Extraits

Hahaha, moi aussi, j'étais impatient de vieillir à ton âge, et pourtant, quand je regarde derrière moi... Mon Dieu que le temps a passé vite. La vie, c'est comme si un jour, tu embarquais dans un train. Le démarrage est lent, les roues crissent sur les rails... Et puis, peu à peu, le convoi s'ébranle, doucement d'abord, puis de plus en plus vite. Enfin, il prend de la vitesse. Tu ne sais pas toujours où il te mène, mais tu ne peux plus l’arrêter. Cela répond-il à ta question, gamin ?

Mère de Cédric : - Cédric, qu'est-ce que tu ramènes encore ?

Cédric : - Un chien, 'man. Il a l'air perdu, même qu'il m'a suivi jusqu'ici.

Mère : - C'est vrai qu'il a l'air malheureux.

Cédric : - Je pourrais le garder, dis ?

Mère : - Tu sais très bien que cela ne dépend pas de moi, c'est ton père qu'il faut convaincre... A toi de trouver les mots qu'il faut.

Père de Cédric : - NON, NON, NON ET NON !

Cédric : - Mais... papa...

Père : - Je te connais, fiston. Aussi vite tu t'emballes, aussi vite tu laisses tomber. Et qui aura encore des ennuis ? Ta mère et moi.

Cédric : - Je m'en occuperai, 'pa. Je te jure que je m'en occuperai !

Père : - Va le reporter où tu l'as trouvé !

Cédric : - Dans la rue ??

Mère : - Robert, tu n'y penses pas ?

Grand-père : - C'est tout lui, ça !

Père : - Au refuge pour animaux alors ! Ces asiles sont faits pour cela.

Grand-père : - On devrait vous y mettre, vous, dans un refuge pour animaux.