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Ce qui nous sépare



Description ajoutée par x-Key 2016-02-12T13:58:42+01:00

Résumé

Un soir d’hiver, dans un RER qui traverse la capitale et file vers une lointaine banlieue au nord-ouest de Paris. Réunis dans une voiture, sept passagers sont plongés dans leurs rêveries, leurs souvenirs ou leurs préoccupations. Marie s’est jetée dans le train comme on fuit le chagrin ; Alain, qui vient de s’installer à Paris, va retrouver quelqu’un qui lui est cher ; Cigarette est revenue aider ses parents à la caisse du bar-PMU de son enfance ; Chérif rentre dans sa cité après sa journée de travail ; Laura se dirige comme tous les mardis vers une clinique ; Liad arrive d’Israël ; Frank rejoint son pavillon de banlieue.

Attentive et bienveillante, Anne Collongues fait tourner la lanterne magique de l’existence et livre un texte subtil, aussi juste dans l’analyse psychologique de ses personnages qu’émouvant dans la représentation de leur beauté banale. Ce qui les sépare, c’est finalement ce qui les rapproche : cette humanité qui fait de chacun d’eux un petit monde accomplissant sa modeste révolution, traçant une destinée minuscule qui, au fil de ce trajet dans la nuit des cités-dortoirs, va connaître sa modification.

(Source : Actes Sud)

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Classement en biblio - 6 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par fanfan50 2016-08-15T18:27:48+02:00

Il faudrait pouvoir brûler ses souvenirs avec la flamme d'un briquet, aussi simplement que des photos. Mais les souvenirs sont ignifugés, et les sensations intactes en elle.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par fanfan50 2016-08-15T18:39:32+02:00
Diamant

Un roman très contemporain par sa forme. On y raconte la vie, telle qu'elle vient. Rien que de l'ordinaire et du banal mais c'est si bien dit, tout en finesse. Dommage cependant que les vies des sept passagers du train soient si entremêlées : on passe de Marie à Alain puis à Cigarette, à Laura, à Chérif, à Frank et à Liad pour finir par Alain et Marie, puis Marie seule ! J'ai eu du mal à comprendre qui est qui dans tout cet imbroglio puis vers la fin, tout s'éclaire : heureusement. Une tranche de vie qui ne me laissera pas un grand souvenir mais qui fut plaisante à parcourir.

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Commentaire ajouté par NathalieCez 2016-06-25T10:19:36+02:00
Argent

Lechatquilit.e-monsite.com

Ce qui nous sépare de Anne COULLONGUES

Un soir dans un RER, sept personnes rêvent, s’observent, réfléchissent, se souviennent. Il y a Marie et son chagrin, Cigarette qui va retrouver ses parents, Alain qui vient s’installer à Paris, Chérif qui rentre chez lui, dans sa banlieue après une journée de travail, Laura qui comme chaque mardi va dans une clinique, Liad qui arrive d’israel et Franck qui rentre chez lui.

Cela créé un roman où chaque personnage va vers son destin et nous dessine des tranches de vie aussi différentes que réalistes.

C’est beau, c’est bien écrit. J’ai eu parfois du mal à rester dedans et je m’y suis même perdu, ayant quelques difficultés à suivre et à passer d’un personnage à l’autre.

Extraits :

C’est seulement quand il a posé son bagage sur le tapis roulant pour qu’il soit enregistré que sa mère, remarquant l’inscription, s’est soudain affolée : mais pourquoi as - tu pris ce sac - là ? - faisant tourner vers eux plusieurs têtes de la file d’attente. Je t’ai dit pourtant de cacher tout signe d’identité ! De ne pas parler Hébreu dans la rue, de ne pas dire aux gens d’où tu viens. Regarde, c’est écrit en grand sur ton sac. C’est pas croyable.

C’était si simple de parler à Céline, si doux de la taquiner puisqu’elle avait été d’emblée dans leur quotidien, chez les parents, là où il ne pouvait rien cacher. Dans l’intimité qu’on ne partage pas avec les potes parce que ça ne s’accorde pas avec la virilité et cette image est dure à entretenir.

Aujourd’hui que reste - t- il de ce qu’ils partageaient avant ? Pas même l’étreinte sans laquelle ils n’auraient jamais pu s’endormir. À quoi pense - t - il de son côté du lit ? À quoi pêne - t - il quand il prend le RER le matin pour aller en cours ?

Des citernes, des cheminées, des graffitis, les voies soudain s’élargissent, les rails se dédoublent, se multiplient, des pylônes, des dizaines et des câbles, le bruit du train sur les rails, le silence dans le wagon. Et puis l’espace se rétrécit, de nouveau il n’y a plus qu’une voie, ces deux parallèles de fer, le RER accélère, trace droit.

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Commentaire ajouté par hcdahlem 2016-05-08T22:40:03+02:00

Je me souviens… avoir lu il y a bien des années La vie mode d’emploi de Georges Perec, l’histoire d’un immeuble parisien qui, à la manière d’une maison de poupée, se laissait découvrir appartement par appartement.

Je me souviens des films de Claude Sautet durant lesquels on retrouvait souvent les protagonistes autour d’une table, pour un mariage ou en enterrement, après avoir découvert un bout du parcours de chacun.

Je me souviens aussi de la collection de livres reliés dans la bibliothèque de mon oncle. Les 27 volumes des «Hommes de bonne volonté» de Jules Romains, dont la lecture m’apparaissait alors comme une entreprise impossible.

Je me souviens aussi de Marie et Laura, de Cigarette, de Liad, Frank, Chérif, et Alain, les sept voyageurs qui, par un soir d’hiver se retrouvent dans cette rame du RER qui va d’une banlieue parisienne à l’autre.

Je m’en souviens d’autant mieux que cela fait plus de trente ans maintenant que je prends le train pour me rendre au travail et pour en revenir le soir et que fort souvent je me suis pris au jeu d’imaginer la vie de ces personnes que je croise occasionnellement ou plus régulièrement. J’ai même griffonné un soir une idée de roman, dans lequel le narrateur décidait de confronter ses déductions avec les vrais voyageurs.

Autant dire que le premier roman d’Anne Collongues a résonné en moi dès les premières lignes.

Dès que Marie, après avoir hésité jusqu’à la dernière seconde, décide de monter dans le RER. Parce que pour elle, ce voyage a une signification toute particulière. En fait, Marie s’enfuit parce qu’elle ne supporte plus sa petite vie, entre un mari qui ne l’aime plus et une fille qui pleure. Marie, «jean informe, sac de collégienne, aux pieds de vieilles Converse, et le caban rouge bon marché» fait pourtant envie à Laura. Si elle partage son compartiment, c’est qu’elle est partie plus tôt du bureau et qu’elle veut, elle aussi goûter à un moment de liberté.

Et que dire de Liad qui se promenait la veille encore à Sdérot en Israël. Après ses trois ans de service militaire au sein de Tsahal, il a décidé de partir pour Paris plutôt que d’aller en Thaïlande. Dans ce RER, il a le temps de ruminer sa décision. En voyant les tristes paysages, il commence à se demander s’il a bien fait. Mais il a l’avenir devant lui.

Ce n’est plus vraiment le cas de Cigarette qui rêvait d’évasion et qui a déjà manqué un cargo vers le Brésil. En regagnant le ce café où elle travaille, on suit aussi ses espoirs déçus et sa frustration.

L’histoire de Chérif est aussi particulière. Osera-t-il vraiment rentrer chez lui ? Céline et son corps si sensuel l’attendent. Mais également Sofian et peut-être toute une bande qui voudra laver un terrible affront.

Franck n’est pas beaucoup plus joyeux. Il rentre dans son pavillon de banlieue et aspire à la tranquillité qui se refusera à lui. Il le pressent.

Alain a aussi été durement frappé par le destin. Un incendie, la mort d’un enfant, l’éclatement du couple… Il essaie de se reconstruire.

Sept existences que le lecteur va suivre tout au long de ce trajet, sept destins qui vont coexister avant de former un tableau d’une société bien malade.

S’il est quelquefois difficile de bien suivre chacun des parcours, c’est parce que l’auteur a aussi tenté, en construisant son livre avec des morceaux d’histoire, de trouver «une manière de les rapprocher sans utiliser un événement extérieur, de les rassembler, d’aller, en s’approchant de la fin, vers un seul chant à plusieurs voix.»

Mission accomplie. Même si ce chant à plusieurs voix n’a rien d’un chant d’espérance, si on croise des vies brisées et des drames douloureux, on sent en filigrane des hommes de bonne volonté. Je m’en souviens…

http://urlz.fr/3w71

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Date de sortie

Ce qui nous sépare

  • France : 2016-03-02 (Français)

Activité récente

Editeurs

Les chiffres

lecteurs 6
Commentaires 3
extraits 5
Evaluations 3
Note globale 7.33 / 10

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