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Avis : https://surlesailesdunlivre.forumactif.com/t2452-ce-qu-il-voit-de-artemis-tanner#21233

Je remercie l’auteure pour la confiance qu’elle m’a apportée en me confiant ce service presse.

Sacha a un père alcoolique qui est peu présent, mais lorsqu’il rentre il violente sa mère. Celle-ci, dépressive, refuse de divorcer et reste malgré tout, Sacha ne la comprend pas et la repousse.

Il n’est pas désiré et ne veut plus dépendre de ses parents, il abandonne alors son âme et son innocence d'enfant pour devenir Jared.

Jared a aujourd’hui 18 ans, c’est un jeune homme solitaire qui passe le plus de temps possible en dehors de la maison pour éviter le plus possible ses parents. Mais un soir il est là alors que sa mère est rouée de coups par son père, Jared va prendre sa défense. C’est la première fois qu’il est là pour elle, il est bouleversé.

Comment se construire alors que ceux qui sont censés vous servir d’exemple, vous soutenir, vous aiguiller vers la vie d’adulte ne sont pas à la hauteur ?

L’auteure a une plume douce et fluide qui fait qu’il est impossible de lâcher la lecture malgré le drame qui se déroule à travers les lignes.

C’est une histoire avec des thèmes forts : les souffrances psychologiques, l’alcoolisme, la violence conjugale, le deuil. Malheureusement les trois jeunes amis vont y être confrontés bien plus souvent qu’ils ne devraient.

Opale, Jared et Sam sont liés par l’amitié et les secrets qui en sont liés. Ils sont présents les uns pour les autres, c’est la force qui leur permet de tenir face à l’adversité.

Jared et Sam sont amis depuis leur plus tendre enfance. Sam et Opale sont amis depuis le collège.

À 18 ans, Jared et Opale vont se rencontrer et vont se reconnaître, la même peine les transperce et l’amour qu’ils se portent va leur permettre de relever la tête mais jusqu'à quand ?

En bref : une belle lecture à la fois dure et forte en émotions.

Ce livre a été d'une profondeur incroyable. Les scènes de violence sont très bien écrites, les scènes de souffrance aussi, si bien qu'à plusieurs moment j'ai eu les larmes aux yeux. Et croyez moi, cela ne m'arrive que très rarement ! Mais la précision avec laquelle l'auteur arrive à poser sa plume sur les sentiments des personnages est époustouflante. Les personnages sont travaillés, le récit est ininterrompu du début à la fin, on ne peut pas le lâcher.

J'ai été bluffé par cette histoire, je ne suis pas du genre à m'émouvoir facilement mais là chapeau bas Artémis....

La plume de cette jeune autrice est tout simplement un délice à lire. Elle utilise des mots simples, durs, directs, elle ne fait pas de détour, ce qui rend ce récit attractif et plonge le lecteur dans un univers noir qui risque de choquer, émouvoir mais aussi va faire remonter de la colère et parfois même de la haine.

Si j'avais pu entrer dans cette histoire j'aurai pu tuer de mes propres mains un personnage haineux et cruel ( je suis révoltée rien que d'y repenser).

Je ne vous cache pas que ce récit est dur, la vie des trois personnages principaux n'est pas de tout repos.

Chacun d'eux ont eu une enfance et un début de vie très compliqué, pas de tout repos et assez triste.

Je ne veux pas vous en dire trop car c'est au fil des pages que nous apprenons à connaitre ces protagonistes, et si au début certains nous paraissent distants et peu attachants, nous arrivons à les comprendre et à les aimer.

Ce récit nous montre comme la vie peut être cruelle et que la roue du destin ne fonctionne pas toujours.

Le titre peut vous paraitre étrange et énigmatique, mais une fois le livre refermé vous comprendrez que ce que l'un des personnage à vécu et a vu dans son enfance n'est pas tout à fait pareil, la nuance est très explicite.

J'ai adoré lire ce court récit que j'ai lu en une poignée d'heure, une fois commencé j'ai eu du mal à le lâcher malgré certaines scènes qui ont été difficiles.

L’auteur nous emmène dans les émotions et attente de jeune adolescents. Comment ils abordent la vie, la violence, la mort, l’alcoolisme. Le rapport aux autres et à soi. Tout ces petits trucs qui font de la vie la vie. L’auteur aborde ces sujets avec beaucoup de pudeur mais aussi de vérité. Je me suis vu devenir spectatrice du tourment de ce trio. Chaque personnage à sa propre histoire, son propre vécu. Jared se cache derrière son look gothique et son genre foutisme. Samuel, lui cache ses blessures sous un sourire de façade. Opale est un mélange de douceur mais aussi de détermination.

La lecture est fluide, intense. L’auteur arrive à faire passer des émotions fortes et percutantes qui m’ont bouleversé. Je ne suis pas sortie indemne de ma lecture.

On ne sait jamais ce qui se passe une fois la porte fermée. Un roman superbe sur le sens de la vie, de l’espoir…

Je voulais tout d'abord remercier Artémis Tanner pour m'avoir proposé son livre en SP via le site SimPlement. Ce roman est son premier et il a pu sortir grâce à un financement participatif sur Ulule.

Attention, il y a plusieurs scènes de violence (rien de gore, je vous rassure) et tous les aveux des personnages ne sont pas toujours des plus faciles à lire. Âmes sensibles, vous voilà prévenues !

Avant de commencer ma chronique à proprement parler, je voudrais m'excuser de révéler des choses qui ne se trouvent pas dans le résumé (qui est par ailleurs bien fait : intriguant et mystérieux, il ne gâche pas la surprise) concernant Jared, mais il aurait été compliqué de construire quelque chose sans les mentionner.

Concernant la couverture, je la trouve simple et sombre. Elle n'attire pas forcément l'œil, mais je trouve qu'elle résume bien la façon de vivre et la solitude du personnage principal.

Concernant la plume, je l'ai trouvée fluide et agréable, malgré l'omniprésence de la violence, tant physique que verbale et psychologique. Pour un premier roman, Artémis Tanner sait très bien jongler entre les périodes de réflexion de ses personnages, un peu d'action, beaucoup de pression psychologique et des révélations détonantes.

Nous rentrons dans le quotidien de Sacha, alias Jared, jeune homme de 18 ans et anti-héros gothique, mal dans sa peau, acide et agressif dans ses paroles, très dur avec sa mère qui "l'étouffe avec son trop plein d'amour". Les seuls moments durant lesquels il se sent à peu près bien, ce sont ceux où il fuit la maison familiale, souvent pour se rendre à des fêtes organisées par Samuel, son meilleur et seul ami, où il consomme alcool et stupéfiants avec excès.

Vous allez peut-être penser avoir affaire à un gosse de riches qui a tout ce qu'il veut et qui part en cacahouète. Et bien non, pas du tout ! La famille de Sacha, pardon de Jared, est modeste mais, ce qui le détruit, ce sont ses parents. Ou plutôt la violence de son père sur sa mère et la passivité de celle-ci face aux coups qu'elle reçoit. Pour lui, ils lui ont gâché son enfance. C'est pourquoi il hait ses parents et, ce de fait, ce prénom qu'il lui ont donné et préfère se faire appeler par son deuxième prénom.

Ce qui, à mon sens est un peu paradoxal, étant donné qu'il vient aussi de ses parents. Quitte à se faire appeler autrement, autant choisir soi-même son prénom ou son surnom... Enfin bref, là n'est pas la question.

Un jour, lors d'une énième fête chez Samuel, il va faire la rencontre d'Opale. De prime abord, elle semble banale et timide, donc il la classe spontanément dans le panier des filles "pas intéressantes" (merci pour ce super cliché Jared !). Seulement, sa spontanéité et son ton jovial le surprennent et l'intriguent. Ils vont être amenés à se recroiser et son intérêt pour la jeune fille va s'accentuer.

A partir de ce jour-là, les vies de Jared, d'Opale et de Samuel vont changer, mais de nombreuses épreuves n'attendent qu'un faux pas pour les faire trébucher les laisser au sol, KO. Sauront-ils se relever de tous ces obstacles malgré le poids qu'ils portent déjà tous sur leurs jeunes épaules ?

J'ai trouvé la psychologie de ces personnages très forte, très travaillée, tous écorchés par la vie qu'ils sont. Surtout Opale et Jared, même si, à part en soirée, la première arrive à mieux le cacher. Il ne faut pas non plus oublier la pauvre Caroline qui, d'une certaine façon, est celle qui m'a le plus touchée. Elle s'en prend plein la figure, de tous les côtés, mais elle reste debout, difficilement, mais elle lutte tout de même à sa façon en gardant espoir.

On voit bien que Jared ne la comprend pas, mais il est vraiment particulièrement odieux avec elle.

L'auteure nous montre ici, entre autres, l'immense pouvoir de l'amour d'une mère pour son enfant, et tout ce qu'elle peut endurer pour lui. Bien que l'on puisse aussi assister à un tout autre genre de situation.

Quant à Gabriel, le père, c'est une espèce d'enflure de première, un lâche incapable d'affronter ses propres problèmes, ses propres démons qu'il noie dans l'alcool, et qui prend plaisir à frapper plus faible que lui. Un homme qui s'est détruit à petit feu lui-même et a détruit sa famille, son humanité, le transformant en démon empli de folie et de violence !

Je dois avouer qu'à un moment, j'ai eu peur de deviner vers quoi Artémis Tanner était en train de m'entraîner, une voie qui ne me plaisait guère, dans un certain sens. Mais, non seulement je me suis fourvoyée (heureusement), mais elle a aussi su m'emmener bien plus loin que tout ce à quoi j'avais bien pu penser.

Pour la fin, j'avais bien deviné, tout en passant à côté. lol Je vous laisse vous débrouiller avec ça. ;-)

Je vais terminer en parlant du titre, que je trouve vraiment bien pensé. Ce "o" entre parenthèses modifie le sens du mot selon si on le lit ou non. Mais ce n'est pas tout, je lui trouve un sens plus profond dans le sens où Jared vit selon ce qu'il voit. Le seul problème, c'est qu'il ne voit pas tout et donc, n'a pas toutes les données pour pleinement comprendre ce qu'il se passe réellement. Du coup, ce qu'il voit est tronqué et il vit d'une façon qui aurait pu être bien différente s'il avait vraiment vu. Comme quoi il ne faut pas uniquement se baser sur ce que l'on voit sans chercher à comprendre le fond des choses. Je ne sais pas si c'est un des messages que l'auteure a voulu faire passer, mais en tout cas, c'est comme ça que moi je l'ai ressenti. ;-)

En résumé, j'ai passé un bon moment entre les pages de ce livre, aux côtés de personnages que la vie n'a pas épargnés. Artémis Tanner a une plume fluide et agréable dont elle se sert avec aisance pour faire passer des messages forts sur des situations des plus difficiles (violence conjugale, violences psychologiques, alcoolisme, dépendance à la drogue, deuil...), tous en gardant des petites "surprises" qu'elle dissémine un peu tout le long du livre. J'ai vraiment apprécié la fin qui, sans vous en dire trop, apporte une note d'espoir.

http://booksfeedmemore.eklablog.com/ce-qu-il-v-o-it-artemis-tanner-a207411848

Je remercie l'auteure pour sa confiance et pour l'envoi de ce service presse.

J'ai beaucoup aimé les personnages qui sont attachants, touchant et très bien construits.

L'histoire est prenante, addictive et aborde des sujets forts tels de l'alcoolisme, la violence, la mort et le deuil donc attention si vous avez du mal à lire sur ces sujets.

J'ai trouvé que l'auteure a vraiment bien dosé la "mise en avant" de ces thèmes, ce n'est pas too-much, c'est touchant et très bien écrit.

La plume de l'auteure est touchante, fluide et agréable à lire. Je vous recommande vivement ce roman !