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Ce qu'elles disent



Description ajoutée par x-Key 2019-05-27T19:17:13+02:00

Résumé

Colonie mennonite de Manitoba, Bolivie, 2009. Alors que les hommes sont partis à la ville, huit femmes – grands-mères, mères et jeunes filles – tiennent une réunion secrète dans un grenier à foin. Depuis quatre ans, nombre d’entre elles sont retrouvées, à l’aube, inconscientes, rouées de coups et violées. Pour ces chrétiens baptistes qui vivent coupés du monde, l’explication est évidente, c’est le diable qui est à l’œuvre. Mais les femmes, elles, le savent : elles sont victimes de la folie des hommes. Elles ont quarante-huit heures pour reprendre leur destin en main. Quarante-huit heures pour parler de ce qu’elles ont vécu, et de ce qu’elles veulent désormais vivre. Analphabètes, elles parlent un obscur dialecte, et ignorent tout du monde extérieur. Pourtant, au fil des pages de ce roman qui retranscrit les minutes de leur assemblée, leurs questions, leur rage, leurs aspirations se révèlent être celles de toutes les femmes.

Inspiré d’un fait divers réel, Ce qu’elles disent est un roman éblouissant sur la possibilité pour les femmes de s’affranchir ensemble de ce qui les entrave.

(Source : Buchet Castel)

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Classement en biblio - 24 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par BooksFan-ny 2019-11-30T23:25:31+01:00

Le temps guérira nos cœurs meurtris, dit-elle. Notre but est d'assurer notre liberté et notre sécurité, et ce sont les hommes qui nous empêchent de l'atteindre.

Mais pas tous les hommes, dit Mariche.

Ona précise : Peut-être pas tous hommes, mais une idéologie pernicieuse qu'on a laissée s'enraciner dans leur cœur et leur esprit.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Fanfan_Do 2023-11-01T11:06:36+01:00
Lu aussi

Depuis 2005, des filles et des femmes de la colonie mennonite de Molotschna ont été violées, y compris une petite fille de 3 ans - par des fantômes ou par Satan d'après les hommes - après avoir été rendues inconscientes par des substances, et cela à cause de péchés qu'elles auraient commis. Évidemment, quand les femmes sont violées, c'est toujours de leur faute. Mais bien sûr, les agresseurs étaient des proches. Et pendant que les agresseurs sont en prison, et avant qu'ils ne soient libérés sous caution, les femmes se réunissent pour décider de ce qu'elles doivent faire pour se protéger, elles et leurs filles, puisque les hommes sont LE danger.

C'est une histoire violente, pourtant August Epp, le narrateur ne manque pas d'humour dans son récit, ou plutôt de dérision envers lui-même. Il nous parle d'abord de lui, et ce qu'il dit est très étrange. Il vient de ce monde en dehors du monde : les mennonites. Il avait été banni, il est revenu. Il est là pour retranscrire les témoignages de ces femmes qui ne savent ni lire ni écrire. Celles-ci ont trois options quant à ce qui leur est arrivé :

1. Ne rien faire

2. Rester et se battre

3. Partir

La première option consiste à pardonner à leurs agresseurs, ce qui leur assurera leur place au paradis. Si elles refusent, elles devront partir. Décidément, les religions n'aiment vraiment pas les femmes…

On assiste à un débat philosophique entre ces femmes, sur le pardon et Dieu, le salut de l'âme et le désir de vengeance, l'amour et la compassion, la peur de l'excommunication. Elles se questionnent sur ce qu'est la liberté, ce qu'elles sont réellement, la position qu'elles occupent dans leur micro société coupée du monde moderne, le respect qu'on leur refuse, la domination des hommes.

C'est choquant de penser que dans une toute petite communauté où la religion et la crainte de Dieu sont prédominantes, où tout le monde se connait, une chose pareille ait pu se produire. Pourtant l'autrice, elle-même issue d'une communauté mennonite, s'est inspirée d'une histoire vraie, d'un événement arrivé dans une colonie mennonite de Bolivie.

Le débat des sans-voix, celles qu'on laisse dans l'ignorance du monde dans lequel elles vivent une vie sans joie, qui ne parlent pas sa langue puisqu'elles pratiquent un allemand médiéval, éternellement sous le joug des hommes, ces femmes veulent que leur vie change. Elles veulent changer la société. Elles y veulent une vraie place. Elles décident d'établir un manifeste où elles seront libres de leurs choix, de leur vie. Pourtant il semble toujours y avoir un mur quasi-infranchissable, c'est la crainte de Dieu.

J'ai trouvé ce roman très intéressant. Il nous parle d'un sujet intemporel : il faut éduquer les garçons à respecter les femmes et non pas éduquer les filles à faire attention. Il nous montre que, hélas, les combats des femmes sont à peu près les mêmes partout, dans toutes les sociétés, à différents degrés, mais qu'ils sont bien réels et essentiels pour se faire une place au soleil. Car ce qu'on ne prendra pas, personne ne nous le donnera.

J'ai néanmoins trouvé ces débats un peu longs, car bien que la condition féminine soit primordiale à mes yeux, et que les religions m'intéressent car elles ont forgé les sociétés, sur ce point j'ai trouvé le temps long, car la foi je ne l'ai pas et je n'arrive pas à comprendre cette vénération emplie de crainte qui sert de chemin de vie. C'était cependant passionnant, les débats de ces femmes, avec l'avis masculin (silencieux) d'August, considéré comme un demi-homme par ses semblables, sans doute, entre autre, parce qu'il ne se sert pas de ses poings sur les femmes pour leur imposer le respect.

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Commentaire ajouté par Lenou68 2022-03-27T12:49:37+02:00
Pas apprécié

Un livre dont le thème me paraissait intéressant mais qui est relaté par une personne qui parle au nom des femmes qui ont subi ces violences, et qui ne permet pas bien de suivre la chronologie des évènements.

J'ai trouvé sa construction un peu fouillie, et qui à mon sens, n'a pas su mettre en avant leur ressentis. En effet, le fait que ce soit retranscrit enlève une partie du vécu que je m'attendais à ressentir à sa lecture.

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Commentaire ajouté par FollowTheReader 2021-10-03T22:05:19+02:00
Argent

Chronique de Diana : https://followthereader2016.wordpress.com/2021/10/02/ce-quelles-disent-miriam-toews/

En commençant ce roman je ne savais pas trop comment le sujet allait être traité et surtout comment j’allais gérer les émotions qui découlent de cette lecture. Il m’a d’ailleurs fallu un peu de temps pour poser les mots sur ce récit et faire la différence entre mon ressenti et l’œuvre proposé par l’auteure.

J’ai ressenti beaucoup de malaise mais aussi d’interrogations sur le choix de la thématique de ce récit et puis j’ai cherché et compris que Toews, issu d’un milieu mennonite a probablement voulu donné voix à ces femmes qui n’en ont pas le choix ou ne savent pas qu’elles peuvent le faire. Peut-être une manière de les rendre visible alors qu’elles sont dans une communauté qui les brime, qui les violentes.

C’est extrêmement particulier à lire et difficile de supporter ce qu’elles ont à dire. On parle de viols commis pendant des années sur plus de 100 femmes dont la plus jeune à 3 ans. Ce groupe se réunit dans le but de savoir si elles vont quitter ou pas la communauté et c’est à travers leurs discussions et les échanges qu’elles ont avec August qu’on découvre leur façon de penser et réagir.

Ces discussions donnent de nombreuses réflexions sur la religion, la philosophie et même si ce récit n’est pas écrit dans l’émotion, impossible de rester de marbre.

Je ne sais pas s’il on peut dire que ce récit est féministe mais il pose sur la table le sujet de la condition des femmes dans la société et il pousse à réfléchir. J’en ressors en me disant qu’il y a encore énormément à faire pour que ce genre de choses n’arrivent plus mais est-ce possible, ça c’est un autre sujet.

L’auteure écrit bien mais la construction m’a un peu surprise dans ma lecture. En tout cas je recommande vivement cette lecture.

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Commentaire ajouté par BooksFan-ny 2019-11-30T23:18:52+01:00
Bronze

Ce livre m'a été conseillé par ma bibliothécaire, je n'avais jamais entendu parler de cette communauté. Avant de le commencer, j'y ai d'ailleurs fait quelques recherches, afin d'en savoir un peu plus sur le sujet.

Cette lecture me laisse plus que dubitative : je suis à la fois sidérée par les faits et un peu déçue quant au style d'écriture de l'autrice.

Il n'y a pas de chapitres, seulement quelques séparations, et il est difficile de "couper" la lecture, ce qui m'a paru un peu long par moment.

Quant aux faits (réels !!!), je suis outrée de voir ça encore de nos jours, qu'on dise à ces femmes de pardonner à leurs agresseurs, sous peine d'être jetées de leur communauté et de ne pas avoir leur place au paradis... Voilà pourquoi la religion (quelle qu'elle soit) m'horripile... De rendre la femme coupable de tout et responsable de ce qui lui arrive, juste parce que les hommes en ont décidé ainsi, parce qu'incapables de s'assumer, et de se servir de la religion et de Dieu à leur avantage, ça me rend malade... Voilà pourquoi les hommes m'horripilent également... J'aurais eu envie d'avoir ces femmes en face de moi, de les secouer une par une, et de leur crier : "Mais arrêtez de parler bon sang, arrêtez de vous demander quoi faire. Agissez !!! Révoltez-vous !!!".

J'ai pris l'habitude de lire des livres/romans de tous genres : il y en a que j'ai littéralement adorés, d'autres que j'ai bien aimés, ou un peu moins, ou encore pas du tout. Il y a ceux qui m'ont fait pleurer, rire... ou ceux, comme celui-ci, qui me mettent hors de moi...

Ce livre va rester encré en moi un moment je pense..., même si je suis incapable de dire s'il m'a plu ou non. Je choisis de le placer dans ma liste de bronze, simplement par élimination. Je ne peux pas le mettre dans "pas apprécié" parce que je ne suis pas sûre que ce soit le cas. Je ne peux le mettre non plus dans "lu aussi" parce qu'il est clair qu'il ne peut pas ne pas me laisser un souvenir impérissable...

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Commentaire ajouté par lesparolesenvolent 2019-09-01T10:26:24+02:00
Or

On a déjà entendu parler de la société amish (illustrée par le film « Witness »), mais ici Miriam Toews avec?? "CE QU'ELLES DISENT"??, nous révèle des mœurs anachroniques d’une autre communauté analogue. C’est celle peu renommée en Europe : les mennonites. Venue d'Europe du Nord, elle a été délocalisée à travers le monde ; certains membres arrivés en Bolivie se sont rendus, entre autres, au Canada et notamment dans le Monnitoba. Ce roman marquera vos mémoires quand on sait que ce fait-divers contemporain serait resté sous silence si les autorités locales et officielles étaient restées hors de l’affaire. Le choix d’un narrateur comme A. EPP au parcours atypique, donne du relief à la cause féministe bafouée dans cette société.

RESUME : Canada. Entre 2005 et 2009, un phénomène surprenant. Au sein d’une communauté mennonite de Bolivie, nombre de femmes attribuaient au Diable un phénomène inexplicable. En effet, à leur réveil, elles souffraient de grandes fatigues, de saignements et de traces de violences sur le corps. Alors, la seule explication tangible pour elle, était la main du diable.

Cependant, une nuit, une explication plus rationnelle dissout le mystère divin. Des hommes de la communauté Molotscha ont été pris en flagrant délit d’agressions sur les femmes. Leur modus operandi : par les ouvertures de fenêtres des maisons, ils vaporisaient des gaz anesthésiants destinés au bétail. Alors « droguées », leurs victimes se trouvaient ainsi neutralisées. Vilipendés par des maris ou des frères sous l’emprise de la colère, les agresseurs ont été arrêtés par la police pour être jugés. Alors en attendant leur jugement, une poignée de femmes, victimes courageuses à dénoncer les violences, se réunissent pour aviser de mesures adéquates. Et le temps presse car la collecte pour payer les cautions les hommes promet leur retour imminent. Quel choix vont-elles faire ?

Un témoignage bouleversant d’une société méconnue, sclérosée dans ses mœurs. Sur des principes religieux et des modes de vie archaïques, elle instaure pourtant une certaine sérénité entre ses membres. Certes, le calme règne dans le respect d’un ordre bien établi où les femmes se contentent d’une portion congrue d’humanité et de liberté. Ce livre issu d’une histoire véridique ne laissera personne indifférent.

plus de détails sur le blog :

https://lesparolesenvolent.com/ce-quelles-disent-de-miriam-toews/

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Commentaire ajouté par Saturna 2019-06-19T21:18:59+02:00
Pas apprécié

"Ce qu'elles disent" est l'un des livres qui paraîtra lors de la prochaine rentrée littéraire qui s'annonce encore bien chargée. Parmi tous les titres, le sujet fort de celui-ci m'a vraiment interpellée. Malheureusement, je crois bien qu'il est...comment dire...trop puissant pour moi. Je n'étais pas prête.

La quatrième de couverture avertissait que ces femmes avaient énormément souffert toutefois je ne m'attendais pas à ce que ce soit si horrible. Mais surtout, je crois que ce qui m'a le plus choquée c'est encore la manière dont elles réagissent à ce qui leur est arrivé. Elles se demandent encore si elles doivent pardonner, si leur tortionnaires sont vraiment coupables, si elles doivent rester et ne rien faire ou partir mais si oui comment. Dans leur façon de parler des fois, j'avais le sentiment qu'elles prenaient presque ça "à la légère" comme si ce n'était pas si ignoble. J'avais envie de les secouer, de leur hurler de se réveiller...alors bien entendu, ces femmes vivent coupées du monde depuis leur enfance, sous domination masculine, sans aucune éducation et dans une religion extrémiste. Il est donc "normal" entre guillemets qu'elles se posent ce genre de questions, qu'elles aient ce type de réaction. Je pense que c'est logique et plus crédible. Mais ça m'a tellement décontenancée...Je me suis sentie révoltée tout au long de ma lecture. Ça l'a rendu assez pénible...

L'auteure fait également beaucoup de répétitions. Il y a certaines choses qui reviennent plusieurs fois, des détails sont donnés et redonnés, les conversations des femmes tournent parfois un peu en rond...

Néanmoins, on trouve aussi beaucoup de philosophie dans leurs débats. Certains points qu'elles soulèvent sont primordiaux. Pour des femmes qui se définissent comme "ne sachant pas penser", elles réfléchissent énormément au contraire.

J'ai trouvé aussi intéressant que cette histoire, leur histoire, soit racontée du point de vue d'un homme même si je ne me suis pas davantage attachée à son personnage.

En résumé "Ce qu'elles disent" est donc un roman très dur pour la lecture duquel je n'étais certainement pas prête. Je me suis trouvée démunie devant ce livre. Mais je pense sincèrement qu'il ne passera pas inaperçu lors de la rentrée. Le sujet qu'il aborde est fort et c'est important de parler des violences faites aux femmes.

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Dates de sortie

Ce qu'elles disent

  • France : 2019-08-22 (Français)
  • France : 2021-09-08 - Poche (Français)

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Evaluations 11
Note globale 5.64 / 10

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