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Commentaires de livres faits par cdv25

Extraits de livres par cdv25

Commentaires de livres appréciés par cdv25

Extraits de livres appréciés par cdv25

date : 25-03-2017
- Pssst… Pssst… m’interpelle une voix derrière moi.
Sa voix. Je fais semblant de ne rien entendre et continue de noter.
– Pssst… insiste Lewitt avant de carrément me tapoter sur l’épaule.
– Quoi ? lancé-je exaspérée.
– Excuse-moi de te déranger, Blanche-Neige, me chuchote-t-il à l’oreille en se penchant vers moi, j’aurais voulu savoir comment on fait pour se retrouver avec les plongeurs. Parce que nettoyer la plage, ça va aller, les travaux d’intérêt général j’ai déjà donné…
« Blanche-Neige ». Parfait. Hilarant.
J’imagine que cette plaisanterie, digne d’un gamin de 6 ans, vise à me faire remarquer, au cas où je l’ignorerais, que je suis vraiment, vraiment très brune, et que j’ai la peau vraiment, vraiment très pâle.
– On se montre suffisamment responsable pour arriver à l’heure en réunion, pesté-je à voix basse. On ne se pointe pas sur l’île à la dernière minute mais au moins vingt-quatre heures avant pour prendre ses marques. On essaye d’avoir un casier judiciaire clean. Ah, j’oubliais ! On passe son diplôme de plongée sous-marine, niveau 2 minimum. Pour l'encadrement de mineurs, c'est mieux.
– Je sors à peine de taule, concède-t-il d’un ton narquois, mais j’ai un diplôme, niveau 3. D’après toi, ce sera assez pour faire oublier mes crimes passés ?
– Il a son diplôme… marmonné-je pour moi-même.
À quoi je m’attendais ? Il a probablement aussi son permis moto, bateau, hélicoptère, et monte à cru des chevaux sauvages au soleil couchant.
– On peut savoir ce que tu marmonnes dans ta barbe ?
– Tu vas te taire, oui ? m’impatienté-je. J’essaye de suivre !
– Très aimable, murmure-t-il avec une ironie qu’il doit penser irrésistible. C’est pas Blanche-Neige que j’aurais dû t’appeler, c’est Grincheux.
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
Quelques valises arrivent et je les regarde défiler sous mes yeux comme si c’était un manège. Au bout de quelques minutes ma valise apparaît. Lorsqu’elle arrive à ma hauteur, j’attrape la poignée et la tire vers moi avec difficulté puis je vois une main qui l’attrape à son tour et me la retire du tapis. Je me tourne et vois un homme brun en costume qui me sourit.
– Merci, dis-je tout bas.
– De rien mademoiselle, me dit-il avec un accent américain.
Merde, il est en train de me fixer !
Le visage d’Adam me revient en tête, ce qui est automatiquement suivi d’une douleur atroce, je me concentre pour ne pas éclater en sanglots devant cet homme que je ne connais pas.
– Vous n’avez pas l’air bien, je peux vous aider ?
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 17-03-2017
– Je crois que vous avez appuyé sur l’arrêt d’urgence, me dit-il d’un ton calme, d’une voix grave et chaude.
– Oh, mon Dieu !

Je me retourne, constate qu’en effet, le bouton scintille d’un rouge vif. Alors que je m’apprête à annuler l’arrêt, sa main se pose sur mon poignet pour me stopper dans mon élan. Je perçois avec acuité la chaleur qui se dégage de sa paume, chaleur qui parcourt tout mon corps, jusqu’au creux de mon ventre. Je me tourne vers lui, interrogative, et suis de nouveau happée par le magnétisme qui se dégage de cet homme. Mon cœur tressaute, cabriole : il se tient vraiment près de moi. Très près. Trop près. Je peux sentir des effluves de son parfum, des notes de citron et de verveine, je crois bien, mêlées à une odeur plus masculine, virile. Tout en plissant les yeux et avec un sourire malicieux, il me dit :

– Si j’étais vous, avant de relancer l’ascenseur, je réajusterais les boutons de mon chemisier correctement.

Il lâche mon poignet et me désigne mon haut.

Je ne comprends pas tout de suite ce qu’il me dit. Décidément… Je reste hypnotisée par son visage si gracieux quelques instants – une éternité ? – puis mon regard descend vérifier que c’est une blague.

Hein, c’est une blague ? Ça ne peut qu’être une blague !

Sans réfléchir, je fourre mes affaires dans les mains de l’homme qui me regarde d’un air indéchiffrable.

Ni une ni deux, je déboutonne mon chemisier, l’ajuste et le reboutonne aussitôt. Puis je réalise que je viens d’offrir une vue pour le moins explicite à un inconnu. Je relève lentement les yeux de mon vêtement pendant que mes joues s’enflamment et croise un regard amusé. L’homme que j’ai encombré de mes affaires laisse échapper un petit rire en reculant. Un petit rire enchanteur, communicatif, qui résonne entre nous et qui a, outre le fait de me toucher en plein cœur, le pouvoir de me faire sourire moi aussi.

– Oh ! Je suis désolée ! Je… n’ai pas réfléchi.

Et le record du nombre de Oh stupides prononcés aujourd’hui revient à… Eva Scott !

– Pas de problème, répond-il d’une voix rauque.
– Euh… si, quand même !
– Je vous assure, tout va bien, insiste-t-il en me tendant mes affaires. J’ai vu pire, croyez-moi.
Avez vous apprécié cet extrait ? +10
Soudain, comme par magie, un morceau de jazz parvient à nos oreilles. Le son est d’une telle qualité que si je fermais les yeux, je me croirais dans une salle de concert. Matthew se lève de son siège et me tend la main.
Oh mon Dieu, il m’invite à danser ? Ma dernière danse doit dater du bal de fin d’études du lycée...
Nous ondulons sur au moins dix morceaux, sans interruption. C’est divin et je ne veux pas que ça s’arrête. Les mains puissantes de Matthew guident le mouvement et mes gestes sont fluides. J’achève de me détendre, je me sens gracieuse. Il me caresse la taille, sans pour autant exprimer aucun désir grossier ou vulgaire. Cela dit, mon excitation ne fait que croître. Le frisson qui s’empare de mon corps me réjouit autant qu’il m’effraie. Jamais je n’ai été attirée comme ça par un homme. J’en étais même venue à penser que quelque chose clochait chez moi, que je n’étais pas destinée à connaître un désir aussi doux.
Matthew sent que je me détends et c’est seulement alors qu’il pose pour la première fois ses lèvres sur les miennes. Personne ne m’a encore jamais embrassée comme ça, c’est à ce point passionné que la tête me tourne et je me sens presque partir.
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date : 13-03-2017
Je suis à deux doigts d’arracher la chemise dans laquelle je flotte pour la lui jeter au visage. Mais ça voudrait dire être quasi nue devant lui… et je préfère éviter.

Je me contente donc de lui lancer mon regard le plus méprisant, celui qui vous scanne des pieds à la tête et vous déstabilise… Celui que j’utilise pour l’infâme Jonathan, l’élève le plus rebelle de ma classe, qui a failli tuer Black et Decker, nos poissons rouges, mascottes des grandes sections…

Oui, je le mate de haut en bas, dédaigneuse, et…

Non… Le salaud !

Mon souffle se bloque dans ma poitrine alors que je remarque son alliance, que je désigne d’un index tremblant.

– De mieux en mieux. Vous êtes marié !

Je ne peux détourner les yeux de cet anneau en or, bien voyant, bien brillant.

– Qu’est-ce que…, réplique-t-il, interloqué.

Mais il s’interrompt brusquement et blêmit.

– Merde.

Ses prunelles s’agrandissent. Il s’approche, attrape ma main, et là, horreur, je l’aperçois. L’alliance à mon doigt. Énorme, kitsch et clinquante.

– C’est impossible !

Ma voix n’est qu’un filet et je suis à deux doigts de tomber dans les pommes. Avant que ça ne se produise, je m’affale dans le fauteuil qui m’a presque brisé l’orteil, alors qu’il fait les cent pas dans la chambre, comme un lion en cage.

– Je n’y crois pas ! renchérit-il en serrant les poings. Dans quoi vous m’avez embarqué ? Vous avez tout manigancé, ou quoi ?

Retrouvant instantanément mes forces, je me lève d’un bond, puis me poste devant lui pour le forcer à me faire face.

– Dites donc ! Dans quoi vous, vous m’avez embarquée ?

Il ouvre la bouche pour répondre, mais je le stoppe d’un geste de la main.

Car soudain, ça fuse dans mon esprit…
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Le taxi me dépose face à l’entrée du Palace. Je pénètre dans les lieux et reste immobile un moment, face aux portes de l’ascenseur, avant de me décider à appuyer sur le bouton. J’arrive devant la chambre 18, et je me demande ce que je fais là. Je suis stupide de jouer avec le feu. Je sais que cet homme m’attire, et je fonce tout droit dans le piège. Je fixe le bois verni de la porte, et prends plusieurs grosses inspirations. Je frappe deux petits coups et espère presque qu’il ne les entendra pas. Quelques secondes plus tard, il apparaît devant moi, mon cœur se fige dans ma poitrine. Je ne peux détacher mes yeux de son magnifique sourire. Il me dévisage aussi, puis me fait signe d’entrer dans sa chambre, mais je reste immobile.
Respire, respire…
Mon Dieu ! Je suis à la limite de l’arrêt cardiaque, il faut que je me ressaisisse. Mes mains deviennent moites et mes jambes flageolent. Il est superbe dans son costume gris. Sa chemise blanche fait ressortir sa peau mate.
Ça devrait être puni par la loi, le fait d’être aussi beau, pensé-je en déglutissant avec difficulté.
Je dois avoir l’air d’une cruche à le dévorer ainsi des yeux, avec limite un filet de bave au coin de la lèvre. Je secoue la tête pour redescendre sur terre et lance d’une voix un peu trop aiguë à mon goût :
– Bonsoir… J’espère que je ne vous dérange pas…
– Pas du tout, entrez ! dit-il en reculant pour me laisser passer.
– Non, je vais rester ici. Je suis pressée, me dégonflé-je à la vue des deux petites fossettes qui creusent ses joues.
– Entrez, s’il vous plaît. Je ne vais pas payer une prostituée au milieu du couloir d’un grand hôtel ! s’agace-t-il.
Voilà la douche froide dont j’avais besoin… Quel connard ! Je redresse les épaules et le toise du regard le plus mauvais dont je suis capable avant de grogner :
– Une petite pipe, vite fait bien fait, avec une pute dans ce même hôtel ne vous dérangeait pourtant pas !
– Je n’ai pas de temps à perdre, veuillez entrer ! m’ordonne-t-il d’un ton sec, le regard sombre.
Je redresse le menton, croise les bras, et lui lance sur un ton provocant :
– Et si je refuse, vous allez me faire quoi ?
– À vous, rien, mais je m’offrirai les services d’une autre avec votre argent ! Revenez me voir quand vous aurez fini votre petit caprice !
Il me claque la porte au nez. Je reste sans voix, la bouche grande ouverte. Je n’en reviens pas qu’il ait osé me faire ça !
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date : 28-02-2017
La sublime blonde m'accorde à nouveau toute son attention. L'intensité du vert de ses yeux me secoue, incroyable, hypnotique.

– Vous êtes ?
– Axel Evans, enchanté, mademoiselle Logan.
– Humm... Encore un des sbires de mon père ? demande-t-elle d'un air dédaigneux.
– Je n'ai rien à voir avec lui, mademoiselle.
– Alors vous commencez à m'intéresser !
– Tant mieux... Un verre ? Ailleurs ?
– Je suis désolée, ce n'est pas dans mes habitudes de...

Au moment où Sarah Logan essaie de m'éconduire poliment, son père lui adresse un signe de la main, l'invitant à le rejoindre au milieu d'un groupe d'hommes d'affaires.

Elle regarde derrière elle en direction de ses gardes du corps. Elle fronce les sourcils, serre les mâchoires, fait la grimace et me dit :

– Vous savez quoi ? Trouvez un moyen de me sortir de l'arène, de me libérer de mes chaînes, et je vous suis où vous voulez !
– C'est comme si c'était fait ! Attendez juste cinq petites minutes, Sarah, mais vous devriez ôter vos talons !
– Oh ? Et pourquoi donc ?
– Parce que nous allons courir !

Elle range lentement son mobile dans sa pochette puis se baisse jusqu'à ses chevilles délicates, relevant un pan de sa robe, sans me quitter des yeux, et enlève ses escarpins. Provocante, aguicheuse, magnifique, cette vengeance va s'avérer bien plus douce et agréable que prévu.

Une sirène retentit, les lumières s'éteignent, les gens crient, la foule s'agite, la fourmilière a reçu son coup de pied, les insectes se précipitent vers les issues de secours. Moi, j'ai saisi la taille de celle par qui le scandale va arriver, et elle est déjà sur le siège passager de ma voiture lorsque je démarre en trombe, sans que les hommes de son père n'aient le temps de s'apercevoir de sa disparition.

Et ce n’est que le début, Clifford Logan, tu n’as encore rien vu…
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Soudain, comme par magie, un morceau de jazz parvient à nos oreilles. Le son est d’une telle qualité que si je fermais les yeux, je me croirais dans une salle de concert. Matthew se lève de son siège et me tend la main.

Oh mon Dieu, il m’invite à danser ? Ma dernière danse doit dater du bal de fin d’études du lycée...

Nous ondulons sur au moins dix morceaux, sans interruption. C’est divin et je ne veux pas que ça s’arrête. Les mains puissantes de Matthew guident le mouvement et mes gestes sont fluides. J’achève de me détendre, je me sens gracieuse. Il me caresse la taille, sans pour autant exprimer aucun désir grossier ou vulgaire. Cela dit, mon excitation ne fait que croître. Le frisson qui s’empare de mon corps me réjouit autant qu’il m’effraie. Jamais je n’ai été attirée comme ça par un homme. J’en étais même venue à penser que quelque chose clochait chez moi, que je n’étais pas destinée à connaître un désir aussi doux.

Matthew sent que je me détends et c’est seulement alors qu’il pose pour la première fois ses lèvres sur les miennes. Personne ne m’a encore jamais embrassée comme ça, c’est à ce point passionné que la tête me tourne et je me sens presque partir.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Au sortir de la douche, je manque de lâcher ma serviette : à quelques mètres de moi, un type est en train de fouiller dans mes placards ! Il vient d’en sortir un T-shirt de metal orné d’un motard à tête de mort et le tourne dans tous les sens comme pour comprendre sous quel angle on apprécie le mieux le dessin. Il n’est pas gêné, cet électricien !

Je noue ma serviette comme je peux et me plante au milieu de la chambre.

– Tout va bien ? Vous cherchez quelque chose de précis ? Vous voulez peut-être que je vous montre où sont mes culottes ?

Le type se retourne lentement.

Waouh, canon, l’électricien !

Plus que ça, même ! Un des plus beaux spécimens masculins qu’il m’ait été donné de voir en chair et en muscles. La première chose que je remarque, ce sont ses yeux, d’un bleu limpide dans lesquels je manque immédiatement de sombrer. Je fais un pas en arrière, comme pour échapper à leur emprise, mais c’est son visage qui me coupe le souffle. Un nez fin, des lèvres pulpeuses, des traits magnifiquement dessinées à faire pâlir de jalousie toute une agence de mannequins. Et puis, il y a le reste. Une chevelure brune, très sombre, dans le genre tignasse bouclée ébouriffée qui lui donne un charme fou. Et ce jean brut, très près du corps associé à un T-shirt noir carrément moulant qui révèle une musculature d’athlète. J’ignorais que ce genre d’électricien existait. Est-ce qu’il vient d’une société spéciale ?

Il me reluque, là ou quoi ?

– Le ventilateur n’est pas ici, mais là-haut, c’est ce que vous êtes censé réparer, je crois !

La phrase claque plus sèchement qu’une gifle. Le ton méprisant que j’ai utilisé me surprend moi-même. Tout à fait l’adolescente capricieuse et prétentieuse habituée à donner des ordres à ceux qu’elle considère comme le petit personnel. D’ailleurs, l’électricien est fou de rage.

– Tu te prends pour qui ? lâche-t-il.

Sa voix grave, légèrement cassée, fait vibrer quelque chose au plus profond de moi.

– Sortez de ma chambre, monsieur ! ordonné-je.

À ce moment-là, Benjamin déboule en poussant des cris de joie exubérants, suivi de près par Wolf qui aboie joyeusement, lui aussi. Mon frère a mis son T-shirt de dinosaure préféré, celui qu’il ne porte que pour les grandes occasions, et il se jette dans les bras du malotru avec la rapidité d’un vélociraptor.

– Zach ! Tu es enfin arrivé ! crie-t-il tout en couvrant le jeune homme d’une tempête de bisous sonores.

Zach ? Comment ça Zach ?
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date : 08-02-2017
– Je dérange ? me demande un type sur le trottoir.

Sa voix profonde me fait sursauter.

– Si tu veux la place, je ne pars pas, j’attends quelqu’un… me justifié-je machinalement sans le regarder.
– Oui, moi.
– Pardon ?

Cette fois, c’est son regard sombre qui me fait frémir quand je le croise enfin. Ses yeux noirs, leur intensité et le fait qu’ils appartiennent au plus beau visage que j’aie jamais vu. Plus viril, plus animal, tu meurs.

– C’est moi que tu attends, répète-t-il sans sourire.
– Oh, le mec du covoiturage ! Oui, bien sûr. Je t’avais presque oublié. Enfin, je n’allais pas partir sans toi, hein ? Désolée, je parle trop. Et je réfléchis après. D’habitude je parle toute seule, du coup, je ne saoule que moi. Mais on me prend pour une folle. Ce qui n’est pas ton cas, n’est-ce pas ? Haha ! Bref, salut…

J’ouvre enfin la portière pour sortir de la voiture et arrêter de me ridiculiser. Je lui tends la main en essayant de me présenter.

– Je m’appelle Solveig Stone, deuxième prénom « Touteseule », âge 25 et… je ne sais pas du tout pourquoi je te dis ça…
– Parce que tu parles trop et sans réfléchir. Tu viens de le dire.

Aucune expression sur son visage. Aucune émotion au fond de son regard ébène, si ce n’est une étrange lueur qui me déstabilise. Seuls ses sourcils froncés semblent vouloir dire quelque chose. Mais quoi ?
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J’aperçois une silhouette dans le canapé voisin, un homme dont je vois juste les bras et les jambes émerger, son visage étant caché par les oreilles du siège. Je m’avance et je m’apprête à poser mon plateau sur la table basse. Par politesse, je me tourne vers mon voisin pour lui adresser un petit bonjour de la tête, et, de surprise, je manque de renverser mon plateau sur le sol. Car je le reconnais immédiatement malgré la paire de Ray-Ban Aviator qui masque ses yeux et la casquette qui recouvre ses cheveux.

C’est Ethan Russell lui-même, un cookie au chocolat à demi entamé dans une main, un verre de jus pressé dans l’autre. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine, je tente de rester calme malgré le trouble qui s’empare de moi. Il a l’air aussi surpris que moi, en fait, et affiche la tête d’un enfant pris la main dans le pot de confiture. Il repose son demi-cookie, essuie sa bouche avec une serviette et s’exclame, théâtral :

– Mademoiselle Blondel !
– Soline, réponds-je en rougissant. Que faites-vous ici, Ethan ?
– Je répète ma prochaine scène avec un cookie, répond-il très sérieusement.
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date : 13-01-2017
– T’es vraiment…
– Un mec adorable ? Inoubliable ? Intrigant ? Excitant ?

J’éclate de rire, incapable de m’en empêcher.

– Mais t’as fini ! T’en as zappé plein, je t’assure ! Comme impossible, par exemple.

Nevio secoue la tête comme s’il réfléchissait et j’ai l’envie un peu folle de caresser ses cheveux... ou de tirer dessus, au choix ! Ce qui est mortellement stupide et formellement interdit !

Interdit est à ajouter à impossible, souviens-t'en, ça vaudra mieux…

Si dans le métro l’agitation, le regard des gens, la gêne… tout ça me tenait loin de préoccupations plus prosaïques, je sens maintenant parfaitement sa musculature sous mes cuisses et mes mains. Tout comme la chaleur qui émane de lui ou son parfum dans son cou quand il m’a fait chuter en avant. La situation est bizarre, inédite, mais elle ne réussit pas à elle seule à éclipser le léger trouble que je tente d’ignorer. Surtout ses mains qui en ont profité pour glisser vers mes fesses. Genre vraiment, vraiment proches…
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– Je sais pourquoi je suis là, dit Bruce en plongeant son regard dans mes yeux. Je sais très bien ce dont j’ai envie. Mais toi, Nina ? De quoi as-tu envie ?

Il a chuchoté ces derniers mots qui se perdent dans la musique. La pression de ses mains sur mes reins s’est légèrement accentuée. Un mouvement précis pour un message très clair : il a envie de moi. La petite voix dans ma tête se réveille enfin pour me rappeler que je ne devrais sans doute pas être là. Bruce est témoin, je suis flic. Bruce est riche, pas moi.

Bruce a envie de moi et j’ai envie de lui.

Je chuchote à mon tour :

– Je ne sais pas ce que je fais là, mais si tu ne m’embrasses pas maintenant, je vais me rappeler que je dois te fuir.

Il m’attrape par le menton et je vois une ombre passer dans ses yeux.

– Je ne veux pas que tu me fuies, Nina. S’il te plaît.
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date : 03-01-2017
– On est dans deux écuries concurrentes, ce qui arrive là ne se reproduira jamais.
– Jamais… entendu.
Ses dents viennent se poser sur le lobe de mon oreille, un frisson me parcourt, électrique.
– Une fois, une seule fois, balbutié-je, en me cambrant brutalement. Et personne ne doit le savoir.
– Une fois… personne… d’accord, acquiesce-t-il, sans même prendre le temps de m’écouter.
– Je suis sérieuse !
Il consent à me regarder dans les yeux, les mains toujours entremêlées avec les miennes.
– Ce qui se passe à Melbourne reste à Melbourne, c’est ça ?
– C’est exactement ça, fais-je, soulagée.
– Parfait, déclare-t-il, avant de m’embrasser de nouveau dans le creux de mon cou.
– J’adore Melbourne, gémis-je.
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Ses doigts volent d’un bouton à l’autre sans que nos yeux se quittent un instant. À mesure que sa peau apparaît, dévoilée par le tissu entrouvert, je sens la fièvre monter. Je mordille ma lèvre alors qu’il écarte les deux pans avec une lenteur volontaire. Il s’amuse à me torturer, le sourire en coin – et franchement ravageur ! Sur une brusque impulsion, je repousse ses mains et fais moi-même glisser sa chemise sur ses larges épaules. Sa musculature dessinée par le sport apparaît, me tirant un petit soupir d’admiration, ce qui ne risque pas d’arranger son ego.

– Wow ! lâché-je.
– Je te l’avais dit, frime-t-il dans un murmure.

Son regard de braise me donne des frissons, mais je pose un index sur ses lèvres charnues, si scandaleusement parfaites.

– Sois beau et tais-toi !
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
date : 13-12-2016
– On est dans deux écuries concurrentes, ce qui arrive là ne se reproduira jamais.
– Jamais… entendu.

Ses dents viennent se poser sur le lobe de mon oreille, un frisson me parcourt, électrique.

– Une fois, une seule fois, balbutié-je, en me cambrant brutalement. Et personne ne doit le savoir.
– Une fois… personne… d’accord, acquiesce-t-il, sans même prendre le temps de m’écouter.
– Je suis sérieuse !

Il consent à me regarder dans les yeux, les mains toujours entremêlées avec les miennes.

– Ce qui se passe à Melbourne reste à Melbourne, c’est ça ?
– C’est exactement ça, fais-je, soulagée.
– Parfait, déclare-t-il, avant de m’embrasser de nouveau dans le creux de mon cou.
– J’adore Melbourne, gémis-je.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
– Vous ne comptez pas me faciliter la tâche, hein ? souffle-t-il, alors que la même lueur que ce matin traverse ses yeux brillants.
– Je ne suis pas ce genre de filles.
– Ça tombe bien, je n’aime pas ce genre de filles.
Un ange passe entre nous. Tout mon corps est en émoi. Ses regards, ses sourires, la manière dont il s’adresse à moi, tout me trouble. Je me noie dans ses yeux, puis capitule avant de faire une connerie.
– Alors j’accepte. Merci, fais-je en tendant la main.
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date : 01-12-2016
Paul interrompt un instant notre baiser, son souffle est court tandis qu’il fait glisser ses doigts sur mon épaule nue, détaille chaque courbe de mon corps moulé par le corset. Je suis au bord de défaillir tant j’ai envie de lui.
Déjà ses doigts habiles s’appliquent à défaire les lacets de mon corset.
– Putain, c’est beau, mais c’est l’enfer ! gronde-t-il. Ils faisaient comment à l’époque ?
– Ils prenaient leur temps, dis-je en l’aidant.
– On n’a pas le temps, souffle-t-il, on est dans une loge !
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
date : 24-11-2016
– Tu veux que j’aille lui casser la figure ?

Je risque un œil par-dessus le bord du mouchoir. Il a l’air mortellement sérieux. Et dangereux. Le tissu se froisse sous mes doigts.

Je ne le connais pas, après tout. Qui me dit que je n’ai pas affaire à un gangster ? Et je suis seule avec lui…

Je resserre la couverture autour de mes épaules et je me tasse contre la vitre. Orion secoue la tête. Son visage se détend en un franc sourire tandis que je me traite mentalement de paranoïaque.

– Ne t’inquiète pas, ma belle, lance-t-il, insistant sur les derniers mots avec un sourire en coin. Je rugis mais ne mords pas. Mes petites sœurs sont plus dangereuses que moi !
– Je t’ai déjà dit d’arrêter avec les surnoms ! lui rappelé-je. Je ne suis pas « ta » belle, ni celle de personne !
– À tes ordres, fiera ! répond-il, narquois.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
Un chien aboie tout à côté de moi, me ramenant brusquement à la réalité. Un énorme labrador me fonce dessus, la langue pendante. Un chien errant ? Enragé ? Je pousse un cri avant de monter précipitamment sur le banc, faisant voler mes affaires de dessin qui retombent sur le sol autour de moi. Le chien s’arrête près du banc pour fouiller dans l’herbe, y trouve un petit ballon et repart aussi vite qu’il est venu, me laissant le cœur battant, les cheveux emmêlés et les joues en feu.

— Excusez-moi ! Nous ne voulions pas vous effrayer.

Je me tourne vers la voix. Un homme se tient à côté de moi, je ne l’ai pas vu arriver, tout occupée à m’assurer que le chien allait bien me laisser tranquille.

Mais mes mots restent coincés dans ma gorge, je ne peux détacher mes yeux de mon sauveur. Le jeune homme est d’une beauté à vous foudroyer sur place : les traits réguliers de son visage, ses cheveux châtains, ses vêtements sobres mais élégants soulignent un corps si parfait que j’en ai le souffle coupé.

Je réussis à reprendre mes esprits et marmonne un « tout va bien » au prix d’un effort surhumain. Le maître du chien me sourit :

— Désolé de vous avoir fait peur, il est très gentil, il ne vous aurait fait aucun mal.

Sa voix résonne en moi, jamais je n’ai été aussi subjuguée. Je le regarde s’éloigner, comme hypnotisée, toujours debout sur le banc, en essayant de mémoriser tous les détails de notre rencontre tant sa beauté me semble ne pas être de ce monde.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 27-10-2016
Aaron raccroche et enlève sa chemise trempée : le voilà torse nu. Ah oui !
J’essaie de ne pas trop m’attarder sur ses abdos parfaits. Il faut vraiment que j’éclaircisse la situation.

– Je viens de trouver un job à New York, ça s’est fait très vite alors Kirsten m’a proposé de m’installer chez elle. Elle devait vous prévenir.

Son pouce fait défiler ses messages.

– Gloria vient de m’en informer. Et en effet, j’ai un SMS de Kirsten… Mais je ne consulte jamais mon numéro privé quand je suis en voyage.
– Vous avez raison, ne puis-je m’empêcher de lui répondre, avoir des principes et s’y tenir, ça forge le caractère.

Il me regarde, amusé, quand soudain son premier téléphone se remet à sonner dans la poche de sa veste. Qui est sur mon dos.

C’est fait exprès tous ces appels, juste pour me couper la parole toutes les trente secondes ?

Il avance vers moi et sa main me frôle avant de plonger dans la poche. Je frissonne.

– Vous allez prendre froid, me dit-il d’une voix caressante avant de prendre la communication.

Tu parles, j’ai plutôt un coup de chaud.
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« On nous regarde, je le sens, je le sais et je me sens puissante, un sex-appeal irrésistible. J’ai toute l’attention de l’homme le plus convoité du club et lui n’en a que pour moi. Sa bouche est toute proche de mon visage, son souffle me caresse, puis, d’un coup, il passe un bras autour de ma taille et m’attire contre lui. De son autre main, Jez prend la mienne qu’il maintient prisonnière, relevée, contre son épaule.
Je suspends ma respiration, entrouvre les lèvres et lève le visage vers le sien. Il y avait longtemps que je n’avais pas vécu un moment aussi chaud avec un homme. Il me presse contre lui, encore plus, et sa bouche se colle à mon oreille alors qu’il fait onduler son bassin contre le mien.
– Tu es en train de jouer ou tu me cherches vraiment ? me murmure-t-il de sa voix grave qui porte sans peine.
Mon corps se couvre instantanément de chair de poule et, comme ma peau est très découverte dans cette robe, il ne manque pas de relever l’effet qu’il a sur moi.
– Je veux bien jouer, continue-t-il en faisant courir la pointe de sa langue sur le lobe de mon oreille.
J’émets un gémissement dont il sent la vibration contre lui. Et nous continuons de tanguer, son bras qui m’enserre toujours, ses lèvres près de mon visage, ma main libre posée sur son torse, le bout de mes ongles jouant avec sa peau dans l’encolure. Nos hanches sont soudées et nous nous balançons d’un même mouvement.
– Je ne te cherche pas, lui dis-je en me hissant un peu sur la pointe des pieds pour me faire entendre. Tout vient à moi, ce soir. Je sens que tout est possible. Pas toi ?
Nos regards s’accrochent. Dans les yeux de Jez, un désir sans équivoque s’embrase. Il ne pourrait me dévisager de manière plus sexuellement explicite. Les secondes passent. Une, deux, trois, quatre, c’est long mais c’est ce qui rend le moment plus puissant encore, quand il dit enfin :
– Oui, tout est possible. »
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– Vous ne comptez pas me faciliter la tâche, hein ? souffle-t-il, alors que la même lueur que ce matin traverse ses yeux brillants.
– Je ne suis pas ce genre de filles.
– Ça tombe bien, je n’aime pas ce genre de filles.
Un ange passe entre nous. Tout mon corps est en émoi. Ses regards, ses sourires, la manière dont il s’adresse à moi, tout me trouble. Je me noie dans ses yeux, puis capitule avant de faire une connerie.
– Alors j’accepte. Merci, fais-je en tendant la main.
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– Vous ne comptez pas me faciliter la tâche, hein ? souffle-t-il, alors que la même lueur que ce matin traverse ses yeux brillants.
– Je ne suis pas ce genre de filles.
– Ça tombe bien, je n’aime pas ce genre de filles.
Un ange passe entre nous. Tout mon corps est en émoi. Ses regards, ses sourires, la manière dont il s’adresse à moi, tout me trouble. Je me noie dans ses yeux, puis capitule avant de faire une connerie.
– Alors j’accepte. Merci, fais-je en tendant la main.
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– Vous ne comptez pas me faciliter la tâche, hein ? souffle-t-il, alors que la même lueur que ce matin traverse ses yeux brillants.
– Je ne suis pas ce genre de filles.
– Ça tombe bien, je n’aime pas ce genre de filles.
Un ange passe entre nous. Tout mon corps est en émoi. Ses regards, ses sourires, la manière dont il s’adresse à moi, tout me trouble. Je me noie dans ses yeux, puis capitule avant de faire une connerie. -Alors j’accepte. Merci, fais-je en tendant la main.
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date : 05-10-2016
– Vous voulez rester ou je vous raccompagne ? me demande-t-il la voix grave.

Me raccompagner ? Le quitter après un baiser pareil ? Non, mais ça va pas ?!

– Restons, murmuré-je.

J’ai l’impression qu’il est soulagé. Serait-il possible qu’un homme comme lui ait pu douter de ma réponse ?

Charlie me prend par la main pour sortir de la voiture. Dans l’ascenseur, il ne la lâche pas. Mieux, il me plaque contre la cabine pour m’embrasser à nouveau. Ses mains dans mon dos, les miennes sur son visage, nous sommes attirés l’un par l’autre comme deux aimants.

Au moment d’entrer dans son appartement, Charlie se fait extrêmement silencieux. L’ambiance entre nous est électrique, magnétique et je ne sais quoi d’autre en -ique. Je sais juste que ma respiration s’accélère à mesure que ses yeux transpercent les miens.

– Alors comme ça, tu penses que je maîtrise tout ?

Ce nouveau passage soudain du « vous » au « tu » me déstabilise. Je suis sûre qu’il l’a fait exprès ! Pour me montrer qu’il contrôle à nouveau la situation. Pour me faire comprendre que c’est lui qui décide des règles. Pour me troubler, me bouleverser, me coller des frissons…

Mais je ne cherche pas à comprendre cette attirance qui nous entraîne l’un vers l’autre. Je déconnecte mon cerveau en voyant Charlie s’approcher de moi comme un félin, le regard déjà lourd de sous-entendus. Est-ce que c’est bien ? Est-ce que c’est mal ? Je n’en fous complètement.
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