Commentaires

J'ai été très touchée par le personnage de Carrie. Cette jeune fille qui n'a connue que la souffrance, et qui aspirait à être acceptée par tous, juste normale. Malheureusement, le monde n'était pas pour elle. J'ai eu beaucoup de compassion, et même de pitié par moment. L'Humain ne se montre vraiment pas sous son meilleur jour....

Il y a une ultra présence de la religion. On en vient à détester la mère de Carrie, qui est même au dela de la bigotte. On la soupçonne d'être complètement folle et d'avoir vécue elle aussi un drame. Mais je n'ai eu aucune empathie pour elle, qui maltraite sa fille.

Ce texte est ultra addictif. On alterne entre plusieurs témoignages, ainsi qu'entre des coupures de journaux, qui vont dévoiler tout doucement l'histoire de Carrie. Dès le début on sait qu'il y a eu un drame, et tout le roman va nous y amener. Le suspens va durer jusqu'à bout. Le récit est parfois assez cruel. Il n'y a aucune longueur, et je l'ai dévoré (à nouveau) jusqu'au climax, vraiment très impactant.

Le premier roman de King, et une vraie réussite. Les adaptations sont assez fidèles, mais si aimez l'auteur, ou si vous voulez le découvrir, je trouve que c'est une excellente porte d'entrée à son univers !

Premier roman publié par le roi du fantastique et de l’horreur, Carrie est une œuvre magistrale en tout point. D’abord parce que son histoire nous touche au plus proche : comment ne pas s’identifier à Carrie White, adolescente de dix-sept ans, solitaire et timide, prise en étaux entre le fanatisme religieux de sa mère et les brimades incessantes de ses camarades de classe ? Pourtant Carrie ne veut qu’une chose, vivre sa vie comme tout le monde. Héritière d’un mystérieux don de télékinésie, l’adolescente n’a malheureusement rien en commun avec les autres et sa soif d’universalité n’y pourra rien.

Non sans une pointe d'humour, l’écriture de King est déjà complexe et peu avare en détails : l’odeur du sang, de la culpabilité et de la vengeance sont omniprésents et installent une ambiance dont on se délecte dès la scène d’ouverture (un classique !). Au lieu de faire un récit linéaire de son histoire, l’auteur a décidé d’intercaler dans la narration des extraits de journaux, de livres ou des témoignages, comme autant de pièces qui s’imbriquent entre elles pour former le puzzle du cheminement qui a mené au massacre. Car c’est aussi une originalité de taille : la fin est exposée et connue dès le départ. Ce qui nous manque, c’est le comment et le pourquoi.

L’autre tour de force de Stephen King, c’est d’avoir été avant-gardiste sur des sujets de société comme le harcèlement scolaire, le fanatisme religieux, le paranormal mais aussi le féminisme. Car qu’on le veuille ou non, Carrie est une œuvre à l’empreinte féministe forte : le livre s’ouvre sur une scène de menstruation, l’héroïne est une adolescente qui part en croisade pour récupérer voire incarner sa féminité et devenir une femme. Et les tortionnaires de Carrie, sa mère ou ses camarades, sont essentiellement féminins. Ce constat peut d’ailleurs s’élargir à l’œuvre globale de King.

Haletant, surprenant et complètement avant-gardiste à sa sortie, Carrie est à la fois un classique des romans d’horreur tout en incarnant une forme plutôt hybride du roman fantastique. Si les interruptions épistolaires avaient à l’origine vocation à rallonger le roman jugé trop court, elles servent plutôt bien l’œuvre en apportant une couche de rationnel à l’inexplicable. En ressort une œuvre peut-être plus engagée que fantastique et un roman que tout le monde se doit d’avoir lu au moins une fois dans sa vie. L’adaptation par Brian De Palma avec Sissy Spacek dans le rôle de Carrie rend également un bel hommage au roman.

C'est un roman assez complexe à appréhender, mais il aborde des thématiques intéressantes qui sont malheureusement toujours d'actualité. Evidemment, l'auteur se concentre sur le paranormal, mais les thèmes secondaires retentissent beaucoup pour des lecteurs de ce siècle en ce qui concerne le harcèlement scolaire et les dérives que cela peut engendrer. Tout au long du roman, on a un basculement entre le passé et le futur du drame, ce qui donne une ambivalence au roman et offre une vision des faits globale de la situation. Dès le début, on éprouve de la pitié pour Carrie et ce sentiment ne fait que s'amplifier, accompagnée d'angoisse et de frisson par sa transformation de victime en monsttre. 

Un livre simple qui se lit rapidement. J'ai bien aimé le côté investigation scientifique que l'on retrouve pas forcément dans le film.

Incroyable, Stephen King réussi toujours ! Il nous impose son ambiance, son décor, ses personnages et nous plonge dans d’un univers dont on ne voudrait pas en voir la couleur tout en nous maintenant captivés .

Un coup de maître. Merci !

Une pensée pour C. White, qui a dû souffrir comme il n’est pas permis…

Même si j'ai apprécié les quelques informations qui ne se trouvent que dans le livre, j'ai une nette préférence pour le film.

Le premier roman publié du Maitre Stephen KING ! Toute une légende ! A découvrir ou à relire ! Et pour tous ceux qui ont vu les deux versions cinématographiques,la lecture du livre est plus que recommandée: en effet, l'auteur relate certains faits de la petite enfance de Carrie White ainsi que la jeunesse de sa mère .Un mythe !Premier roman de Stephen King et tout est déjà présent:gens simples, pouvoirs parnormaux, action, situations qui basculent dans l'horreur...Un peu different du film qu'en a fait Brain de Palma.

Margaret White, a donné naissance à sa fille le 21 Septembre 1963 dans des circonstance que l'on peut qualifier de bizarres.

Le nom de cette étoile sera détresse et ils seront flagellés avec des scorpions.

Je ne m'attendais pas à ce qu'on sache pour le TK de Carrière dès les premiers paragraphes. J'ai bien aimé le roman, il était court et intéressant

N'étant pas une folle amatrice des romans d'horreur, je me suis néanmoins laissée tenter par ce roman ci. Ce fut surprenant. Je ne m'attendais pas à autant apprécier !