Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 340
Membres
1 011 614

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par Casca

Extraits de livres par Casca

Commentaires de livres appréciés par Casca

Extraits de livres appréciés par Casca

date : 20-05-2021
Nous avons perdu un grand artiste aujourd'hui.

Je pensais faire une critique de Berserk lorsque celui-ci serait enfin achevé. Malheureusement, ça ne pourra jamais être le cas. Je pense donc qu'aujourd'hui est le jour propice pour exprimer mon avis sur ce qu'est Berserk.

Il peut contenir des spoilers.

J'ai découvert Berserk à un âge où je n'aurai pas du. Bien trop jeune pour comprendre ce monde complexe, je n'ai cessé de le recommencer encore et encore. Je savais que je tenais quelque chose de précieux, et j'avais raison. Il est et sera le meilleur manga jamais crée selon moi à tous les niveaux, histoire, personnages, et graphisme.

Nous suivons dans ce manga Guts, un mercenaire en quête de vengeance accompagné de Puck, un elfe bien trop extraverti pour lui. Nous suivons ses débuts, son destin tragique et comprenons ce qu'il a amené à être comme il est aujourd'hui.

Guts est loin d'être un personnage parfait. Il peut être impitoyable, froid, maladroit, seul l'argent compte lui, il n'a jamais réellement connu une marque d'affection, jusqu'au jour où il fait la rencontre de la troupe du Faucon qui changera littéralement sa vie.

Ces moments, je les ai vécu avec Guts. Je me suis liée d'amitié avec les membres de la troupe du faucon, j'ai combattu à leurs côtés, j'ai passé des soirées devant un feu de camp à chanter pour célébrer la victoire des combats, j'ai aimé, ris et pleuré. C'est pour l'une de ses raisons que Berserk m'a marqué, grâce aux personnages. On comprenait Guts, on était heureux pour lui, on vivait chaque moment avec lui et on voulait que ça continue ainsi.

Grossière erreur.

Il ne faut pas oublier que Miura est tout aussi impitoyable que Guts. Si tout semble bien se passer, ce n'est jamais pour longtemps. C'est un univers oppressant et impitoyable envers les personnages.

C'est à partir de là que tout se chamboule. On y connaîtra la plus grande trahison et l'une des péripéties les plus sombres de l'univers manga.

Berserk est une vraie inspiration pour moi. Cet oeuvre m'a accompagné tout au long de ma vie et à participer au développement de ma créativité. Kentaro Miura, laisse un chef d'oeuvre inachevé derrière lui mais cela ne change rien au fait qu'il ai marqué Berserk comme l'une des meilleures œuvres de dark fantasy. Il vivra à travers ses travaux et je ne me lasserai jamais de les relire pour retrouver Guts, Puck, Casca et le reste de la troupe du Faucon.

C'est avec un gros déchirement que je finis cette critique et porte le deuil d'un grand artiste qui nous a quitté bien trop tôt. Merci à Kentaro Miura d'avoir créé cet incroyable chef d'oeuvre qu'est Berserk.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +3
date : 15-05-2021
Je vais sûrement nager à contre courant avec cette critique.

Attention, il peut contenir des spoilers que je ne peux cacher sinon mes phrases n'auront plus aucun sens.

Juste une ombre possède un potentiel incroyable. Sa quatrième de couverture alléchante m'a immédiatement guidé vers un achat compulsif. Je voulais de la peur, avoir des révélations qui vous font perdre la raison et le finir satisfaite pour y penser encore dans les jours qui suivent tellement le bouquin m'aurait impressionné. Malheureusement ce n'est pas le cas. Bien qu'avec un début et un milieu prometteur, la fin en est tout autre chose. Avant de me jeter des œufs, laissez-moi me justifier après une brève présentation de l'histoire.

Tout semble parfait dans la vie de Cloé Beauchamp. Elle a un superbe copain, une meilleure amie adorable et sera bientôt promue PDG d'une agence de pub. Tout semble aller de son côté lorsqu'elle fait la rencontre d'une ombre lors d'une fin de soirée en rentrant chez elle. Une silhouette de grande taille qui porte un sweat à capuche. Depuis, cette ombre ne la quitte plus plus. Cloé se sent épiée, des objets apparaissent, disparaissent, changent de place mystérieusement. Elle qui est de nature confiante et orgueilleuse, se sent mise à nue devant cette situation inexplicable.

Tout le long du roman je m'attendais à un développement personnel de sa part, mais Cloé est détestable à souhait, odieuse envers les gens qui l'entourent et chaque critique en sa faveur la met dans une colère noir, même si c'est uniquement pour but de lui faire ouvrir les yeux. Elle ne change pas, pas une seule fois. Je compatis ce qui lui arrive mais je n'ai malheureusement pas pu m'attacher à elle. Sa soif de contrôle a finalement eu raison d'elle.

Gomez, lui, je l'aimais bien. Son histoire avec Sophie était bouleversante, on ne pouvait ne pas s'attacher à lui. Mais sa relation avec Cloé était étrange.
Spoiler(cliquez pour révéler)
Je pense que ces deux personnages étaient ensemble uniquement parce que chacun y trouvait son compte. Cloé avait une ressemblance frappante à Sophie et Gomez était le seul à croire Cloé. Cloé faisait revivre indirectement Sophie à travers les yeux de Gomez, et ce dernier était le seul qui accrochait Cloé à ne pas sombrer dans la solitude. Il n'y avait pour moi, aucun amour.


Niveau histoire, la première partie du roman est plutôt lente mais tout s'accélère dans la deuxième. Giebel joue avec l'esprit humain, nous fait tourner en rond et on se retrouve dans le même état d'esprit que Cloé. Nous avons envie de la croire, nous voulons que ses proches la croient et en sommes tout aussi dépité qu'elle lorsque ce n'est pas le cas. Bien que détestable nous voulons qu'elle s'en sorte. Puis on se met à douter. Serait-ce de la paranoïa en fin de compte ?

L'enquête de Gomez est palpitante mais frustrante. Je ne suis qu'une lectrice banale, et pourtant lorsque l'on sait que cet individu mystérieux connaît chaque fait et geste du personnage principal, qu'il se trouve toujours là où elle devrait être et qui arrive à miraculeusement à rentrer sans trace d'effraction, ne faut-il pas deviner dans ce cas que cette chère Cloé est stalkée ? Donc vérifier si caméra ou micro ne serait par hasard quelque part chez elle ? Malheureusement mes doutes se sont avérés vrais et je dois dire que je suis bien déçue qu'un flic aussi malin que Gomez n'ai pas exploré cette option qui me paraissait tellement évidente !

La révélation de fin était assez prévisible. Giebel laisse de gros indices puis tente de nous faire douter une fois encore. Ça n'a pas fonctionné de mon côté, et là encore, je trouve que Gomez se fait manipuler trop facilement. Certains sujets abordés arrivent pile poil suite à une révélation, le timing est bien trop parfait, comment ne rien soupçonner ? Pourtant, tout le long du bouquin Giebel a réussi à jouer avec nos nerfs, à nous faire tourner en rond sans voir une explication possible, et toute cette partie là, je l'ai adorée. Malheureusement, avec les défauts que j'ai cité plus haut, il en résulte tout de même une déception.

Loin d'être parfait, Juste une ombre est un polar intéressant à découvrir. Ce n'est sûrement pas un coup de cœur pour moi mais la manière dont l'auteur arrive à immiscer la paranoïa et le doute est étonnante. C'est donc avec plaisir que je recroiserai le chemin de Karine Giebel.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Comme à son habitude Agatha Christie nous offre ici un roman exaltant avec une fin surprenante ! Je découvre pour la première fois la brillante Miss Marple au sein d'une enquête rempli de fausses pistes qui est menée avec brio du début jusqu'à la fin.

Un meurtre est annoncé pour le vendredi 29 octobre à dix-huit heures trente à Little Paddocks dans la gazette local d'un petit village. Les habitants pensent à une murder party et décident d'y participer. Cependant, la maîtresse des lieux n'a rien organisée et n'est même pas au courant de cette fête. Quand l'heure fatidique arrive, la lumière s'éteint, une voix se fait entendre : "Haut les mains !" et des coups de feu retentissent. Le cadavre d'un inconnue sera retrouvé gisant par terre avec un revolver dans la main. Qui est donc cet individu ? Pourquoi avoir annoncé son meurtre dans un journal ? Qui l'a tué et comment ? Pleins de questions s'entrechoquent et chaque révélation nous tiens en haleine jusqu'à la dernière page.

L'intrigue se déroule dans un petit village anglais, là où normalement tous les habitants sont censés se connaître. Ce n'est pas le cas ici et cet important détail est souligné tout le long du roman et notamment vers la fin grâce à Miss Marple, cette dame curieuse qui sera d'une grande aide pour l'inspecteur Craddock pour résoudre cette affaire bien étrange.

Les personnages sont très différents les uns des autres par leur personnalité. Toutefois, ils sont nombreux, très nombreux et j'ai eu personnellement du mal à assimiler tous les noms. De plus quelques fois ils sont nommés par leur prénom ce qui rend la lecture confuse à certains passages.

Le personnage de Mitzi est un point intéressant à relevé. Elle est étrangère et vue comme une menteuse par tout le monde et même par les inspecteurs.
Spoiler(cliquez pour révéler)
Pourtant c'est elle qui tient la clef majeur du mystère mais reste en retrait car elle a conscience que sa parole ne vaut rien.
Un portrait caricaturale dénoncé par Agatha Christie

Miss Marple quant à elle, j'aurai aimé d'avantage qu'elle soit présente dans le récit. Elle apporte une très grande analyse à la situation sans révélation pour laisser au lecteur le temps de faire ses propres déductions. Mes doutes se sont avérés vrais mais le dénouement cache bien plus de choses que ce que l'on pense.

Un meurtre sera commis le... est une très bonne découverte pour rencontrer Miss Marple. Ça sera un plaisir de la revoir dans une enquête aussi palpitante que celle-ci, je lui dis donc à bientôt !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
La couverture de ce roman est magnifique, rien à dire là-dessus et c'est la raison pour laquelle j'ai commencé à le lire. Et c'est la dernière fois que je prendrais une décision comme celle-ci. Heureusement que je ne l'ai pas payé. Mise à part la couverture, rien n'est beau, tout est un paquet de clichtons niais. L'intrigue ? Cliché. les personnages ? Aussi cliché les uns que les autres. La romance ? Cliché de la relation toxique impossible. D'ailleurs les amitiés sont également toxiques. Il n'y a pas un seul élément faisant exception à la règle. Tout est du vu et du revu, ça en devient ultra prévisible et la quatrième de couverture parle d'elle même...

Spoiler(cliquez pour révéler)
Outre le fait qu'ils ne sont pas vampires mais des immortels change un léger détail mais l'auteur ne s'y attarde dessus que quelques lignes. Approfondir cette histoire aurait apporté beaucoup plus au récit ![/spoiler]

Le personnage principal est la fille "différente" qui ne s'habille pas comme les autres, car oui, un jean et un sweat-shirt C'EST anormal. Elle est associable, mystérieuse, possède des pouvoirs et le nouveau du lycée ultra beau gosse s'intéresse à elle aussi étonnant que cela puisse paraître. Bien évidemment elle ne tombera pas sous son charme tout de suite, non. Elle tombera sous son charme le lendemain ! Mais elle ne peut l'approcher car sa meilleure amie s'intéresse également à lui et lui a interdit de l'approcher (d'où l'amitié toxique). Sérieusement... Une amitié ne vaut pas la peine d'être gâchée pour un gars avec qui vous avez à peine parlé dix minutes... Et ce n'est même pas tout ! Cette Haven a vraiment une vision de l'amitié très abstraite en tout cas.

Damen quant à lui, je le trouve fade et agaçant. Ses réactions sont irréalistes quand il s'agit d'Ever. Il est toxique. Il s'approche d'elle, la séduit puis s'éloigne pour ne pas la blesser ( why ? ). Cela est expliqué par la venue de Drina mais c'est vraiment trop brouillon, trop précipité et puis son personnage est juste une jalouse hystérique que l'auteur a tenté de faire paraître intelligente [spoiler]car madame a tout manigancé depuis le début[/spoiler], mais ça ne colle pas. [spoiler]Petite mention pour Damen qui laisse Ever seule face à la redoutable Drina (qui n'a pas fait long feu) uniquement pour qu'Ever lui demande de l'aide ? Pardon ? Quelle audace !
[/spoiler]
Idem pour la fin, rien ne colle, tout va trop vite et les explications s'enchaînent rapidement, ça fait brouillon et en résulte trop d’incohérences. [spoiler]La mort de Drina expliqué avec les points de chakra sort de nulle part. [/spoiler]

Attention, il y a tout de même un point positif que j'ai relevé en dehors du fait que le bouquin se lit rapidement : [spoiler]C'est la relation entre Ever et Riley. On pouvait vraiment ressentir cette affection entre soeurs mais... Oui parce qu'il y a un mais, Ever à la chance inimaginable de pouvoir encore voir sa soeur décédée mais elle est tout de même dérangée du fait que sa petite soeur porte ses vêtements. Je ?


Vous l'aurez compris, je ne donnerai pas suite à cette saga.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 01-05-2021
Je viens de finir la lecture de ce roman et je ne sais vraiment pas quoi en penser. Lait et miel est loin d'être aussi doux que le titre. On assiste à l'histoire de l'auteur à travers de la poésie et certains passages m'ont mis très mal à l'aise.

Ce recueil poétique est divisé en quatre chapitres :

- La blessure, l'amour, la rupture et la guérison.

Quatre chapitre suffisant qui montrent les conséquences d'une relation parentale toxique sur une enfant qui réapprendra tout doucement à se réaffirmer et à se redécouvrir.

Je suis tombée sous le charme de la plume de Rupi Kaur. C'est délicat et rempli de douceur mais également douloureux et déchirant à certains moment. En effet, quelques passages dans le premier chapitre sont très durs à lire. On fait face à l'inceste, au viol sur une jeune âme innocente et à sa destruction. On y voit les séquelles

Spoiler(cliquez pour révéler)
" le viol va te déchirer en deux

mais il ne va pas t'achever"


et on y suit la guérison.

Le tout est illustré par des dessins épurés accompagnant parfaitement le style d'écriture de l'auteur.

Lait et miel vous l'aurez compris est un recueil qui ne sera pas aux goûts de tout le monde. C'est brutal mais on y trouve de vraies leçons de vie.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Je lis peu de recueil mais j'ai adoré me plonger dans celui-ci.

Ce premier petit roman de Tim Burton est composé de plusieurs courtes histoires plus ou moins macabres et accompagnées d'illustrations faites par lui même.

Je me suis procurée l'édition bilingue et la traduction française ne correspond pas totalement à la version anglaise qui je trouve est nettement plus fluide à lire. Le traducteur a tout de même fait un beau travail pour garder le rythme de la poésie originale.

Si vous êtes familier avec son univers je vous le recommande fortement ! C'est lugubre à souhait, les personnages sont victime de leurs particularités et leur histoire rappelle à quel point le regard des autres peut être destructeur. Tim Burton ne montre aucune pitié et ne laisse aucune chance à ces enfants de pouvoir ressentir une once de bonheur dans leur existence.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 01-05-2021
Encore un livre de Stephen King fini ! Et je prends toujours autant plaisir à les lire.

Terry un coach sportif arrive au summum de sa carrière lorsqu'il est subitement arrêté par deux officiers pour meurtre d'un jeune garçon de onze ans nommé Frank Peterson. Tout porte à croire qu'il est coupable. En effet, son ADN et ses empreintes ont été retrouvés partout sur les lieux du crime et même des témoins assurent l'avoir vu juste avant le meurtre. Pourtant Terry affirme le contraire et a un alibi aussi solide que les preuves qui sont contre lui.
Spoiler(cliquez pour révéler)
Quelques heures avant et pendant le meurtre, Terry se trouvait a plus de 100km de la ville. Témoins et ADN sont là pour confirmer ses dires. [/spoiler]Alors comment cela est-il possible ? King ramène subtilement la possibilité du surnaturel pour expliquer ce qu'il s'y passe et en faire un raisonnement convaincant pour les personnages.

L'intrigue est amenée rapidement, nous somme tout de suite au coeur de l'action de l'histoire, ce qui me faisait redouter par l'épaisseur du livre que la suite soit lente. Bien au contraire, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et nombreuses furent mes soirées couches tard pour ne pas avoir pu m'arrêter de lire.

Les personnages sont assez nombreux et très diversifiés. Stephen King est redoutablement le meilleur selon mon avis, à pouvoir développer de façon réaliste des personnages. Réalistes en tout point, dialogues et caractères. Il arrive avec brio à les rendre compréhensible et à nous faire ressentir leur émotions.

[spoiler]Point que j'ai trouvé intéressant est la venue de Holly. Quand Holly arrive nous sommes enfin au coeur du surnaturel. Il devient une source exploitable tandis que pendant tout le reste du bouquin lorsqu'il est mentionné, il est de suite mit de côté dans l'esprit des personnages sans pour en être autant banni. L'outsider survit grâce aux non croyances de son existence. Holly est l’élément déclencheur pour mettre fin à ce cauchemar, c'est grâce à elle que l'existence de l'outsider est évoqué, grâce à elle que cette enquête impossible verra une fin. Et pourtant c'est loin d'être un personnage parfait, elle a beaucoup de potentiel, c'est une enquêtrice hors pairs mais qui manque cruellement de confiance en elle. On l'aime tous cette Holly et je m'y retrouve en elle. [/spoiler]

Parlons de la fin. Je sais que les fins de Stephen King ne sont pas une merveille lorsqu'il écrit de gros livres ( Rose Madder, Bazaar, Les yeux du dragon...), ils sont toujours trop précipités et manquent d'avantage d'explications mais en prenant en compte que son univers est complexe et que certains se rejoignent, je ne peux lui en vouloir. Mais c'est ce qui m'a laissé sur ma faim, j'en voulais plus, en savoir plus, car tout le reste de l'histoire pousse à continuer à lire pour en savoir d'avantage. L'outsider est un mal intriguant qui aurait mérité qu'on se concentre plus sur lui, [spoiler]pas qu'il soit abattu par une chaussette (phrase hors contexte).


L'outsider est un roman qui possède une intrigue loin d'être originale mais c'est ce qui en fait la force de King. Transformer cette intrigue banale en une chose qui vous tient en haleine jusqu'à la fin. Bien qu'avec une fin qui laisse plutôt à désirer, j'ai aimé l'histoire et les personnages. Les 500 pages ont coulés très vite et m'ont fait passé des agréables soirées de lectures.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
La controverse de Valladolid est un roman dramatique que j'ai du lire et étudier pour une de mes années scolaires. Il se base sur des faits historiques à l'époque où il était question de coloniser le territoire indien. L'histoire est racontée sous forme de débat qui oppose deux personnages : Bartolomé de Las Casas et Juan Ginés de Sepúlveda. Bien que la question du débat est de savoir si le territoire indien doit être colonisé ou pas, les argumentations proposés sont bien plus basés sur le fait de répondre si oui ou non les Indiens ont des sentiments, s'ils ont une âme...

Pour ma part, ce bouquin est assez facile à lire bien que certains passages, notamment lors des récits de Las Casas qui raconte et précise les atrocités commises au sein du peuple indien sont.... horribles ?
Ça se lit assez vite et c'est loin d'être ennuyant, les deux opposants utilisent de très bonnes stratégies d'argumentations. L'un se base sur les sentiments et l'autre contre balance des arguments en s'appuyant sur le raisonnement de son adversaire.
Plus les pages défilent et plus je me suis rendu compte que même au 21ème siècle, certaines personnes font preuve de peu d'humanité et ont les mêmes pensées que certains protagonistes du livre. Comme quoi malgré l'évolution certains ont encore une mentalité de personnes du 16ème siècle.
Enfin, le dénouement est à la fois inattendu et prévisible... C'est à dire, que tout simplement, malgré le fait que nous lecteur attendons une fin positive, le récit suit le cours de l'histoire et nous ouvre d'autres débats...

La controverse de Valladolid est une leçon de tolérance, de réflexion et nous fait réfléchir sur les actes atroces que l'homme peut faire. Je le recommande sincèrement.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0


Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode