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On est comme on naît, et ce n’est pas quelque chose dont on se défait facilement. On aimerait bien y croire – après tout, c’est l’essence du rêve américain –, mais la vérité, c’est que, même si on fait fortune, on ne pourra jamais acheter l’aisance de ceux qui sont nés riches. Il ne suffit pas d’enfiler des fringues de luxe. Un pauvre qui a réussi pensera toujours comme un pauvre. Ses rêves resteront des rêves de pauvre, et ses désirs des désirs de pauvre.
http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/
Afficher en entierQu’est-ce qui se passe si tu cours après l’amour de ta vie et qu’il te réduit en miettes ?
Qu’est-ce qui se passe si tu n’oses pas lui courir après et que tu te rends compte que tu es déjà fichu ?
Qu’est-ce qui se passe quand tu comprends qu’il n’y a pas de bonne solution – seulement toi et la fille que tu aimes et redoutes à la fois ? Une bombe à retardement, une mère à qui tu ne peux pas faire confiance, une sœur qui a besoin de toi, un père déterminé à foutre en l’air tout ce que tu accomplis de bien.
Je n’ai pas eu le courage de foncer plus loin, mais je n’avais pas vraiment réfléchi à l’autre possibilité.
Plus loin ou rien.
À moi de décider.
Il faudrait vraiment être con pour choisir rien.
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Afficher en entierOn est comme on naît, et ce n'est pas quelque chose dont on se défait facilement. On aimerait bien y croire - après tout, c'est l'essence du rêve américain -, mais la vérité, c'est que, même si on fait fortune, on ne pourra jamais acheter l'aisance de ceux qui sont nés riches. Il ne suffit pas d'enfiler des fringues de luxe. Un pauvre qui a réussi pensera toujours comme un pauvre. Ses rêves resteront des rêves de pauvre, et ses désirs des désirs de pauvre.
Afficher en entier— J’ai envie de toi depuis le début, depuis que je t’ai vue. J’ai envie de toi ici, maintenant, alors que je te fais horreur. À moi aussi, je me fais horreur, alors je ne comprends pas comment tu peux être aussi patiente avec moi. Pourtant, même là, alors que je me déteste et que tu es en colère contre moi, je n’ai qu’une envie, c’est...
Afficher en entier— Tu as dormi un peu avant de venir ?
— Oui, quelques heures. Et puis j’ai fait une longue sieste juste après les cours. Regarde, dis-je en me tournant pour qu’il voie l’empreinte du coussin sur ma joue. J’essayais de relire mes cours de littérature, mais je me suis endormie sur le canapé et me suis marquée à jamais au fer rouge du velours côtelé.
West se penche sur moi pour inspecter l’empreinte qui demeure, même plusieurs heures plus tard. Il pose trois doigts le long de ma mâchoire, très légèrement, pour me faire incliner la tête.
C’est comme ça que j’imagine notre premier baiser. Lui, une cannette à la main, un petit sourire aux lèvres, m’attirant vers lui d’une main experte.
J’inspire lentement.
Du calme, Caroline. Il regarde ta joue parce que tu le lui as demandé. C’est tout.
— Joli, commente-t-il. Je suis jaloux.
— De ma sieste ?
— De ton coussin.
Je reste plantée là tandis que le feu me monte lentement aux joues. Le souffle court, je tente de me convaincre qu’il n’a pas vraiment dit ça.
Afficher en entierOn est comme on naît, et ce n'est pas quelque chose dont on se défait facilement. On aimerait bien y croire - après tout, c'est l'essence du rêve américain -, mais la vérité, c'est que, même si on fait fortune, on ne pourra jamais acheter l'aisance de ceux qui sont nés riches. Il ne suffit pas d'enfiler des fringues de luxe. Un pauvre qui a réussi pensera toujours comme un pauvre. Ses rêves resteront des rêves de pauvre, et ses désirs des désirs de pauvre.
Afficher en entierQuand on s’entoure de faux-semblants, tout ce qu’il y a de vrai finit toujours par tomber en miettes.
Afficher en entierP. 103
- OK, reprend-t-elle. Pose-moi la question, une dernière fois.
- Comment ça va, Caroline ?
- Mal, souffle-t-elle, les yeux rivés au sol. Tout va mal. Chaque jour... chaque jour qui passe est le pire de ma vie.
Afficher en entier— Je ne suis pas noble, Caro.
— Alors tu es quoi ?
Pas de réponse. L’horloge de Bridget, aux couleurs de Putnam College, égrène les secondes dans le silence de la pièce. Soudain West fait volte-face.
— Je suis égoïste. OK ? J’ai des projets pour mon avenir, et tu n’en fais pas partie. Tu n’en feras jamais partie, Caro, alors je préfère te garder à distance pour pouvoir me concentrer sur ce qui compte vraiment.
Ce qui compte vraiment, et dont je ne fais pas partie.
Je baisse les yeux et examine la Schtroumpfette, avec ses cheveux jaunes bouffants, sa petite robe et ses chaussures de pouffiasse. J’ai envie de la frapper. J’ai envie de me frapper, moi, en plein où ça fait mal, là où les mots de West ont ravivé la vieille blessure au creux de ma poitrine, là où il ne cesse de me meurtrir sans même s’en rendre compte, parce qu’il s’en fout.
Afficher en entierSa façon d'être , ce jour-là ...Ça , c'était West , et c'était moi . On était réellement nous , tendus , en colère , impulsifs...sincères . aujourd'hui , en revanche , West fait exprès de jouer le connard indifférent .
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