookies, je boirais sa boisson. Je fis mine de prendre son café. La tasse glissa hors de portée pour se positionner à côté de lui.
- Ce n'est pas fair-play.
- Il n'est pas question de fair-play mais de délicieux cookies.
- Ca fait un moment que vous avez arrêté de m'appeler "Mad Rogan", fit-il observer.
Je m'assis sur le rebord du bureau.
- Je vous appelais comme ça principalement pour ne pas oublier à qui j'avais affaire.
- C'est-à-dire ?
- A un meurtrier de masse potentiellement psychopathe à qui l'ont ne peut pas se fier.
Aucune réaction.
- Et maintenant, vous m'appelez Rogan. Qu'est-ce que vous essayez de ne pas oublier ?
- Que vous êtes mortel.
- Vous avez prévu de me tuer ? demande t-il une lueur amusée dans le regard.
- Pas à moins que vous ne deveniez une menace directe. Vous avez prévu de devenir une menace directe ? répliquai-je avec un clin d’œil. Il laissa échapper un petit rire. Je préférais ça.
– Lise, si tu ne te dépêches pas on va être en retard, dit une voix haut perchée, nasale et agaçante.
Destry. Je n’habitais avec ma demi-sœur que depuis une semaine, mais je savais déjà reconnaître le ton de sa voix quand elle était énervée, impatiente, voire les deux.
– Allez, Lise ! insista-t-elle.
Les deux, donc.