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"Pourriez-vous arrêter de me secouer comme ça, s'il vous plait?" m'a-t-il demandé poliment.

Je l'ai dévisagé. Sans en donner ma main à couper, j'étais presque sûre qu'un Pritkin poli, ça figurait parmi les signes de l'apocalypse.

"Vous êtes blessé à la tête?"

Je me suis approché pour mieux voir, projetant accidentellement, d'un coup de genou, une pelletée de cailloux sur son front tailladé et sanguinolent.

"Si je vous dis que tout va bien, allez-vous arrêter d'essayer de m'aider?"

A entendre ce ton irrité si familier, tous les muscles de mon corps se sont relâchés. Parfait. Je lui tapais toujours sur le système. J'étais en terrain connu.

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-Voulez-vous quelque chose, Cassie? Il y a l'embarras du choix.

—J'ai pas trop faim.

— Elle doit manger, a rétorqué Pritkin, sèchement.

—J'ai dit que...

— Si vous mourez de faim, ma réputation professionnelle en pâtira.

—Je mange très bien.

— En revanche, si je vous étranglais de façon totalement justifiée, ma réputation ne serait pas entachée.

—Je veux bien un sandwich, ai-je dit à Nick. Sans viande.

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La folie, c'est répéter sans cesse la même chose et s'attendre toujours à un résultat différent. Ou peut être est-ce juste la stupidité?

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« Un ange pleureur a explosé dans une profusion de poussière grise. »

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Peu de temps après, la porte s'est ouverte sur Pritkin. Il me regardait encore, les bras ballants, lorsqu'un grondement précipité a retenti, accompagné d'une bouffée d'air froid. J'ai crié comme une folle.

Pritkin a bondi dans la pièce, m'a arrachée du lit et m'a jetée par terre, tête baissée. Son corps me couvrait entièrement. Je m'attendais à ressentir cette atroce léthargie, cette terrible sensation de succion, mais il ne s'est rien passé. Au bout d'une minute, le vrombissement a cessé et j'ai senti le sang me monter au visage. Pourtant, il était plaqué contre le béton glacé du sol.

—Je vous remercie infiniment de m'avoir protégée contre la climatisation, ai-je bafouillé. Est-ce que je pourrais me relever, maintenant?

Pritkin m'a libérée et s'est débiné. Tant mieux. Je n'avais toujours pas la moindre idée de ce que je devais lui dire.

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Au bout d'un moment, on a atteint une fourche et Pritkin s'est arrêté.

— Etes-vous certaine de vous sentir d'attaque.

—Vous feriez quoi si je vous disais « non » ?

—J'attendrais sans bouger que vous me disiez « oui ».

— Bon. Eh ben on va dire « oui ».

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Si le prochain mot à franchir vos lèvres est le mot « gentil », je ferai de votre vie un enfer, à notre retour. Un véritable enfer. Je ne me suis pas abaissée à lui répondre. Pritkin était juste... Pritkin. Avec le temps, j'avais appris à laisser courir. Je me demandais souvent s'il était aussi pénible avec le Cercle avant de couper les ponts avec lui pour me suivre. Si c'était le cas, les mages me remercieraient probablement chaudement. Ils prévoyaient peut-être même d'acheter un joli bouquet pour mon enterrement. — Écoutez. La seule chose dont on soit sûrs, c'est qu'une partie des mages était déjà ici à notre arrivée. On a peut-être tous décidé de piller cet endroit la même nuit

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Mais je n’aimais pas l’idée d’abandonner notre meilleure piste. Et il n’était pas question que je laisse Pritkin la suivre tout seul. Son instinct de survie confinait à celui d’un insecte voletant à proximité d’un pare-brise reluisant. Sa main s’est refermée sans ménagement sur mon bras.

— Mais aïe ! ai-je protesté.

— Donnez-moi cette foutue carte !

— Pas moyen.

— Hé ! (J’ai levé les yeux. Le jeune fantôme nous dévisageait.) Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, des gens essaient de vous tuer !

— Des gens essaient toujours de me tuer, ai-je répliqué avec agacement.

— Pas question que vous mouriez cette nuit, m’a informée Pritkin. Sauf de mes mains.

— Je me suis souvent retrouvé dans ce genre de relation, a compati le fantôme.

— On n’est pas ensemble, ai-je marmonné. — Vous ne faites qu’entraver... quoi ? (Les imprécations de Pritkin, que je n’écoutais pas, de toute manière, se sont arrêtées net. Il a regardé autour de lui, aux aguets.) Que se passe-t-il ?

— Tu veux dire que tu le laisses te parler comme ça et que tu prends même pas ton pied ? C’est l’arnaque, quoi !

— Rien. Juste deux fantômes, ai-je répondu en fusillant le fantôme numéro deux du regard.

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Avant que Mircea se mette à sourire - et ça a pris un temps fou - j'ai eu l'impression que personne n'avais jamais rien dit de plus absurde.

Vous savez, dulceatà, quand je vous ai dit que j'étais avide d'expériences nouvelles, je ne pensais pas que vous me prendriez au mot.

Il s'est mis à boutonner sa chemise. Puisqu'il s'habillait, je me suis dit que je n'avais pas été assez claire.

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« Pritkin s’est passé la main dans les cheveux. Malgré l’eau, la sueur et la poussière de calcaire, ils se comportaient toujours comme une entité totalement indépendante.

— Etes-vous encore capable de vous téléporter ?

— Peut-être.

— Si nous rencontrons le moindre problème, vous devez vous téléporter sur-le-champ. M’avez-vous bien compris ?

— Cinq sur cinq.

Pritkin m’a lancé un regard suspicieux. J’ai affiché mon air le plus neutre. Il m’avait demandé si j’avais compris. J’avais répondu « oui ». Je n’avais jamais dit que j’étais d’accord.

Il a passé un doigt sur le mécanisme de la porte, creusant un sillon de deux centimètres dans la couche de poussière et de crasse. On a entendu un « clic » et il a reculé, avant de donner un petit coup d’orteil à la porte. Elle s’est ouverte vers l’intérieur, bien obéissante, mais il a hésité sur le seuil.

— Je n’aime pas ça. C’est trop simple.

Personnellement, j’aimais bien quand c’était simple. D’ailleurs, il aurait été grand temps que la simplicité se radine.

— Peut-être que la chance commence enfin à nous sou...

Pritkin est entré dans la pièce et a disparu en émettant une espèce de son étranglé.

— Pritkin !

Aucune réponse. Je me suis agenouillée sur le seuil mais je n’ai rien vu. Il n’y avait qu’une caverne vide sans issue. Ni mage.

De toutes mes forces, j’ai agrippé les barreaux en fer du portail et j’ai tendu une main à l’intérieur. Après avoir exploré le calcaire poussiéreux sur à peu près cinquante centimètres, elle a disparu dans le sol. « J’ai retiré brutalement mon bras, mais il avait l’air parfaitement indemne. Il s’agissait donc d’une illusion.

Je me suis allongée par terre, j’ai fermé les yeux et je me suis penchée en avant, à tel point que mon crâne aurait heurté la pierre s’il y avait réellement eu un sol à cet endroit. Puisqu’il n’y en avait pas, mes yeux se sont ouverts sur les ténèbres. Au bout d’un moment, ma vue s’est accommodée à l’obscurité et j’ai vu des doigts crasseux aux articulations blanchies par l’effort. Ils étaient accrochés à un pic en calcaire, à quelque trois mètres en contrebas. C’étaient des doigts humains et en dessous, je distinguais à peine une tête hirsute très familière.

— Attrapez ma main ! me suis-je exclamée. Je vais nous téléporter hors d’ici !

J’espérais en être capable. La tête s’est relevée brutalement vers le haut.

— Qu’est-ce que je viens de vous dire ? m’a demandé Pritkin.

— Salut. Moi, c’est Cassie Palmer. On se connaît ? »

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