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Commentaires de livres faits par Caroline98

Extraits de livres par Caroline98

Commentaires de livres appréciés par Caroline98

Extraits de livres appréciés par Caroline98

— Pourquoi tu ne dors pas ? me questionne Louis d’un ton bourru. Je dévisage le vampire, il a quitté son célèbre costume impeccable pour le remplacer par un t‑shirt blanc et un bas de pyjama rayé. Il est de garde ce soir. Leurs foutus tours de garde. Decease est chez Solenn, Trenton sans doute chez lui en compagnie de Ripley, et Senan, est je ne sais où. Je m’inquiète pour le mâle, mais il est terrible, il ne veut pas qu’on l’aide ! Je ne sais plus quoi faire, Decease aussi est dépassé…nous sommes tous dépassés, et nous avons affaire à l’une des pires têtes de mule de notre famille. Je pensais être la reine des chieuses, mais Senan est le roi des emmerdeurs solitaires ! « Foutez-moi la paix, et laissez-moi souffrir en silence » doit être son crédo. Il faut dire que ses problèmes vont au-delà d’une simple querelle, c’est compliqué à gérer, surtout en plein milieu de ce bordel. Shri vient jusqu’au bureau, elle est toujours en tenue de travail noire, la pauvre, elle aurait dû rentrer chez elle depuis des heures !
-Depuis que j’ai un Alien dans le ventre qui a décidé de s’entraîner pour boxer, je réponds finalement au meilleur ami de mon amant. Shri réagit immédiatement, son visage prend une expression ravie, un sourire s’étend sur ses lèvres, ses yeux ont une lueur de joie. Elle a l’air contente pour moi, et je sens déjà un débordement d’affection qui va me mettre mal à l’aise.
— Oh, Madame, vous…
Louis et moi lui jetons un regard intrigué. Lui et moi, nous sommes sur la même longueur d’onde quand il s’agit de me traiter comme la 8e merveille du monde : je déteste ça, et lui aussi. Ce bébé, à mes yeux, bien que je sois consciente de son avenir, je le considère comme n’importe qui. Pas besoin d’en faire des montagnes dès que je prends un kilo. Je suis heureuse de sa future venue, mais qu’on ne me demande pas d’agir comme toutes ces imbéciles. Ce n’est pas moi, ce type de comportement.
— C’est la première fois ? m’interroge-t-elle en tentant de cacher son excitation.
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Je souris, mais pas de joie, c’est la contrariété qui me fait plaisanter :
— Mon Dieu, ça va être très dur pour lui quand il reviendra de continuer ses petits secrets, j’en saurai bientôt plus que lui sur ses affaires. Les autres ne disent rien, ils sont gênés lorsque je parle ainsi. Ils m’agacent à croire tout ceci impossible, ce n’est pas parce que les deux femmes ont dit non que tout est forcément joué. Il reste les deux hommes du Tribunal à rencontrer. Je ne perds pas espoir.
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Trenton vient me coller à lui. Je me retrouve contre son torse. Je sanglote. Je me trouve ridicule, mais je n’arrive pas à m’en empêcher. Tout retombe, je comprends tout, je comprends que rien ne sera plus comme avant, que j’ai quitté Dead, qu’on a failli me violer à nouveau, que ma vie, ce que je pensais être, n’était pas la vérité. Tout vient de changer, et cela fait mal !
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— Est-ce que je peux venir chez toi ? je demande à mon ami. — Bien sûr. — Hors de question ! Je me tourne vers Decease qui marche vers nous, visiblement en colère. — Oh, ta gueule, gamin ! lance Trenton en le foudroyant du regard. Decease gonfle la poitrine, lui aussi soudainement très énervé, je ne l’ai jamais vu ainsi. Il est nerveux, et son regard bleu ressemble à deux mitraillettes. Déjà que Trent lui tape sur les nerfs, je n’imagine pas comment cela pourrait finir. Je tente de m’interposer, mais mon beau frère renchérit de plus belle. — Qu’est-ce que t’as dit ? Trenton, je ne déconne pas ! On n’est pas dans l’un de nos jeux à la con habituels. Faith ne doit pas aller avec n’importe qui… — STOP !
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les yeux fermés, image même de la concentration. Il resta ainsi une trentaine de secondes puis il se mit à hurler, la tête entre les mains. Mon sang se chargea à nouveau d’adrénaline quand il se plia en deux et vomit tout ce qu’il avait absorbé au cours de ces dernières heures. Ce fut la goutte d’eau. Je frappai la portière du pied, de toutes mes forces, bien décidée à entraîner le docteur hors du véhicule. Le coup brisa le mécanisme de la porte, comme prévu, mais je n’avais pas anticipé la puissance de la barrière magique. En général, la magie empêche seulement les créatures magiques de passer. Mais celle-ci renvoya le battant dans ma direction. La portière heurta mes jambes si fort que je fus projetée en arrière et me retrouvai contre la porte opposée. La portière était maintenant légèrement de travers et pas verrouillée. Mais pas ouverte non plus. Merde.
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La nuit jouait en ma faveur. Malgré le noir, je voyais les hommes comme en plein jour. Ils rougeoyaient et palpitaient au rythme du sang coulant sous leur peau. Je restai en l’air plus longtemps qu’il n’est humainement possible de le faire et cela les déstabilisa. L’occupant du véhicule de police de tête était le plus intelligent. Il s’était désintéressé de la portière, par laquelle nous aurions logiquement dû sortir, avait dégainé son arme et la braquait sur le toit ouvrant. Mon apparition le surprit, mais il retrouva rapidement ses esprits et parvint à me tenir en joue pendant mon ascension. Il eut donc droit au cadeau. De toutes mes forces, je lançai la bouteille de champagne sur le sol, à ses pieds. Elle explosa comme une bombe dans un déluge d’éclats de verre qui lacérèrent son visage et ses jambes, lui arrachant un hurlement de douleur.
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J’écarquillai les yeux. Incroyable, c’était bien Bob ! Le voir ici était réconfortant. Bob Johnson était bigrement expérimenté. Merde, c’était lui qui m’avait convaincue de faire ce boulot, à la fin de mes études. Tout le monde pensait qu’une « visage pâle » dépourvue de puissance magique et de talents psychiques n’avait aucune chance contre les monstres. Bob maintenait que, magie ou pas, ce qui comptait le plus étaient l’intelligence et un bon équipement. Or, je n’étais pas idiote, et j’adorais investir dans du matériel de pointe.
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Mais il avait ce pouvoir sur moi. Cette faculté de me ressourcer, de me détendre et de me procurer cette sensation de bien-être. Il n’avait pas besoin de faire des pieds et des mains pour que je sois protégée . Là, dans ses bras, je me sentais bien. Je lui souris et caressai sa barbe du bout des doigts.
- Tu sais que je ne peux pas t’en vouloir très longtemps.
- C’est parce que je suis irrésistible, expliqua-t-il d’un air malicieux et totalement prétentieux
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Nous avons dansé et peut-être que nos bouches ont dérapé.
Je faisais semblant de ne rien comprendre pour voir s’il arriverait à me parler franchement . C’était à lui de faire tout le travail. Je m’étais toujours montrée sympa avec lui, sauf les fois où il me cherchait vraiment. Dake, en revanche, n’avait fait aucun effort.
- Tu fais exprès d’agir comme une idiote ?
Je me mordillai nerveusement la lèvre. Impossible de jouer la comédie avec lui, et de toute évidence, je n’étais pas assez bonne actrice puisqu’il avait très vite repéré ma tactique.
- Si je te disais qu’après l’épisode de la boîte de nuit, j’avais commencé à être véritablement attirée par toi, tu dirais quoi ?
- Que c’est réciproque.
- Alors, pourquoi t’obstines-tu à être aussi distant ?
- Il semble que tu ais oublié que c’est interdit. Je haussai les épaules. Je n’avais pas oublié
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Alors pourquoi n’essayes-tu jamais de discuter avec moi ? demandai-je doucement.
- Tu as vraiment envie d’en discuter maintenant ?
- Discuter de quoi ?
- Notre attirance.
Encore une fois, c’était on ne peut plus clair. Je déglutis, rivai mon regard sur la route et accélérai tandis que le feu passait au vert.
- Notre attirance, fis-je distraite.
- Ce qui s’est passé à l’Apocalypse



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Mon cœur bondit dans ma poitrine lorsque Louis se mit à genoux devant moi en prenant ma main. Dake écarquilla les yeux. Lucas gronda et retint son ami pour ne pas qu’il s’interpose. C’est quoi cette mauvaise blague ! Pitié sortez-moi de ce cauchemar, pensai-je, paniquée. - Les membres du Conseil et moi-même nous sommes mis d’accord pour offrir un siège à Louis. Ton siège en l’occurrence. Et tu porteras son enfant pour continuer notre lignée. Louis leva les yeux vers moi et sourit. - Veux-tu devenir ma femme
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Adam se leva et vint me prendre dans ses bras. Il ne dit rien et se contenta de m’étreindre.
—Avant, j’avais une vie normale, murmurai-je, le nez fourré contre son épaule. Je me levai le matin, j’allais travailler. Je réparais quelques voitures, je payais mes factures, et personne ne voulait me tuer. Mon père était mort.
Ma mère vivait à six heures de voiture ; en me débrouillant bien, je pouvais même faire durer le voyage jusqu’à huit ou neuf heures.
—Et tu te chamaillais avec ton voisin de derrière, commenta Adam d’une voix douce
—Je le matais aussi à son insu, approuvai-je. Parce que de- temps en temps, en particulier après une nuit de pleine lune passée à chasser, il oubliait que je pouvais voir dans le noir et courait autour de sa maison, entièrement nu.
Je sentis son épaule tressauter d’un rire silencieux.
—Je n’ai jamais oublié que tu pouvais voir dans le noir, avoua-t-il.
—Oh. (Je réfléchis un instant à cette information.) C’est bien joué. Pas aussi bien joué que ma Golf en voie d’érosion, mais tu marques un point.
Adam était un homme ordonné, du genre à entrer dans une pièce et à redresser les tableaux qui n’étaient pas droits. Pendant des années, j’avais utilisé cette épave comme un instrument de vengeance pour tous les ordres qu’il me contraignait à suivre. Et je devais y obéir non seulement parce qu’il avait de l’autorité, mais aussi parce qu’ils étaient empreints de bon sens.
Quand j’étais vraiment énervée, j’enlevais une ou deux roues, jamais les quatre en même temps, ou laissais une porte ou le coffre ouvert, juste pour l’agacer.
Et lui m’avait rendu la pareille en courant à poil dans la cour de sa maison. Je réfléchis encore un instant avant de lui dire :
— Merci de m’avoir offert un tel spectacle pendant toutes ces années.
— C’était un plaisir, répliqua-t-il d’un ton sérieux. Maintenant que nous sommes mariés, vas-tu enfin faire quelque chose de cette fichue bagnole ? Je ne sais pas, moi, la faire remorquer à un endroit où plus personne n’aura à supporter sa vue
Je pris une grande inspiration, et mes poumons semblèrent fonctionner à merveille une fois disparue la boule d’angoisse due à cette histoire de père qui n’était pas vraiment mon père.
—Je vais y réfléchir, répondis-je. Pourquoi ne pas mettre ça sur ta liste de cadeaux de Noël ?
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— Si je prends la mienne, quelqu’un risque de remarquer
mon départ. J’ai les clés de l’appartement de Warren. Il m’a assuré que les
draps étaient propres dans la chambre d’ami.

Il s’arrêta devant le van.

— Ça te dérange si je conduis ?

En temps normal, je me serais chamaillée avec lui juste pour
le principe, mais parfois, en particulier lorsque Adam semblait prêt à
exploser, il valait mieux laisser le mâle Alpha en faire à sa guise. Sans un
mot, je me dirigeai vers le côté passager.

Le trajet se déroula sous les limites de vitesse et en
silence. Nous arrivâmes jusqu’à Richland sans croiser un seul feu rouge, puis
la chance nous quitta.

— Adam, remarquai-je gentiment, si tu casses le volant,
il va falloir qu’on termine le chemin à pied.

Il relâcha sa prise sur le volant mais ne me regarda pas. Je
lui mis la main sur la cuisse et la sentis vibrer sous ma paume.
— Si tu veux qu’on arrive jusqu’à chez Warren,
répliqua-t-il d’un ton guttural, je te conseille de surveiller tes mains.

Il y a quelque chose de terriblement excitant dans le fait
de se sentir désirée. Je retirai ma main et pris une brusque
inspiration.

— Adam, murmurai-je.
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Stefan poussa un soupir et toucha l’épaule
de Chad. Quand le petit garçon le regarda, il épela le terme en langage des
signes. Chad prit l’air dégoûté.

— Désolée, repris-je, mais
personnellement, j’aimerais beaucoup voir les beaux garçons se balader en
costume moulant avant de mourir.

Stefan se laissa enfin aller et
éclata de rire.

— Il ne faudra pas compter sur
moi, répondit-il. Bon, et qu’est-ce qu’on fait maintenant, Chasseuse de
Spectres ?

— C’est nul, comme nom de
super-héros.

— Scoubidou est déjà pris, je
le crains, répliqua-t-il d’un ton très digne, et il n’y a rien de mieux comme
nom.

— Sérieusement, repris-je, on
va déjà essayer d’aller voir ses parents.

Qui, je l’espérais, dormaient
paisiblement malgré le hurlement de leur fils et les portes qui claquaient,
sans compter notre discussion. En fait, à la réflexion, c’était même étrange
qu’ils ne soient pas sortis de leur chambre en râlant.

— « On » ? Tu
veux que je vienne ? s’étonna Stefan, le sourcil levé.
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Les dernieres flammes du bucher de la golf s'eteignirent sous les premiers flocons d'une neige abondante.
- Viens on rentre, suggéra Adam. Tout le monde est parti, sauf Jesse qui fait la sieste.
Sa voix rauque et le contact de ses levres sur mon oreille me dirent qu'il avais autre chose qu'une petite sieste a l'esprit.
- J'ai vraiment l'impression d'avoir une chance incroyable ce soir, lui dis-je alors que nous nous dirigions vers la maison.
- Oh? Parce que tu n'es pas morte dans l'accident, la bagarre contre la fae ou celle contre le vampire? demanda-t-il d'un ton ironique.
- ça va, tu m'as assez gueulé dessus à ce propos, l'avertis-je. Tu as atteint le quota maximum. Et en plus ça na rien avoir avec mon sentiment.
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Page 141

peut-être pire, soupira Luc en consultant son téléphone avant e lever les yeux sur moi. Kelley vient de m’envoyai un message.Lacey Sheridan ne va pas tarder.
Autour de moi, tous les vampires se turent, m'observant comme s'ils s'attentaient ma réaction. Je devinais sans peine leur interrogation : " Va t'elle piquer une crise? se mettre a hurler et crier? sortir comme une furie?"
Mes joue s'enflammèrent en constatant que tous le monde me considérait apparemment comme une hystérique.
- J’étais déjà au courant de sa visite.
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