Cave baestiam

Étant donné ses bonnes critiques, je suis assez étonné d’être passé à côté de Cave Baestiam. Mais commençons par le commencement.

Après une intro majoritairement composée de dialogues entre deux bandits très très méchants s'esclaffant à l'unisson à la moindre réplique vaseuse (et il y en a beaucoup), nous découvrons enfin notre joyeuse petite bande. Mais que serait un groupe de protagonistes sans personnage féminin qu'aucun homme ne peut s'empêcher de draguer, ou au moins reluquer, même en présence de leur femme, hein ? Je me le demande.

(Petit aparté, mais dès le chapitre deux, nous aurons droit à quelques descriptions sexuelles oscillant entre le mauvais goût et le déjà lu. Au hasard : “Il respirait la peau de sa partenaire comme on hume l’épice d’un grand cru”, “(...) leurs fluides s’échangèrent dans des contractions musculaires spasmodiques, ne maîtrisant plus leur jouissance sismique” et autre “savourant en silence les délices de leur alchimie bestiale”. Bref, à vous de juger.)

Mais bon, continuons.

Car, puisqu'il fallait bien cela, entre deux radotages sur un poison nommé “réseaux sociaux”, Roland, conducteur de notre incongru petit groupe, heurte de plein fouet quelque chose, au beau milieu d'une route mal éclairée. Animal sauvage ? Corps humain ? Surprise, surprise.

Là, il serait légitime de penser que je râle un peu trop. Et il est vrai qu’après réflexion, peut-être les personnages ont-ils dépeint sur moi lors de ma prise de notes, parce que bon sang, j’ai vraiment l’impression qu’ils n’ont fait que ça tout du long. Et je n’ai même pas mentionné Franck, qui est littéralement présenté comme le brise-burne de service que personne ne peut blairer.

De fait, j’ai bien eu du mal à m'attacher à eux.

Et c’est dommage, car la situation initiale, à savoir des individus sortant d’un stade et prenant un transport en commun (pour que l’on puisse dans un premier temps se familiariser avec eux, avant de les voir évoluer dans un huis clos) était originale et même ingénieuse.

Sauf que, bémol, je ne suis pas impressionné par le style d’écriture.

Pire, il vient même plomber l'exécution générale.

J’ai trouvé que les dialogues sonnaient faux et que plus généralement, même la narration pêchait (cf. les exemples cités plus haut).

J’attendais plus de maîtrise venant d’un cinquième roman.

En commençant la lecture de ce roman, je m'attendais à plonger dans un univers plutôt sombre avec un bon thriller à résoudre. Je n'ai pas été déçue ! Au contraire, l'histoire a même été au-dessus de mes attentes.

La plume de l'auteur est fluide et les descriptions sont super bien réalisées, j'ai très vite été immerger dans l'histoire. Je me suis aussi rapidement intéressé à la vie de chaque personnage. Malgré la « banalité » qu'ils dégagent au début, on découvre au fur et à mesure des chapitres qu'ils ne sont pas si inoffensifs que ça...

Le travail fait sur la psychologie des personnages est incroyable. Puis, les voir évoluer en compagnie de l'horreur, la peur, la torture et la mort est grisant à suivre. Rien précipité, chaque chose prend son temps, ce qui m'a beaucoup plu.

En premier lieu, j'avais peur de ne pas réussir à comprendre l'enquête de l'histoire, mais finalement, je suis parvenue à deviner quelques éléments importants sur les personnages. Le dénouement final m'a surprise, mais tous les indices étaient là pour qu'on le voie venir. Un thriller super bien construits en somme.

La fin ouverte m'a frustrée au possible ; pour moi, ça ne pouvait pas se terminer sur un autre mystère à résoudre !

Pour conclure, j'ai passé un bon moment avec cette histoire et je recommande à tous les lecteurs fans de thriller, d'horreur et d'enquête – presque – impossible à résoudre de lire CAVE BAESTIAM de Ted Schwiek.

Je dis un grand OUI à ce genre de lecture.

Si vous me suivez un tant soit peu, vous connaissez mon addiction à l'horreur, au gore et aux tortures.

Et là, que demander de plus.

Je suis ravie et je me suis éclatée dans ma lecture.

Ted nous transporte dans une histoire d'une puissance effroyable.

Je me suis délectée de cette ambiance angoissante, poignante et stressante.

C'est sombre, c'est pervers, c'est sadique, et j'ai adoré ça.

La plume est incroyable, belle, fluide.

Tout y est décrit pour ne pas s'ennuyer, c'est précis et pénétrant.

Pas une minute de répits, pas d'essoufflements, j'ai même lu certains chapitres en apnée.

J'étais figée, inquiète, intriguée, terrifiée.

Quelques scènes de tortures (soit dit en passant, très bien décrites et exploitées), m'ont fait serrer les dents et les poings.

Et quel retournement de situation, je m'y suis laissée prendre, je n'ai rien vu venir.

Extraordinaire, un régal à l'état pur, un pied d'enfer.

Donc un grand merci pour ce moment de lecture et surtout pour cette jolie découverte.

Un seul mot suffit pour vous dire de vous procurer ce livre

FONCEZ

Une lecture coup de cœur pour moi ce soir ! Mais quel plaisir j'ai eu en lisant cet ouvrage d'une puissance et d'une sauvagerie extrême. C'est une lecture idéale pour une bonne soirée d'horreur. Je parle en terme de ressenti, car c'est un détail important lorsque l'on découvre une histoire. Je suis entré dans cette ambiance tellement oppressante dès le début que j'en ai eu des frissons.

Je préfère vous prévenir, âmes sensibles s'abstenir avec ce roman car vous n'allez pas pouvoir supporter ce qu'il s'y passe et surtout ce qu'il s'en dégage. J'ai un côté très sombre, et il a été merveilleusement contenté avec cette pépite que je définirai purement et simplement de « monstrueusement perverse et sadique » dans son entièreté.

Ici il n'y a aucun répit possible pour les victimes autant sur le niveau physique que psychologique. Il y a plusieurs personnages dans cette œuvre cauchemardesque, mais de mon point de vue c'est Constance qui est surtout mise sous les feux des projecteurs. Jusqu'au bout j'ai prié intérieurement pour qu'elle puisse s'en sortir indemne, mais je ne m'attendais tellement pas à ce retournement de situation en lisant l'épilogue. C'est vraiment incroyablement fou !

Je salue la plume de l'auteur qui est aussi incisive qu'elle peut être tranchante et précise dans la manière de tourner les phrases ou de décrire les endroits avec un souci du détail très précis et visuellement étonnante. Je me serai vraiment cru en train de regarder un film d'horreur sous un plaid avec du pop-corn entre les mains complètement embarqué et hypnotisé par ce qui se déroulait devant mes yeux.

Le rythme est soutenu et équilibré avec cet appel « d'urgence » qui fait que je pouvais dégommer un chapitre entier avec cette sensation de « souffle coupé ». J'étais en tétanie, en inquiétude face aux événements.

La construction de la base de cet ouvrage est minutieusement travaillée avec des bonds dans le passé, où l'auteur m'a régalé en nous dévoilant certains détails qui font que le puzzle s'imbrique de lui-même, maintenant encore et encore ce suspense et cette horreur bestiale jusqu'au final sans s'essouffler une seule seconde.

Le niveau de cruauté et de non-empathie dans ce livre, est le plus élevé que j'ai pu lire jusqu'à aujourd'hui. Les descriptions des tortures, des odeurs pestilentielles, des émotions telle que la peur, le dégoût, la peur de mourir, la douleur sont clairement retranscrites avec une force mystique que je ne saurai décrire. J'avais vraiment cette impression de sentir la puanteur, l'humidité, l'odeur de renfermé d'une vieille maison abandonnée. Que dire de plus honnêtement ? C'est une véritable réussite autant dans le fond que dans la forme, car il y a réellement un lien et un fil rouge conducteur entre les bourreaux et les victimes qui sont reliés à une seule et même révélation.

Il y a une notion « d'effet papillon » dans cette histoire, j'entends par là qu'il suffit d'un choix, d'une décision ou d'un seul détail pour que tout s'écroule et finisse en bain de sang. Dans « Cave Beastiam » c'est ce qui est dénoncé selon moi, il a suffit d'un seul événement pour que le destin de plusieurs personnes soit scellé à tout jamais. Je vous conseille fortement ce livre, surtout si vous aimez ce genre littéraire et surtout si vous aimez être surpris. Parce-que au début je pensais tout bêtement que le dicton « au mauvais endroit, au mauvais moment » était la définition même de cet ouvrage, sauf qu'en réalité je me suis royalement trompé.

Je tiens à remercier l auteur pour sa confiance en me confiant son dernier bébé en SP via simplement.pro.

C est le troisième livre que j' ai la chance de lire de l auteur. J ai déjà lu l internat et Clémence et j avais déjà bien accroché au style et l imaginaire de l auteur.

Nous avons ici plusieurs personnages avec deux pans d histoires qui se passent sur des années différentes.

Un homme un peu effrayé qui demande de l aide auprès d un ancien frère d armes et un mini bus avec 5 occupants pris en otage.

Je suis allée de surprise en surprise. L auteur semble parsemer des indices puis finalement ce ne sont que des leurres. Il prend plaisir à nous faire tourner en rond avec Constance et Gladys surtout. Mais les autres protagonistes ne sont pas en reste.

Une plongée dans l horreur, au delà de ce qu on peut imaginer, juste parce qu ils semblaient être là au mauvais moment. Mais quelles sont les faces cachées de chacun d entre eux ?

Si vous voulez tout savoir, n hésitez pas pas à vous laisser entraîner par cette histoire, digne d une bonne soirée d Halloween 🎃🎃

Un style addictif et une écriture fluide. Frissons garantis pour cette nouvelle histoire de Ted Schweik qui semble surenchérir dans le monde de l angoisse.

Ma prochaine lecture, qui m attend déjà sagement, sera l héritage des maudits

Belles lectures 🎃🎃🎃🎃🎃