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C'est la que j'ai réallisé que Victor était parti sans payer. En toute connaissance de cause, bien sûr. Le chien ! Un e fois dans la rue, il m'a fait coucou derrière la vitre.
- Ramène toi espèce d'#@$*^ ! Reviens payer ton ?#@^ d'hamburger !!
Afficher en entier-Victor, ça suffit! Ne le tue pas!
-Comme tu voudras, a-t-il répondu en haussant les épaules. Après tout, s'il meurt dans l'ambulance, ce n'est pas mon problème.
-Ramène-toi, a grogné Denis.
Deux dixièmes de secondes plus tard, il allait s'écraser sur le tableau de bord de la Camaro, déclenchant le hurlement du klaxon.
-Victor! Arrête! Regarde-moi.
Il m'a regardée.
-Gentil toutou, ai-je ironisé. Maintenant : au pied!
Afficher en entier" il m'a pris la main et me l'a caressée avec le pouce. Doux murmure de sa peau sur la mienne, unique instant de chaleur dans la froideur du monde. "
Afficher en entierEt pour la neuvième fois, je suis tombée sur sa messagerie :
"Bonjour ! Comme le répondeur d'Emma est en panne, c'est le frigo qui vous parle. Dictez-moi votre message très lentement, et je le collerai sur ma porte avec un joli petit aimant."
Afficher en entiervoilà : ça fait six mois que j'ai découvert que Victor, mon copain, est immortel. Oui, immortel. Genre : physique parfait, costaud, esprit vif, plutôt sexy : bref, toutes les qualités du petit ami idéal.
Afficher en entierComme cela devait être étrange de se tenir au pied de l'autel, le jour de son mariage, et de voir sa future femme avancer au bras de son père, tout en sachant que cette union n'est qu'une parenthèse, une simple période d'attente avant que la Mort ne vienne chercher sa chère épouse et ne l'escorte à son tour le long de l'allée centrale.
Afficher en entierJ'ai vu Victor, le corps criblé de balles, guérir sous mes yeux en l'espace de quelques secondes. Dit comme ça, je sais que ça paraît génial. Qui ne rêverait pas d'un copain qu'on peut pousser sous un bus sans aucune conséquence tragique ?
Afficher en entierLa plupart des gens meurent des années avant que leur cœur cesse de battre. Ils sont enfermés comme des crabes dans la carapace de leurs propres habitudes.
Afficher en entierJ'ai écarté les toiles d'araignée qui encombraient le grenier de mon cerveau pour tâcher de retrouver l'histoire qui m'avait servi de couverture.
Afficher en entier« A chaque jour suffit sa peine, c’est ma devise. Demain, je me ferai peut-être écraser par un camion. Moi, ce que je veux, c’est vivre l’instant présent et prendre tout ce qui vient. »
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