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Ce que nous confions au vent



Description ajoutée par Whale 2021-04-19T14:04:44+02:00

Résumé

Sur les pentes abruptes du mont Kujira-yama, au milieu d’un immense jardin, se dresse une cabine téléphonique : le Téléphone du vent. Chaque année, des milliers de personnes décrochent le combiné pour confier au vent des messages à destination de leurs proches disparus.

En perdant sa mère et sa fille, emportées par le tsunami de 2011, Yui a perdu le sens de sa vie. C’est pour leur exprimer sa peine qu’elle se rend au mont Kujira-yama, où elle rencontre Takeshi, qui élève seul sa petite fille. Mais une fois sur place, Yui ne trouve plus ses mots…

C’est un endroit réel qui a inspiré à Laura Imai Messina ce magnifique roman. Ode à la délicatesse des sentiments, Ce que nous confions au vent est une puissante histoire de résilience autour de la perte et la force rédemptrice de l’amour.

(Source : Editions Albin Michel)

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Classement en biblio - 92 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Bombgirl 2024-05-23T17:24:15+02:00

“Dans ce lieu de confinement, Yui avait fait cette découverte importante : il suffit de ne plus parler d’un homme pour l’éliminer à jamais. C’est pourquoi on doit se souvenir des histoires, parler avec les gens, parler des gens ; écouter les gens parler d’autres personnes, et même dialoguer avec les morts s’il le faut.”

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Niludi 2024-05-04T10:07:31+02:00
Diamant

Il est douloureux a lire mais en même temps très beau... Plusieurs fois j'ai voulu arrêté parce que c'était triste et qu'à ce moment là j'avais aussi ma propre tristesse et mes propres état-d'âme pour un évènement qui me touche de près.. mais je l'ai fini et je le recommande

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Lu aussi

Yui a perdu sa mère et sa fille de 3 ans lors du terrible tsunami du 11 mars 2011. Désormais animatrice de radio, elle entend parler du "Téléphone du Vent" lors d'une de ses émissions qui avait pour sujet "après un grand deuil, où avez-vous puisé la force de vous lever le matin ? Comment vous consolez-vous quand vous êtes malheureux ?". Un des auditeurs qui a perdu sa femme lors du tsunami répond que c'est en allant dans une cabine téléphonique installée en plein milieu d'un jardin sur une colline isolée qu'il trouve du réconfort. Le téléphone est débranché, il sert à parler aux défunts. Le vent, très présent dans ce lieu, emporte les paroles vers eux. Yui, qui ne s'est jamais remise du drame, décide de se rendre dans ce jardin tenu par M. Suzuki. Arrivée sur place, alors qu'elle cherche l'emplacement exact de la cabine, elle rencontre Takeshi également en quête du lieu. Il est veuf et père d'une petite fille.

Le roman s'inspire d'un fait réel. Le terrible tsunami qui a touché le Japon après un séisme de magnitude 9 qui a fait plus de 18 000 morts. J'avais vu un magnifique reportage sur la chaîne Arte en 2021. Se déroulant sur plusieurs saisons, il filme des personnes venues se recontruire grâce à ce combiné débranché et témoigne de ce traumatisme qui a fortement marqué le Japon. J'étais donc très enthousiaste à lire ce roman.

L'histoire est triste mais pas larmoyante. La plume est délicate, tendre et pudique. L'autrice a su retranscrire la dualité pour les vivants entre douleur et beauté du souvenir des disparus. Le quotidien, les petits gestes, les défauts ne seront plus partagés. Faire son deuil ce n'est pas oublier ceux qu'on aime et qui nous ont quitté, c'est continuer à les faire vivre dans nos pensées, dans notre quotidien sans en souffrir.

Yui et Takeshi vont s'entraider dans cette épreuve. Chacun vivant à sa manière son histoire tout en comprenant la perte et le chagrin de l'autre. Leur tâtonnement sur cette voie est touchante et réaliste. Yui se pose ainsi beaucoup de questions sur comment respecter la mémoire de sa mère et de sa fille tout en continuant à vivre sans elles, à rire, penser à l'avenir et aimer de nouveau, sans culpabiliser.

Bien que l'histoire soit touchante et le thème de la reconstruction bien traité je n'ai pas totalement été cueilli par le roman. J'ai l'impression d'avoir vécu les événements de loin. J'ai eu beaucoup de mal à ressentir les émotions des personnages. Cela n'est pas dû à la retenue des sentiments qui caractérise la culture japonaise mais plutôt à la construction littéraire du roman.

J'ai souvent trouvé l'histoire confuse et un peu décousue. Alors qu'un événement est en train de se dérouler, l'autrice indique des faits futurs puis revient légèrement en arrière. C'est dommage car certaines révélations tombent à plat ou perdent de leur puissance émotionnelle.

J'ai également eu du mal sur les petits chapitres courts qui s'intercalent avec les chapitres développant l'histoire principale. Ces petits chapitres se focalisent sur des détails évoqués dans le chapitre précédent. Selon moi, cela cassait le rythme du récit et suspendait parfois un moment d'émotion. Cela rendait moins fluide l'enchaînement entre les chapitres.

Surtout que ces précisions ne sont pas toutes très pertinentes. Certaines par contre auraient pu être intégrées directement au moment où elles sont racontées. Elles n'auraient été que plus touchantes.

Enfin, j'ai trouvé le scénario trop mécanique.

Le déroulé de l'histoire n'est pas très original et on devine très vite ce qui va se passer. J'ai même trouvé que tout allait trop vite vers la fin.

J'ai eu également parfois du mal à me repérer dans le temps.

Les mécanismes du deuil et de sa résilience sont justement analysés. Cependant, je n'ai pas totalement été sensible à la manière dont l'histoire est construite. Une lecture en demi-teinte au final.

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Diamant

Ce livre ne mérite que des éloges…

L'écriture est délicate et poétique, l'auteure parvient à nous parler du deuil avec tact, délicatesse et …réalisme…

Les personnages sont si vrais, si touchants…Leur souffrance nous atteint en plein coeur et la manière dont ils arrivent à se « reconstruire » nous donne une belle leçon de vie, de courage, de persévérance, ... Ils expriment leurs sentiments avec pudeur et grand respect, leurs ressentis avec honnêteté.

Ce roman poignant est une véritable ode à la vie, à l'amour, à la compassion, à la solidarité…

La cabine téléphonique dont il est question dans ce roman existe vraiment, elle appartient à l'origine à Mr Itaru Sasaki, qui n'a pas hésité à convier toutes les personnes endeuillées par le tsunami de 2011, à venir confier au vent tout ce qu'ils ne peuvent plus confier à leurs chers disparus.

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Bronze

Un roman poignant sur la catastrophe de Fukushima qui redonne un visage et une humanité aux disparus et à ceux qui restent. Certains passages m'ont semblé un peu décousu mais globalement, j'ai été très émue par le destin de ces personnages dont la résilience et l'espoir en la vie m'ont vraiment fait chaud au cœur.

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Commentaire ajouté par Sevy29 2023-07-31T20:43:01+02:00
Lu aussi

L'histoire en elle même est touchante mais j'ai trouvé cette lecture un peu trop "plate" pour moi. La plume de l'autrice ne m'a pas plus touché que cela 😔

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Commentaire ajouté par Alubie 2023-07-20T18:41:31+02:00
Lu aussi

Une belle lecture qui, malgré le sujet tragique abordé, ne tombe pas dans le mélo. Les personnages sont très attachants et leurs histoires diverses. L'évolution du récit est douce et chaque chapitre est émaillé d'un passage avec des détails sur ce qu'on vient de lire.

J'aime savoir que ce lieu existe et j'espère que comme le souhaite l'auteur cela ne deviendra pas un endroit plein de touristes.

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Diamant

C'est un livre plein de poésie, de douceur et de reconstruction et ce malgré le thème du deuil.

Les pages se tournent tranquillement, on a pas envie d'avancer trop vite dans l'histoire.

C'est un livre qui se savoure et l'idée de cette cabine téléphonique (qui existe en vraie) qui permet au vivant de parler à leurs défunts ou personne partie est très intéressante d'un point de vu thérapie.

J'ai beaucoup aimer l'idée du scénario et le conseille pour passer un moment d'apaisement

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Commentaire ajouté par Abyssos 2023-03-29T11:59:57+02:00
Or

Ce que nous confions au vent est un semi-fiction dans le sens où le décor et l’intrigue de ce roman sont bien réels. Au Japon, dans la préfecture d'Iwate, Ōtsuchi est une ville martyr qui peine à se reconstruire après le violent tsunami de 2011 qui a emporté plus de 20 000 personnes dans son sillage. C’est autant de personnes si ce n’est plus qui ont à se reconstruire et à vivre avec leur deuil. Si le temps est l’un des remèdes, l’humain est aussi capable de trésors d’imagination pour aider à surmonter ces épreuves. C’est le cas de Mr Suzuki qui a construit le « Téléphone du vent », une cabine téléphonique en accès libre dans son jardin et dans lequel les endeuillés peuvent venir soulever le combiné pour parler avec leur mort. C’est autour de cette idée brillante et poétique, une passerelle symbolique entre la vie et la mort, que Laura Imai Messina a tissé son intrigue et le point de départ de son roman.

L’auteure italo-japonaise nous propose de suivre la trajectoire et les destins croisés de certaines de ces personnes, tiraillées entre la culpabilité d’être encore en vie et l’irrépressible besoin d’aller de l’avant. Nous suivons donc Yui, animatrice de radio qui a perdu sa mère et sa fille et Takeshi, qui a perdu sa femme et dont la fille, traumatisée par les événements, a perdu l’usage de sa voix. Ensemble, ils vont se rendre à de nombreuses reprises au téléphone du vent, faire des rencontres et se reconstruire, chacun à leur rythme. Car c’est le premier constat que l’on fait : soulever le combiné du téléphone du vent n’est pas la chose la plus aisée et naturelle : que dire et comment le dire ?

Malgré un rythme lent propre à la littérature japonaise et qui sied à son propos, Laura Imai Messina livre de beaux messages, clairsemés de notes d’espoir. Si le contenu est naturellement dense, chaque chapitre est suivi d’un chapitre d’une page avec des anecdotes, des points de détails sur les personnages et leurs habitudes ou des références qui permettent à la fois de prendre de la distance avec les événements tout en les dédramatisant. L’écriture, à la fois légère et métaphorique, est un autre bon point car elle offre une immersion avec ce qu’il faut de pudeur dans cet univers où ombre et lumière ne cessent de s’alterner dans un ballet doux-amer et poétique. C’est à mon sens, l’exploit du livre : on ne ressent jamais la dureté et la noirceur des thématiques abordées, malgré la forte empreinte réaliste puisque le tsunami, les morts et ces formes multiples de deuils (il y a finalement autant de deuils que de personnages) ont bel et bien existé. Dans ces quelques deux cent pages, les endeuillés évoluent progressivement, pansent leur blessure chacun à leur façon pour en ressortir plus vivants que jamais.

La portée des messages universels sur des thématiques inhérentes au deuil, à l’identité et à la reconstruction constitue l’intérêt et la force de l’ouvrage. À commencer par l’idée que le deuil n’est pas l’oubli ou encore moins la révocation de toute souffrance mais, au contraire, l’aptitude et les mécanismes déployés pour vivre le plus harmonieusement possible cette tristesse, qui s’estompe mais ne disparaît jamais vraiment. Parler à nos morts, évoquer les souvenirs passés mais également la vie qui continue est une manière tangible de continuer à les faire exister et à les inscrire dans son présent. C’est aussi le constat que fait Yui à la fin du livre quand elle comprend que « que nous gardons gravée en nous l’empreinte de ceux qui nous ont appris à aimer, à être tour à tour heureux et malheureux ; de ces personnes rares qui ont su nous montrer comment y voir clair dans nos sentiments ».

Nécessairement lent et abondamment lumineux, voilà comment il serait possible de résumer « Ce que nous confions au vent ». Plus qu’un simple lieu de recueillement ou de pèlerinage, le téléphone du vent est un lieu de rencontres pour tous ceux que les hasards de l’existence ont foudroyé. Yui et Takeshi doivent-ils leur résilience aux mots confiés à ce téléphone ou à toutes ces rencontres, à commencer par la leur ? Laura Imai Messina ne prend pas position mais nous donne tout de même une réponse, quelque part entre le besoin naturel d’honorer son passé et la quête sinueuse de redéfinir les contours d'un présent pour aborder au mieux l’avenir.

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Or

Une histoire teintée de poésie.

Au Japon, sur le mont Kujira-Yama, se trouve une cabine téléphonique au milieu d'un jardin. Des gens s'y rendent afin que leurs voix soient porté par le vent et délivrent un message à leurs proches décédés. Yui s'y rend dans l'espoir de parler à sa mère et sa fille qui ont péri lors du tsunami de 2011. En se lancant dans se périple, elle va rencontrer des gens attachants, notamment Takeshi, qui va prendre une place importante dans sa vie.

Ce livre est une ode à l'amour universelle et éternel. Il y est question du deuil, et de la manière dont il faut continuer à avancer malgré la perte d'un proche. C'est avec beaucoup de talent que l'auteure nous emmène dans ce voyage vers la résilience et l'acceptation.

Les personnages sont tous attachants, et nous découvrons avec eux des histoires bouleversantes. La plume de l'auteure nous transporte vers un pays lointain, aux croyances puissantes, et nous nous laissons porter par ses mots. La précision des desxriptions donnent l'impression d'entreprendre ce voyage au côté de Yui, et c'est le coeur plus léger que j'ai refermé ce livre. Une histoire qui laissera forcément une marque dans mon coeur et mon esprit.

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Bronze

Une belle lecture, douce, émouvante, délicat, plein de finesse. Une très bonne lecture sur la reconstruction après une tragédie. J'ai bien aimé également le message de fin de l'autrice, qui précise que le Téléphone du vent n'est pas une destination touristique, mais un lieu de recueillement à respecter. Un très beau roman.

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Date de sortie

Ce que nous confions au vent

  • France : 2023-01-05 - Poche (Français)

Activité récente

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