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Les champs de blés frissonnent. Dans trois jours, les moissons, le salut. Mais une triste nuit vient consumer l'espoir. Le feu. Les cendres. Pour la première fois, le jeune Younes voit pleurer son père. Et de pleurs, la vie de Younes ne manquera pas. Confié à un oncle pharmacien, dans un village de l'Oranais, le jeune garçon s'intègre à la communauté pied-noire. Noue des amitiés indissolubles, françaises, juives : "les doigts de la fourche ", comme on les appelle.
Et le bonheur s'appelle Emilie, une "princesse" que les jeunes gens se disputent. Alors que l'Algérie coloniale vit ses derniers feux, dans un déchaînement de violences, de déchirures et de trahisons, les amitiés se disloquent, s'entrechoquent. Femme ou pays, l'homme ne peut jamais oublier un amour d'enfance...
Il est 2h13 quand je finis ce roman merveilleux de Yasmina Khadra ( de son vrai nom Mohamed Moulessehoul).
Depuis Flaubert et ses copains, je n’avais jamais lu un tel style d’écriture. Non pas du Français ancien, ni soutenu, mais un style lyrique, presque savant et pourtant si humble!
C’est écrit avec une telle pudeur, une telle minutie, une retenue mais qui nous envoi tant d’émotions!
L’histoire est riche. Sur plusieurs décennies se dessinent, d’abord les souffrances d’un môme dont la famille subit la pauvreté, la faim la misère. Ensuite, la renaissance et la découverte d’un nouveau monde, d’un nouveau style de vie ou l’aisance est innée, l’adolescence ses amitiés, ses amours. Puis, la remise en question, l’isolement, la solitude, la quête d’identité, tout cela sur fond de guerre. (...)
la suite de ma critique: http://sunglassesatnight-le-blog.com/2008/12/13/cequelejourdoitalanuit/
UN livre extraordinaire !!! Une histoire très attachante racontée avec des mots justes ! Une culture et une analyse des faits par l'auteur qui font ravage dans l'écriture !!
Beaucoup d'émotions, c'est vraiment un chef-d'oeuvre qui ne laisse pas indifférent !! Le lecteur ne peut que se remettre en question après ça !!
Un roman d’une justesse inouïe. Je m’attendais en commençant à un livre qui traite principalement de la guerre d’Algérie. Mais c'est bien plus que cela. C'est une histoire de vie. Une histoire qui prône les sentiments, l'amitié, l’amour mais aussi la fatalité. C'est une œuvre qui est terriblement réaliste, durement réaliste. Les sentiments humains y sont présentés dans ce qu’il y a de meilleur comme du pire.
Chaque personnage avait sa place, son histoire, son rôle, afin de réaliser un tout poignant. Jonas, le personnage principal, était frustrant à suivre avec ses nombreux choix, cependant en tant que lecteur, il était impossible de lui en vouloir.
L’histoire d'amour impossible qu’il partage avec Émilie est touchante, j’ai rarement lu un auteur qui arrive à transmettre autant de déchirement.
Spoiler(cliquez pour révéler)]Et pour une fois, c’est vraiment une histoire impossible car jamais de leur vie ils ne se trouveront alors que tout était fait pour qu'ils soient ensemble.
L’amitié est l’un des thèmes principaux, si ce n’est le thème principal. C'est magnifique de voir que malgré les épreuves les vraies amitiés survivent toujours même s’il faut des années pour mettre les rancœurs de côté.
Cette histoire est teintée de mélancolie et ose montrer l’égoïsme humain. Une œuvre grandiose qui sublime les émotions, comme rarement il est possible de le voir dans la littérature d’aujourd’hui, tout en étant affreusement âpre.
J'ai vraiment adoré ce livre, toute l'ascension de Younes passant d'une société à une autre et d'un profond mal-être... Mais j'avoue que la relation avec Emilie était très laborieuse et redondante à la fin. On comprend au début sa logique et son envie de garder le silence, mais j'ai trouvé que cela faisait trop ramer l'hisoitre... Sinon encore un super livre pour comprendre les enjeux et vies en Algérie pendant l'occupation
Quelle merveille que ce roman de Yasmina Khadra ! Pour une première lecture de cet auteur, j’ai été littéralement conquise. Ce livre est une alliance parfaite entre une plume d’une rare élégance et une histoire profondément émouvante. La qualité de l’écriture m’a particulièrement marquée : chaque phrase semble sculptée avec soin, apportant poésie et profondeur à chaque page.
L’intrigue, quant à elle, est magnifiquement menée. Yasmina Khadra parvient à entrelacer les destins individuels et l’Histoire avec un grand H, nous transportant dans une Algérie à la fois lumineuse et tourmentée. Les allusions historiques sont subtilement intégrées, enrichissant le récit sans jamais l’alourdir. J’ai aimé suivre les épreuves, les amours et les dilemmes des personnages dans ce contexte si bien restitué.
Ce roman dépasse la simple lecture : il interroge, touche et invite à la réflexion sur les thèmes de l’identité, des liens humains et des fractures du passé. Une œuvre que je recommande sans hésitation, autant pour sa beauté littéraire que pour la puissance de son propos.
"Ce que le jour doit à la nuit" de Yasmina Khadra est un chef-d'œuvre littéraire qui va longtemps me marquer. L'écriture de Khadra est tout simplement envoûtante, son style est à la fois poétique et puissant, me captivant dès les premières pages. Les descriptions sont si vivantes et immersives qu'on se sent transporté au cœur de l'Algérie des années 1930 et 1940, partageant les joies et les peines des personnages.
Cependant, malgré la beauté de cette œuvre, j'ai ressenti une grande frustration à la fin du livre. Après avoir été si investie dans les vies des personnages, j'espérais une conclusion qui apporterait une certaine forme de résolution ou de réconfort. La fin, bien que poignante et réaliste, m'a laissé avec un sentiment d'inachevé et de tristesse. Malgré cela, le talent de Yasmina Khadra pour raconter une histoire complexe et émouvante est indéniable, et ce livre restera longtemps gravé dans ma mémoire.
Ma troisième lecture de Khadra fut une lecture bien fade en comparaison à celle qui l’avait précédée. Je m'étais attendu à la découverte d'une histoire fascinante où les personnages deviennent comme des membres de notre propre famille, mais cela ne fut qu'une déception, pas aussi profonde que celle des Anges meurent de nos blessures, mais presque aussi semblable.
Un roman prenant et poétique, émouvant jusqu’à la dernière ligne. Je n’ai trouvé aucune longueur, l’histoire reste fluide et rapide à lire.
J’ai été touché par l’ensemble des personnages, même ceux qui auraient pu m’apparaître antipathiques : de Younes et ses parents à Jelloul et Ouari, en passant par Germaine et Isabelle. Leurs peines, leurs actions, leur colère et leur incompréhension m’ont marqué.
La plume de Yasmina Khadra est magnifique et l'adaptation en audio-book est sublime. Et c'est grâce à cette écoute agréable que j'ai réussi à le finir.
Car je n'ai pas aimé l'histoire raconté. Le héros, Youness, est extrêmement passif, se contentant de subir les évènements la plupart du temps. Et les rares fois où il passe à l'action, c'est un échec. Souvent, j'aurai aimé qu'il soit plus tenace, qu'il insiste davantage. Finalement, j'ai trouvé son histoire très triste et négative.
Mais ce qui m'a le plus ennuyé, c'est la longueur de ce roman. Cela n'en finit pas de démarrer, de se développer et de se finir. La beauté de la plume ne compense pas la trop grande abondance de disgressions, de monologues, de descriptions, les personnages secondaires trop nombreux.
On suit l’histoire d’un garçon qui grandit en Algérie dans les années 30. Le lecteur voit avec lui son pays changer avec la seconde guerre mondiale puis avec la guerre d’indépendance.
Le lecteur suit également la tourmente du protagoniste qui cherche sa place dans cette guerre d’indépendance. Younès est arabe mais a été élevé parmi les colons français ce qui rend sa position très délicate.
Les pied noirs une idée du progrès comme un devoir et le sentiment que la civilisation était un objectif naturel.
Les nationalistes avaient une idée différente et ne voyaient pas la nécessité du progrès , leur idéal passaient par le bonheur simple et sain en harmonie avec la nature et dans le respect de traditions quelque peu archaïque.
Ce livre confirme la vision de l'Algérie heureuse des pieds noirs et respecte une certaine vérité de l'Algerie Française
Il pose bien le problème philosophique de savoir si le progrès est nécessaire au bonheur au delà du récit historique.
Résumé
Algérie, dans les années 1930.
Les champs de blés frissonnent. Dans trois jours, les moissons, le salut. Mais une triste nuit vient consumer l'espoir. Le feu. Les cendres. Pour la première fois, le jeune Younes voit pleurer son père. Et de pleurs, la vie de Younes ne manquera pas. Confié à un oncle pharmacien, dans un village de l'Oranais, le jeune garçon s'intègre à la communauté pied-noire. Noue des amitiés indissolubles, françaises, juives : "les doigts de la fourche ", comme on les appelle.
Et le bonheur s'appelle Emilie, une "princesse" que les jeunes gens se disputent. Alors que l'Algérie coloniale vit ses derniers feux, dans un déchaînement de violences, de déchirures et de trahisons, les amitiés se disloquent, s'entrechoquent. Femme ou pays, l'homme ne peut jamais oublier un amour d'enfance...
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