Celle qui devint le soleil, Tome 1

Si le début m'a emballé, la suite m'est devenue moins sympathique... En terme de fantasy je ne m'y suis pas retrouvée, à l'inverse du côté historique, même si je pense que certains éléments sont issus de libertés prises par l'autrice. Aucun attachement pour les personnages qui deviennent sombres et antipathiques. Un décor assez peu posé, et un rythme assez lent, pas certaine de lire la suite

Les personnages sont bien mais j'ai trouvé le livre un peu trop longs. Du mélange des clans à de la description trop longue.

Un beau bouquin qui se déroule dans une Chine ancienne (à l'époque où elle a été envahi par les Mongols) et LGBT+ mais sans que cela ne soit le débat principal.

J'ai bien aimé que cela se passe en Asie, on ne trouve pas souvent ce genre de contexte, et la politique / médecine / religion / approche de la vie différentes de l'Occident, rythme ce livre. Cela n'en reste pas un livre "historique", vous y trouverez des touches de fantasy, mais je n'en dis pas plus...

Les personnages sont très ambivalents et complexes : il ne faut pas trop s'arrêter à la première impression. Enfin sauf pour le Spoiler(cliquez pour révéler)Général Little Guo, insupportable jusqu'au bout !

J'ai trouvé un peu dommage que Spoiler(cliquez pour révéler)le titre soit si explicite : ça donne tout de même la fin de ce premier tome. Et comme Zhu est notre seul personnage féminin actif en politique (j'exclus Ma pour le moment, peut-être qu'elle va plus s'investir par la suite), on sait d'avance qu'elle survivra à tout avec un titre pareil.

Je suis partagée à la fin de cette lecture... Tout d'abord, le livre en lui-même est vraiment magnifique et il donne très envie d'être lu. Ensuite, j'ai beaucoup apprécié le fait que l'auteure nous plonge au coeur de l'histoire ancienne de la Chine (contexte que je ne connaissais pas du tout) et qui, personnellement, change de mes habitudes de lecture. J'ai très vite été plongée dans le début de l'histoire car cela m'a touché de découvrir la vie de grande pauvreté dans laquelle grandit Zhu. C'est terrible et on sait d'avance que c'est une enfant qui ne devra compter que elle-même pour survivre. Le moment où Zhu devient une adolescente est aussi un passage que j'ai beaucoup aimé. La recherche de sa propre identité est très bien amenée.

Pour moi, la suite du livre s'enchaîne presque trop rapidement, j'avais de la peine à situer combien de laps de temps l'histoire se déroulait. Plus Zhu grandit, moins j'arrivais à retrouver cet attachement que j'avais pour elle au début du roman (et cela n'est pas uniquement dû à ses choix avec lesquels je n'étais pas d'accord). J'ai également apprécié faire la connaissance des autres personnages du roman. Tous amènent quelque chose à l'histoire. Je trouve simplement un peu dommage que la balance entre leur côté "émotions-sentiments" et leurs côtés "vécus-histoires" ne soit pas plus équilibrée. Cela donnait l'impression de les connaître sans pour autant savoir plus de leur vécu. J'ai l'impression que c'est peut-être pour cette raison que j'ai lu la fin de l'histoire sans réellement éprouver un attachement plus fort pour tous ces personnages qui sont quand même nombreux et importants.

J'ai tout de même hâte de pouvoir lire le deuxième tome pour connaître le dénouement le l'histoire.

J’ai apprécié ce livre, mais vraiment. La vie de Zhu au monastère était très agréable à lire et j’ai adoré la voir surmonter toutes les épreuves. Ensuite un a commencé à voir le point de vue du général eunuque ce qui a ajouté un plus à l’histoire, c’est d’ailleurs mon personnage préféré. On comprend plus ou moins ses actes et sa façon de penser Spoiler(cliquez pour révéler)même si je ne m’attendais pas à ce qu’il trahisse également Esen, ça a dû être autant douloureux pour Esen que pour Ouyang. On peut tout de même comprendre pourquoi il l’a fait. Depuis les apparitions plus nombreuses du general, Zhu semblait moins intéressante, plus fade et son changement de comportement vers la fin de ce livre, quand elle n’hésite même plus a tuer un enfant pour accéder à sa destinée, ne m’a pas vraiment plu. En plus la scène d’ouverture du chapitre 21 (scène de cul) m’a prise au dépourvu, on peut dire que ce n’est pas …. mon truc.

Je ne sais pas si j’achèterai le prochain tome, si je le fais ce sera probablement pour avoir la suite du général Spoiler(cliquez pour révéler)parti tuer le Grand Khan après sa trahison.

J'ai apprécié lire les pages parlant de sa vie au monastère et je pensais que le livre n'allait parler que de ça. J'ai été perdue avec l'histoire et avec les deux points de vue dont j'ai préféré celui de Zhu. Sa relation amoureuse était plutôt "mignonne". A la toute fin du livre, je ne m'attendais pas au changement de l'héroïne. L'histoire ne m'a pas accrochée.

Ma lecture de ce livre a été laborieuse et sans fin. Je n’arrivais pas a avancer.

C’est pourtant une histoire bien menée et bien écrite mais elle ne m’a pas du tout accroché.

Dommage. Je ne lirais pas la suite.

Un livre un peu compliqué si on ne connaît pas le mythe original mais qui répond au exigence d’une réécriture digne de ce nom

C'est un livre que j'avais acheté au hasard car on m'avait dit qu'il était LGBT , mais qu'elle surprise j'ai aimé ce livre jusqu'a la fin , les personnes sont tous très bien écrit, j'ai pleuré, j'ai ris , j'ai eu peur , je suis passé par toute les émotions. J'ai aimé tout les personnages, ils ont tous une histoire qui est complexe. Et quelle bonheur de voire des personnages autre que occidentale.

Un cri d'une puissance inégalable qui parvient à mettre à l'honneur la Chine, le féminisme et la communauté LGBT du même coup.

Dans ce roman, nous suivons la lutte pour l'existence de Zhongli, dont on ne croisera d'ailleurs qu'une fois le prénom d'origine. Son statut de femme, en particulier, place d'énormes barrières entre elle et son destin. Alors, elle va choisir de prendre la place de son frère pour pouvoir devenir quelque chose plutôt que le rien qu'on lui a annoncé.

Zhu est déterminé•e. Iel n'a pas froid aux yeux, et pourtant, iel est aussi très posé•e et d'une nature vivante et joyeuse. J'ai beaucoup aimé son humour rafraîchissant et sa résilience (moi qui m'étais promis de ne jamais utiliser ce mot à la mode, c'est raté...) Ses débuts au monastère sont particulièrement prenants.

Ouyang, que l'on suit en parallèle, est un personnage que l'on apprend vite à apprécier : sa tragédie le rend désarmant. Mettre en face-à-face ces deux personnages a très bien fonctionné pour moi : l'un•e renverse son destin tandis que l'autre le mènera à son terme, quoi qu'il lui en coûte.

Toutefois, je dois reconnaître que j'attendais toujours avec impatience de revenir aux aventures de Zhu. Ce changement de point de vue, quoique savamment orchestré, m'a donc parfois un peu ennuyée. C'est le défaut majeur que j'ai trouvé à ce livre.

Je n'en vois cependant pas d'autre ; le style, point essentiel selon moi, est à l'image de l'histoire : très travaillé, facilement identifiable et d'une grande élégance.

Je ne peux que recommander ce roman qui m'a complètement convaincue, que ce soit par ses forts partis pris ou sa rare cohérence d'ensemble. Shelley Parker-Chan est parvenue à faire exister Zhongli au-delà de toute espérance : je ne l'oublierai pas de sitôt. Elle a pris en main son destin en tant qu'écrivaine et a fait briller son personnage avec autant d'éclat que le soleil.