Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre
navigation
sur
notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces
outils,
nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des
publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et
l'art.
Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans
ces
domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des
offres
pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien
vouloir
désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à
vous
fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et
tendances de
la
littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités
et
cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre
option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée,
sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement,
cliquez ici.
Qu’est-ce qui est vert, pèse 120 000 tonnes, pue la vase, n’a pas vu le ciel bleu depuis quarante siècles et s’apprête à dévaster le monde ?
Ingrid n’en a aucune idée.
Et elle s’en fout.
Autant dire que lorsque des hurluberlus lui annoncent qu’elle est le Centre du pentacle et que la résurrection de Cthulhu est proche, ça la laisse de marbre.
Jusqu’à ce que les entités cosmiques frappent à sa porte...
Après avoir réalisé une étude sociologique des fées (Fées, weed et guillotines, prix Elbakin.net) et converti les zombies au pogo (Le Club des punks contre l’apocalypse zombie, prix Julia Verlanger), Karim Berrouka revient pour relever un terrible défi : convaincre Ingrid d’aller éclater du Grand Ancien pour sauver l’humanité.
Le monde n’est pas régi par des basculements intempestifs. Le monde est patient, il respecte la logique des tensions, une sorte de loi universelle qui veut que l’élastique de la réalité ait une résistance accrue, et qu’avant qu’il ne pète, il faut qu’il enregistre une puissante tension. Ainsi va le monde, comme les hommes. Ils endurent, ils subissent. Puis, un jour, c’est le chaos.
J'ai beaucoup apprécié cette deuxième incursion dans l'univers de Karim Berrouka même si j'ai trouvé l'ambiance beaucoup moins légère que dans le premier. Je voulais une lecture assez légère et plutôt drôle mais je me suis retrouvée à faire une pause au milieu par indigestion de tentacules.
Quoi qu'il en soit, ce livre est très intéressant à lire lorsqu'on a lu et apprécié l’œuvre de Lovecraft. On sent que Karim Berrouka en est un grand passionné et il arrive très bien à transmettre sa passion dans le roman. L'univers du reclus de Providence est très bien exploité avec ses divinités si particulières et le personnage d'Ingrid, indépendante, déterminées et souvent très sarcastique, est très agréable à suivre.
Celle qui n’avait pas peur de Cthulhu est un roman qui à l’audace d’emprunter à une mythologie horrifique populaire pour en faire un récit amusant à la porter d’un plus large public. Si l’histoire n’est pas aussi terrible que les œuvres hallucinées de Lovecraft, elle offre une réflexion cynique sur les certitudes et les croyances bien ancrées, portée par une héroïne sceptique et délicieusement sarcastique. Un ouvrage qui saura plaire au fan du maître de l’horreur autant qu’aux néophytes du genre.
Sans connaître Lovecraft, je me suis dirigée vers ce livre de Karim Berrouka car j'avais adoré son précédent. Pourtant, et même si j'ai dû manquer un certain nombre de références, je ne me suis pas sentie perdue en lisant Celle qui n'avait pas peur de Cthulhu, car Ingrid découvre elle aussi cet univers au fil du roman.
Centre du Pentacle qui s'ignore, elle devra en effet rencontrer les cinq factions pour accomplir un rituel dont l'issue scellera le sort de l'humanité... Un voyage initiatique qu'elle accomplira mi-curieuse, mi-désabusée, mais certainement pas effrayée ! J'ai trouvé hilarantes ses réactions face aux différents fanatiques qu'elle rencontre, mais le schéma devient vite répétitif (en dehors du début et de la fin du livre) et l'attitude passive d'Ingrid n'arrange rien.
La plume de Karim Berrouka est toujours aussi délicieusement déjantée, mais ce roman m'a quand même moins plu que Le club des punks contre l'apocalypse zombie, qui reste un vrai coup de coeur. Peut-être en raison de ma méconnaissance de l'univers de Cthulhu ?
Si Fées, weed et guillotines ou Le club des punks contre l'apocalypse zombie n'avaient pas été des coups de cœur, ils m'avaient quand même bien fait marrer. Celle qui n'avait pas peur de Cthulhu n'est pas une lecture désagréable mais pas inoubliable non plus. D'ailleurs, le temps que je me souvienne d'écrire cette critique, j'avais même oublié que je l'avais lu.
J'ai trouvé l'intrigue très linéaire et beaucoup trop sage pour cet auteur, je le trouve beaucoup plus déjanté que ça d'habitude. On suit l'héroïne, catapultée centre d'un pentacle magique d'invocation d'un certain dieu qu'on ne présentera plus, à la rencontre de différentes factions qui se déclarent pour ou contre la libération de Cthulhu de sa prison sous-marine. Et... c'est à peu près tout. Peu de rebondissements, aucun suspens, des personnages pas attachants du tout.
J'ai eu du mal avec l'héroïne très détachée, qui accepte tout sans se poser de questions, même quand ça touche l'instinct de survie le plus élémentaire, et qui fait preuve de trop de bonne volonté quant à son rôle pour que ça paraisse naturel. Elle manque de personnalité, elle manque de vie.
Des personnages secondaires, aucun ne se détache, et les motivations ou l'identité de certains reste trop flous à mon goût.
Il vaut mieux connaître un minimum l'univers de Lovecraft pour lire le roman, car les références sont nombreuses (ce qui n'a rien d'étonnant vu le titre). Comme ma dernière visite à Innsmouth date de quelques millénaires, elles me sont pour la plupart passées au-dessus du tentacule.
Faut-il anéantir ou libérer Cthulhu? Le destin de l’humanité est entre les mains de cinq factions dévouées et surtout délirantes. Entre humour et réflexions sur la religion et ses dérives, l’auteur nous propose une immersion dans la mythologie lovecraftienne. Attention, les mystères sont nombreux et la folie guette entre ces pages !
En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2018/07/12/celle-qui-navait-pas-peur-de-cthulhu/
Je connais mal Lovecraft, ne l'ai jamais lu (à part quelques nouvelles du recueil Dagon), mais je dois dire que j'ai adoré ce livre ! Ingrid est comme moi : néophyte dans ce domaine, et on sent bien que le sujet est bien trop dense et complexe pour qu'on puisse le saisir avec un seul livre. Qu'à cela ne tienne ! L'objectif n'est pas là. C'est d'appréhender légèrement la mythologie de l'Ailleurs mais surtout de montrer à quel point les dieux de l'Ailleurs et de l'Extérieur sont bien au-dessus des hommes et incompréhensibles par eux... ce qui, paradoxalement, donne une certaine force aux humains, que ces dieux n'ont pas ! Je suis sans doute passé à côté de nombreuses références et intertextualités, mais j'ai beaucoup ri avec ce livre, et les descriptions des dieux sont magnifiques. Le choix d'un personnage comme Ingrid est vraiment judicieux, il permet à n'importe qui de lire ce livre, fan de Lovecraft ou pas. Et coup de coeur pour le personnage de Lila, qui vit sa vie en orbite et est pourtant si clairvoyante ! Vraiment une belle découverte.
Les anciens dieux imaginés par Lovecraft sont bien réels, des sectes les adorant existent de par le monde, et le débat est ouvert concernant le réveil de Cthulhu ou son annihilation. A Ingrid, particulièrement hermétique à tout ça, de trouver sa place de "centre du pentacle" et de prendre la décision finale... Malgré l'enjeu important (à peu près la fin du monde, ou pas), le ton est éloigné de Lovecraft. L'équilibre est parfait entre les passages hilarants et les enjeux sérieux, et le style de Karim Berrouka, très efficace, fait mouche à chaque fois, assénant quelques vérités sympathiques sur la société de consommation, l’extrémisme religieux, et la place des femmes, au travers de ses personnages (très) hauts en couleur. Une excellente surprise, à réserver peut-être aux connaisseurs de Lovecraft ; les autres risquent de se sentir hors sujet, et de passer à côté des références forcément très nombreuses, à voir...
Ma chronique complète: https://ombrebones.wordpress.com/2018/04/17/celle-qui-navait-pas-peur-de-cthulhu-karim-berrouka/
En bref, Celle qui n’avait pas peur de Cthulhu est un roman surprenant, comme toujours avec Karim Berrouka, qui est à la portée des adeptes de Lovecraft comme des novices. Il offre différents niveaux de lecture et une héroïne de caractère. Je le recommande à ceux qui ont envie de sortir des sentiers battus et de découvrir un pan de l’univers Lovecraft, revisité.
Résumé
Qu’est-ce qui est vert, pèse 120 000 tonnes, pue la vase, n’a pas vu le ciel bleu depuis quarante siècles et s’apprête à dévaster le monde ?
Ingrid n’en a aucune idée.
Et elle s’en fout.
Autant dire que lorsque des hurluberlus lui annoncent qu’elle est le Centre du pentacle et que la résurrection de Cthulhu est proche, ça la laisse de marbre.
Jusqu’à ce que les entités cosmiques frappent à sa porte...
Après avoir réalisé une étude sociologique des fées (Fées, weed et guillotines, prix Elbakin.net) et converti les zombies au pogo (Le Club des punks contre l’apocalypse zombie, prix Julia Verlanger), Karim Berrouka revient pour relever un terrible défi : convaincre Ingrid d’aller éclater du Grand Ancien pour sauver l’humanité.
Afficher en entier