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« Alizeh », dit-il d'une voix basse, lourde. Il la regardait comme si elle s'apprêtait à le poignarder en plein cœur. « Qu'est-ce que tu fais ? 

— Je n'allais pas... » Elle secoua la tête, retrouva sa voix. « Je te jure que je n'allais pas te faire de mal. » 

Cyrus lui lâcha la main comme si elle l'avait brûlé, et s'écarta. Il respirait un peu trop vite, son regard était circonspect. « Alors qu'est-ce que tu allais faire ? » 

Elle hésita, se demandant si elle devait admettre la vérité, puis se sentit trop bête pour le faire. Elle secoua à nouveau la tête. « Rien, je jure... 

— Alizeh. » Il avait l'air en colère à présent. « Pourquoi as-tu essayé de me toucher ? À quoi joues-tu ? 

— J'étais juste... » Elle soupira. « Oh c'est ridicule, s'exclama-t-elle dans un élan de frustration. J'essayais juste de me montrer compatissante. » 

Il l'observa en clignant des yeux, alors que la tension quittait visiblement son corps. « Compatissante? » répéta-t-il. Son incompréhension était palpable. « Tu veux dire que... tu essayais de me consoler ? 

— Oui. » 

Il se désigna du doigt. « Moi. 

— Tu sais quoi ? » Un rougissement de colère empourprait ses joues. « Laisse tomber. » Cyrus la fixa pendant une seconde entière avant d'éclater de rire. « Je te raconte une seule histoire triste et tes défenses s'affaiblissent aussi facilement ? Face à moi ? Adorable petite idiote, tu vas te faire massacrer. 

— Oh, la ferme. » Elle croisa les bras. 

Il secoua lentement la tête, réduisant à nouveau la distance qui les séparait, l'analysant attentivement, s'attardant sur les lignes de son visage. Pendant un instant, il eut presque l'air de vouloir la toucher, mais n'en fit rien.

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« Si j'avais su que tu allais détruire la robe, je n'aurais peut-être pas gaspillé autant de magie pour la fabriquer, poursuivait Cyrus en secouant la tête. Pour ce qu'elle t'a servi, en fin de compte... Elle était censée te cacher aux yeux de tous ceux qui te voulaient du mal ; et toi, tu lui as mis le feu, dévoilant ainsi ton identité et tes sous-vêtements à toute la cour d'Ardunia. Tu dois être contente de toi. 

— Pardon? » Alizeh leva les yeux vers lui, horrifiée. « Mes sous-vêtements ? 

— Tu as des yeux, non ? rétorqua-t-il en fixant son visage avec intensité. Tu es pratiquement nue. 

— Comment oses-tu ? » 

D'un geste fluide, Cyrus posa son manteau sur ses épaules, la surprenant tellement qu'elle n'eut pas l'occasion de protester, puis le soulagement la réduisit à l'impuissance. La chaleur persistante du vêtement de laine se mêlait à l'odeur entêtante et masculine de son propriétaire. Alizeh pouvait ignorer le parfum, mais le lourd manteau enveloppait tout son corps plié et recroquevillé, sa doublure en soie caressait - apaisait même - sa peau gercée par le vent. Elle essaya de résister à ce luxe, mais elle avait beau se fustiger en silence, elle ne parvenait pas à donner l'ordre à ses bras de se débarrasser de l'habit. En réalité, la satisfaction était si douce que des larmes perfides lui montèrent aux yeux et qu'elle dut se mordre la lèvre pour ne pas émettre un son de plaisir. 

Lorsqu'elle leva enfin les yeux, elle remarqua que Cyrus l'observait, perplexe. « Tu souffrais vraiment. Pourquoi ne m'as-tu rien dit ? »

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« Alizeh », dit-il enfin. 

Elle ne leva pas les yeux, préférant fixer ses pieds, qu'elle avait glissés plus tôt dans la journée dans une très jolie paire de bottes. « Je me rends compte que je viens de te traiter d'un grand nombre de noms d'oiseaux, mais j'aimerais toujours beaucoup découvrir Tulan. 

— Pourquoi refuses-tu de me regarder ? 

— Pourquoi le ferais-je ? répondit-elle calmement. J'ai déjà vu ton visage. 

— Alizeh... 

— Tu sais, tu dis souvent mon prénom. 

— Je dis ton prénom, se défendit-il laconiquement, un nombre parfaitement normal de fois. 

— Tu le crois vraiment ? » Elle leva les yeux vers lui. Il avait l'air fâché. 

« Oui. 

— C'est peut-être vrai, reconnut-elle. Cela fait si longtemps que personne ne m'a vraiment parlé que mon point de vue n'est plus juste. »

Il hésita. « Qu'est-ce que tu veux dire ? » Elle secoua la tête, grimaçant lorsque le chagrin la rattrapa, comme toujours, au moment le plus inopportun. Cela faisait des années et des années que ses parents étaient morts, et depuis tout ce temps, elle n'avait fait que recevoir des ordres. Personne ne prêtait jamais attention à elle. Madame Amina ne lui avait même jamais demandé son prénom. 

« Rien, affirma-t-elle d'un ton guilleret, tout en reniflant pour contenir une vague soudaine d'émotions. 

— Qu'est-ce que tu... Oh, pour l'amour du ciel, tu vas encore te mettre à pleurer ? Je t'emmènerai voir cette maudite ville, Alizeh, je te montrerai cette fichue magie, tu n'as pas besoin de pleurer pour si peu... 

— Je ne pleure pas, protesta-t-elle avec irritation. Je pense. Parfois, je suis émotive quand je pense... 

— Quand tu penses ? Tu veux dire tout le temps, alors? » 

Il se passa les mains dans les cheveux et jura dans sa barbe. 

« Le diable essaie vraiment de me tuer. » Elle s'essuya les yeux. « Je croyais que tu le savais déjà. 

— Bon, tu en as assez dit », décida-t-il. Puis il lui prit la main sans crier gare et l'entraîna par la porte.

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« Abandonne cette idée, déclara soudain Cyrus en brisant le silence. Tes efforts seront vains. » 

Alizeh ne leva pas les yeux. « Je ne sais pas de quoi tu parles. 

— Jette-toi dans le ciel autant de fois que tu le souhaites. Tu ne pourras pas t'échapper. Je ne te laisserai pas mourir. 

— Parles-tu à toutes les jeunes femmes avec autant d'affection ? rétorqua-t-elle d'une voix ferme, même si ses os tremblaient de froid. Si je tombe en pâmoison et chute à nouveau du dragon, tu ne pourras t'en prendre qu'à toi-même. » 

Cyrus émit un son qui ressemblait presque à un rire et s'évanouit rapidement. « Ta première tentative nous a déjà coûté de précieuses minutes. Si tu t'obstines à te jeter encore et encore dans le vide, tu nous mettras simplement en retard et tu irriteras mon dragon, ce qu'il ne mérite pas. L'heure de son coucher est largement dépassée, inutile de le torturer. 

— Attention, tu cours un grave danger : tu es en train de suggérer que tu pourrais avoir des sentiments pour cet animal. » 

Cyrus soupira et détourna le regard. « Et toi, tu sembles sur le point de mourir de froid. 

— Pas du tout », mentit-elle. 

Sans un mot, il enleva son lourd manteau noir sans ornement. Mais alors qu'il se penchait pour le passer sur les épaules de la jeune femme, elle arrêta le geste d'une main. 

« Si tu penses, affirma-t-elle avec soin, que j'accepterai encore un vêtement de ta part, tu te berces d'illusions... » Elle vit le mouvement incertain de sa poitrine, la tension soudaine de sa mâchoire. « Ce vêtement ne présente aucun danger. C'était le geste d'un gentilhomme, rien de plus. » 

Elle sentit une étincelle de chaleur près de son sternum et la surprise agrandit ses yeux. « Un gentilhomme ? Ça t'arrive souvent de te faire croire que tu en es un ? 

— Avec quelle facilité tu m'insultes, commenta-t-il avec des yeux rieurs. Si ce n'était pas toi, je te ferais exécuter.

— Bonté divine, encore de la poésie. Ces tendres déclarations ont-elles pour objectif de te faire aimer de moi ? » 

Il retint un sourire et passa une main dans ses cheveux en contemplant les étoiles. « Dis-moi, est-ce trop espérer pour notre avenir que tu ne prennes pas pour habitude de me gifler ? 

— Oui. 

— Je vois. Alors la vie d'époux sera exactement comme je l'avais imaginée. 

— Soyons clairs : je te déteste. Je préférerais avaler du poison plutôt que de t'épouser, et je suis stupéfaite de découvrir que tu imagines que j'envisagerais de me soumettre à une telle atrocité, alors qu'il est clair que chacun de tes actes est dicté par les exigences du diable en personne. Tu es un incorrigible dépravé. Je ne comprends même pas comment tu as pu espérer être un gentilhomme. » 

Cyrus garda le silence pendant trop longtemps. 

Il ne croisa pas son regard lorsqu'il reprit la parole, pas même lorsqu'il se força à sourire. « Laissons de côté le décorum, alors. Je te promets de ne plus jamais m'efforcer d'être un gentilhomme en ta présence. 

— Y a-t-il le moindre intérêt à se fixer un objectif qu'on a atteint depuis longtemps ? » Cyrus se raidit avant de se tourner brusquement vers elle. Ses yeux luisaient au clair de lune, et ce qu'on y lisait ressemblait à de la fureur. Il ne dit rien et laissa son regard voyager, trop lentement, des yeux d'Alizeh à ses lèvres, en passant par la ligne de son cou, la courbe de ses seins, les restes en lambeaux de son corsage, puis plus bas... « Tu es vraiment un scélérat », murmura-t-elle, détestant rougir sous ses attentions. 

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— Nous faisons route vers Tulan. » 

La nosta brûlait contre sa peau et Alizeh sentit qu'elle se raidissait de peur. Elle était stupéfaite, oui, et horrifiée, aussi, mais entendre le roi d'un empire dénigrer ainsi sa propre terre... 

« Tulan est-il vraiment un endroit si horrible ? 

— Tulan ? » Ses yeux s'écarquillèrent de surprise. « Pas du tout. Un seul centimètre carré de Tulan est plus époustouflant que tout Ardunia, et c'est un fait avéré, pas une opinion subjective. 

— Mais alors... » Elle plissa le front. « Pourquoi as-tu dit que ce serait le pire des sorts ? 

— Ah. Ça. » Cyrus détourna le regard et scruta le ciel nocturne. « Eh bien... tu te souviens que j'ai dit que j'avais une très grosse dette envers notre ami commun ? 

— Oui. » Elle déglutit. 

« Tu te souviens aussi que je t'ai annoncé qu'il voulait que tu gouvernes? Que tu deviennes une reine djinn ? » 

Alizeh acquiesça. 

« Or, tu n'as pas de royaume. Pas de terre sur laquelle régner. Pas d'empire à diriger. 

— Non. Je n'en ai pas, admit-elle à voix basse. 

— Eh bien, tu viens à Tulan..., expliqua Cyrus en prenant le temps d'inspirer rapidement. Pour m'épouser. » 

Alizeh poussa un cri aigu et tomba du dragon. 

Elle entendit Cyrus lâcher un torrent d'insultes alors qu'elle chutait, alors que le vent soufflait sur ses pieds, et découvrit, à sa grande surprise, que bien qu'elle fonçât vers ce qui ne pouvait être qu'une mort certaine, elle n'arrivait pas à avoir la réaction appropriée. Alizeh ne criait pas, et elle n'avait pas peur non plus. 

Cette réaction inhabituelle à une chute soudaine du ciel était en partie provoquée par l'ambivalence qu'elle ressentait vis-à-vis de la direction que sa vie avait prise récemment, car Alizeh avait cru qu'en s'enfuyant avec le dragon, elle échapperait au moins aux machinations d'Iblees. Elle n'avait pas réalisé que ses actes, par inadvertance ou non, l'avaient en fait entraînée dans ses plans diaboliques. Alizeh ne se considérait pas comme une personne particulièrement mélancolique, mais en cet instant précis, en tout cas, elle se moquait de savoir si elle allait survivre ou non. 

Cependant, son calme inhabituel était peut-être le résultat d'un raisonnement beaucoup plus simple : elle savait qu'elle serait sauvée. Elle avait à peine formulé cette pensée qu'elle entendit le rugissement étouffé d'un dragon irrité, le battement de ses lourdes ailes qui créaient de violentes turbulences dans sa direction. C'était la deuxième fois dans la même heure qu'elle tombait de très haut et, tandis que le vent glacial assaillait son corps et gerçait sa peau, elle réalisa avec un amusement détaché que ses longues boucles noires s'étaient entièrement détachées de leurs épingles. 

Les mèches couleur de nuit léchaient l'air autour d'elle comme d'étranges langues, plusieurs boucles indomptables s'enroulaient autour de ses yeux, de sa bouche, de son cou, de ses épaules. Alizeh était aveuglée par son propre corps balayé par le vent, elle était découragée, et probablement gelée. Il était vrai qu'elle avait toujours eu froid; à cause de cette glace manifestant qu'elle était l'héritière d'un ancien royaume, elle ne profitait que rarement, voire jamais, d'un peu de chaleur. Si on ajoutait à cela la brutalité de la nuit d'hiver, les vents incessants qui la fouettaient et le fait qu'elle ne portait que des lambeaux de robe... 

Elle s'étonnait en réalité de n'être pas encore un cadavre.

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Mon Dieu, tu es si belle, observa-t-il. Son sourire s’évanouit. Même quand tu me mens.

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“I need you," he said roughly. "Don't run away from me."

"How can you expect me not to run from you," said Alizeh, still trying to shake off her apprehension, "when you threatened just hours ago to have my eyes sewn shut?"

He looked sharply away from her then, a muscle jumping in his jaw. "I shouldn't have said that."

"And then you threw me off a cliff," she said, her voice a bit breathless even to her own ears.

"You wouldn't stop threatening to kill me," he said angrily, turning back to face her. "I was merely trying to change the subject.”

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"Je te haïssais d'être réel, de ne prendre vie que pour personnifier la torture, d'être une épreuve de plus à endurer. En réalité, je voulais te haïr. Je voulais découvrir tes défauts, tes failles. Spoiler(cliquez pour révéler)Je pensais que tu n'arriverai jamais à la cheville de mes rêves, et je me trompais. Tu es bien plus envoûtante dans la vraie vie. Bien plus exquise. Sa voix trembla légèrement, lorsqu'il ajouta avec douceur :

-C'est un supplice d'être en ta présence"

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"Toi qui me hantes depuis si longtemps, qui me tourmentes toutes les nuits…

- Spoiler(cliquez pour révéler)Cyrus, arrête. Tu es injuste… je ne te connaissais même pas…

- Tu ne comprends pas, dit-il, torturé.Spoiler(cliquez pour révéler) Je rêve de toi depuis des mois."

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"Tu ne vois vraiment pas ce que tu m'as fait ? En l'espace de quelques jours, tu m'as dépouillé et a bouleversé mon monde. Mes heures sont en désordre, mon avenir n'est que chaos, et ma tête... ma tête..."

Il se détourna et grimaça, les poings serrés, et Alizeh crut que son coeur allait s'arrêter.

"Et au lieu d'être en colère, poursuivit-il, au lieu de te repousser, au lieu de souhaiter que nous ne nous soyons jamais rencontrés, je n'arrête pas de fixer cette putain d'entaille à ton cou, Alizeh, et j'ai envie de mourir."

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