"We tried once - Casteel and I - when we were younger. We tried to take a ship as close to the coast as we could, to see if any part of the land was habitable," Kieran said. "We damn near drowned in the process."
"That's because you're both idiots," Jasper replied and I blinked.
Casteel took a healthy drink of whiskey. "Can't really argue with that."

"I know it sounds like something made up to scare children -"
"Like the limea?" I asked.
He stopped and looked at me, glass halfway to his mouth as Casteel coughed out a quiet laugh. His pale eyes shot to the Prince. "I don't even need to ask which one of you told her about that. Out of the things you could've shared with her, you chose that?"
"It was a passing comment in a wider, much more important conversation that she has somehow latched on and never forgotten." Casteel took a drink. "Not my fault."
"How could I ever forget about a creature that has fins for legs and tails for arms?" I wondered out loud.

Casteel's laugh teased the top of my head as he fished out another strawberry from the bowl of fruit and offered it to me.
"I am very intrigued by this imagination of yours."
"I'm sure you are," I muttered, taking the berry. "Want to know what I'm imagining now? I'm currently entertaining myself with images of kicking both of you in the throats."
Kieran's gaze swept over me, and still only in Casteel's shirt, I was sure I appeared as threatening as a sleepy kitten.
"Now I'm also intrigued," he commented.

"I don't think I'll ever get used to seeing that," I whispered.
"Which part?" Casteel asked. "The shifting, or Kieran stripping?"
Naill snorted as he righted himself on the saddle, shoving Kieran's clothing into his bag.
"Neither," I admitted.

"J'arracherais la peau de son corps avant de sectionner ses muscles et ses tendons pour qu'il ne puisse pas soulever le moindre doigt. Puis je le découperais en morceaux. Je commencerais par les parties les plus sensibles et j'avancerais petit à petit. Alors, quand il sera sur le point de mourir, il te verra. Tu seras la dernière chose qu'il verra, car c'est toi qui lui portera le coup fatal."
Luc

Peu importe si je me transforme en démon, je suis prêt à tout pour repousser mes limites !! Je dois devenir digne du cap'taine Yami!

Not that I always did what I was supposed to do.
Obviously.

Ensemble, Flamme Ardente, dit-il en remontant la manche de sa tunique. Nous reconstruirons ensemble une cour qui changera la face du monde.

Elle le savait : ils étaient carranam.
- Quoi qu'il arrive ?
- Moi aussi, je vous veux, vous, Aelin Galathynius.

Elle était leur reine. Elle ne pouvait leur offrir moins. Aelin Galathynius lui sourit, la main toujours tendue.
- Lève-toi, lui dit la princesse.
Keleana tendit la main vers elle et ses doigts effleurèrent les siens.
Et elle se releva.

Elle lui avait menti : elle avait voulu sauver des vies, mais pas la sienne.
Il allait se ruer vers elle, hurler, rassembler son pouvoir, quand une masse de muscles s'abattit sur son dos, le clouant au sol. Rowan se tordit et se débattit, mais il ne pouvait rien contre les quatre siècles d'entraînement et l'instinct de félin de Gavriel, qui l'empêchait de franchir le portail et de se jeter dans les ténèbres destructrices.
La créature prit entre ses mains le visage d'Aelin, qui lâcha son épée.
Quand la créature l'enlaça, elle cessa de se débattre, ses flammes s'éteignirent et les ténèbres l'engloutirent.

Cette nuit-là, elle fut réveillée par une main puissante qui la secouait. La mort semblait les attendre de pied ferme.

Elle lança à l'assaut des défenses du fort sa magie dont l'impact fit trembler les arbres et gronder la terre. Elle projeta tout son pouvoir dans ce mur invisible en l'implorant de le prendre et d'en user. Les défenses le dévorèrent jusqu'à la dernière braise et en réclamèrent encore avec avidité.
Elle déversa en elle le feu qui la brûlait.

- Vous n'aviez pas pris votre forme de Fae une seule fois en dix ans. Vos instincts n'étaient peut-être plus ceux de notre race. Et il arrive que des compagnons deviennent intimes avant que le lien entre eux se nous.
- C'était un espoir absurde de toute façon.
- Vous voulez connaître la vérité ?
Elle baissa le menton et ferma les yeux.
- Pas ce soir.

Tous les trois, on ne fait qu'un !

- Le saut à l'élastique ! Peut-être que la clé du mystère, c'est de se jeter du pont ?
- On a déjà essayé sur Yuji.
- Quoi ?!

- Du baseball ?
- Qu'est-ce que ça signifie, Masamichi ?
- Mais je n'en sais rien ! Moi, j'avais proposé une épreuve individuelle... Reviens ici, SATORU !!

Elle aurait volontiers travaillé avec lui, elle aussi, mais pas dans le sens où il l'entendait. Ses outils de travail auraient été un poignard, une pelle et une tombe anonyme.
Keleana, Chapitre 4, Page 43

Le dernier, moins trapu, était long et mince, avec une tignasse désordonnée couleur cuivre. Il s'intéressait à son plateau, réduisant en charpie un beignet avec ses longs doigts pâles.

C'est là, en pleine cantine, alors que je m'efforcais de discuter avec des inconnues indiscrètes, que je les vis pour la première fois.

- Sommes-nous fous ? haleta-t-elle. Je ne me sens pas folle.
Tout semblait différent. Plus brillant - mais pas fou.
-Non.
Il prit une longue inspiration tremblante.
- Je crois que nous sommes indemnes. Je ne sais pas comment, mais l'énergie a disparu.
- L'Abuseur a volé le Colligat. Que faire ?
Elle fronça les sourcils.
- Pourquoi souriez-vous ainsi ?
Ses lèvres s'incurvaient en une expression étrangement joyeuse.
- Parce que vous êtes une Vigilante, lady Helen. Vous êtes vraiment des nôtres, à présent.
C'était une constation. Une proclamation. Une célébration exultante. Et elle ne pu s'empêcher de sourire à son tour.
Chapitre XXIX, p. 629, Lady Helen

Sauver sa vie. Lady Margaret avait prononcé ces mots dans les jardins : "Un Vigilant peut absorber une partie de l'énergie dont l'autre s'est chargé, avait-ele dit. Cela lui sauvera la vie."
[...]
Helen rassembla ses forces, prête à s'élancer. Mais dans quelle direction ? Si elle sauvait la miniature des griffes de l'Abuseur , Carlston mourrait presque à coup sûr. Si elle courait le secourir au risque de devenir folle, l'Abuseur volerait le Colligat - elle perdrait ainsi toute chance de retrouver une vie normale.

"Il est parfois impossible de choisir pour le mieux. Il faut simplement choisir."
Helen se précipita en avant et heurta la poitrine vigoureuse du comte, qui vacilla sur le dos, son corps allongé sur le sien.
En sanglotant, elle s'agrippa à Carlston. Un instant aveugle lui criait qu'il fallait que eurs peaux s'unissent. Qu'elle le touche pour le sauver. Elle pressa son visage trempé de larmes sur le sien, sa bouche sur son sang et la sueur maculant la joue du comte. Il agita la tête en haletant de douleur, en effleurant des lèvres sa gorge, sa mâchoire. Ses lèvres. L'espace d'un instant, elle se figea puis elle se plongea dans la saveur de sel et de brandy de cette bouche, mêlant son souffle affolé au sien.
Un flot d'énergie jaillit entre eux, mit à nu le moindre de leurs nerfs avant d'exploser en une souffrance qui était comme une extase étrange et déchirante. Les bras de Sa Seigneurie se refermèrent sur son dos, leurs corps cherchèrent à se rapprocher encore, remplis à chaque contact d'une puissance grandissante. Elle éprouva une joie sauvage, un triomphe vertigineux. Son coeur s'arrêta quand tout culmina en un istant de transformation irréversible, qui la souleva au-dessus d'elle-même le temps d'une exaltation merveilleuse avant de la laisser retomber dans son esprit et son corps. De retour dans la chambre dévastée, avec la sensations des lèvres de Carlston sur les siennes.

Helen songea que si un mot devait définirle comte ce serait "impétueux". Ou "énigmatique". Ou "inquiétant". Bien sûr, cela faisait trois mots. Lord Carlston était irréductible - il résistait même aux adjectifs.
Chapitre XII, Lady Helen

Je dis que le tombeau qui sur les morts se ferme
Ouvre le firmament ;
Et que ce qu'ici-bas nous prenons pour le terme
Est le commencement.
Victor Hugo, À Villequier
Epilogue