Commentaires de livres faits par Cellophane
Extraits de livres par Cellophane
Commentaires de livres appréciés par Cellophane
Extraits de livres appréciés par Cellophane
Blindé d’idée qui se croisent, de la paye de Dilat au type du miroir en passant par le garde sourd-muet, le cadeau à offrir au Calife ou celui de la guilde des magiciens…
C’est drôle, ça n’arrête pas, c’est vif, inventif, c’est nickel.
C’est vrai, le style est super fluide, les personnages existent, il y a des sentiments, c’est souvent mignon ou drôle…
Bref, c’est très agréable à lire.
Mais je ne lis jamais les résumés. J’ai pris ce livre pour la couverture et son prix à ACTUSF.
Or, de science-fiction, il n’y a que dalle ; première déception.
C’est du fantastique, au mieux. Et encore, tout juste… Et ce n’est pas du tout ce que j’attendais.
Ensuite, c’est un recueil de nouvelles ; je ne m’y attendais pas du tout. Une fois le premier chapitre terminé, alors que je commençais à bien rentrer dedans, j’ai été totalement décontenancé qu’on ne continue pas vraiment cette trame. Les histoires ont beau être sympa, elles restent souvent anecdotiques. Ça manque de densité et de profondeur par rapport à ce que j’attendais…
Bref, sympa mais bien loin de ce que j’espérais.
Dans l’ordre :
I. La réponse sera dans la boîte à lait
L’histoire est sympa, on nous présente les personnages, plutôt amusant, les missives, plutôt mystérieuses… Bien fait et agréable à suivre.
II. Un harmonica dans la nuit
A la déception de découvrir que c’était un recueil de nouvelles, s’ajoutent la déception de voir que l’histoire est très similaire à la précédente, l’humour en moins. Ce qui ne lui laisse pas grand-chose…
Trame identique et fin étrange puisque, vus les éléments donnés par Katsurō, je ne vois pas comment les conseils peuvent changer à un moment…
Bref, très en dessous de la première.
III. Jusqu’au matin dans la Civic
Histoire intéressante, qui mêle de façon assez mystérieuse le vieux propriétaire du bazar aux autres histoires et donne vaguement quelques réponses.
Pas mal fichu.
IV. Une minute de silence avec les Beatles
Plus intéressante celle-ci, car plus touchante. Passé et présent s’imbriquent avec des histoires aux personnages assez prenant. La meilleure histoire à mon sens.
V. Une prière depuis le ciel
Si on obtient quelques dernières réponses, l’essentiel de cette histoire, qui est la plus longue, est largement prévisible puisque tout nous a été raconté par bribes dans les précédentes histoires. En plus, les informations sont assez répétées ici… Globalement pas mal mais sans aucune surprise, dommage.
Pour le reste et y arriver… C’est un peu longuet…
Bussi se perd dans moult détails peu intéressant qui nous donnent l’impression de suivre un guide touristique qui nous donnent tous les détails exhaustifs de l’histoire de Monet et du lieu et j’avoue que j’ai souvent un peu peiné…
Globalement, ça s’étire souvent pour pas grand-chose et, condensé, avec un tiers en moins, ça serait nickel.
L’histoire fonctionne, la surprise est là…
Reste la pesanteur du texte qui plombe l’ensemble.
On est encore plus dans la gratuité que précédemment mais surtout, c’est super redondant !
Le Kid, Angus, Julius, Gabriel ont tous le même but donc font tous la même chose, ça tourne déjà en rond.
Après quoi, chaque fois que quelqu'un rencontre une personne, il résume ce qui lui est arrivé. Après l’avoir suivi une fois, on a une répétition de l’histoire, parfois deux, voire trois… Et ça tourne méchamment en rond.
Et l’auteur a beau étirer la compétition de chant, ça l’affadit plus que ça ne la rend intéressante.
Bref, une histoire qui n’a pas le punch ou le panache des autres et ressasse pour tenir le nombre de pages…
Certes, on en apprend sur le passé du Janitor et son frère mais c’est très anecdotique sur l’ensemble, comme un téléfilm de l’après-midi.
Et puis les chasseurs de nazi, ça me branche pas plus que ça…
Pas super accroché à ce tome.
L’ambiance autour du prêtre et ses oiseaux, le vieux sur son bateau, le jumeau…
Bon, évidemment la résolution du message secret par le Janitor est un peu rapide mais c’est sympa de le suivre dans cette aventure prometteuse.
Il faut dire que le langage est super particulier. Entre une sorte de croisement entre les expressions créoles et de l’imagé populaire sans que ça soit totalement ça.
Finalement, à la seconde tentative, j’ai trouvé ça drôle, brillant, irrésistible dans certaines formulations.
L’histoire est très sympa à suivre, ni trop longue, ni trop courte.
Un poil onirique à mon goût mais avec une certaine poésie agréable…
L’intrigue se suit bien – même si parfois, on a l’impression que c’est payé à la ligne et qu’il déroule le contenu d’un repas chinois, de la ville ou la géographie des bureaux…
L’ensemble est globalement satisfaisant sans être démentiellement original.
D’accord, c’est écrit en 1956 et peut-être, probable, que l’auteur a eu un trait de génie à cette époque. Mais aujourd’hui, le mobile est éculé, déjà vu…
L’enquête avance plus que tranquillement et le bouquin consiste principalement à enchaîner les fausses pistes jusqu’à tomber sur la bonne (cela étant, Bush donne le principe quasi dès le départ).
Donc rien d’original mais une écriture fluide et avec quelques pointes d’humour qui rende l’ensemble léger et plaisant à lire. Et puis il sait rendre Carella et Teddy particulièrement attachants…
L’ensemble reste très bédé belge, ça court, ça discute, c’est expressif et rien de réellement grave ne semble vouloir arriver…
Mais c’est très bien fait.
Il y a du dynamisme, du suspense…
Et surtout, de nouvelles révélations étonnantes et très sympas !
Très agréable.
D’abord, parce que dans le premier, on découvrait Yann, ce qui lui arrivait, il devait se cacher…
Là, globalement, on sait tout, il continue à se cacher, ça tourne un peu en rond.
Ça se développe, certes, mais dans une direction qui ne m’a pas convaincu tant tout le monde accepte facilement sa situation sans se poser de questions…
Bref, bien fait mais j’ai pas adhéré à la trame de l’histoire.
Parce que ça se lit vite, on se dit que ça va peut-être s’améliorer, on se dit qu’au point où on en est, autant finir…
La résolution se tient. Plus ou moins. Elle reste un poil bancale mais allez, il y a une conclusion…
Cela étant, pour y arriver, diantre, on passe par des tas de scènes qui semblent s’accumuler les unes derrière les autres au petit bonheur la chance…
Des scènes plutôt mal écrite dans l’ensemble, sur une base complètement débile (pour soigner des lesbiennes ou des nymphos, faisons une clinique où elles coucheront avec des hommes…) qui n’est que prétexte à sortir des seins de temps en temps où répéter le mot « gouine »…
Bref, c’est un bazar sans intérêt pour caser quelques salaceries.
Au début, j’étais à fond, j’adorais le principe des personnages, la trame de l’histoire, le monde créé et crédible…
J’ai globalement tenu jusqu’à la fin de NIKE 14. Après, on est rentré dans une autre sorte d’histoire, plus road movie et combat, ce qui m’a beaucoup moins convaincu et intéressé. Et puis le Roi ne m’a pas emballé du tout. Pas plus que l’aspect philosophique du truc qui me branchait pourtant bien dans la première partie.
J’ai aussi eu ce sentiment que les robots étaient quasi humains vers la fin alors qu’au début, l’auteur avait réussi à donner un côté froid et analytique aux personnages et c’est justement ce que je trouvais bien. A la fin, quand ils se disent « t’es un mec bien », j’avoue que j’ai un poil lâché…
Pourtant, l’écriture est bonne, un style soutenu, prenant. Mais comme un robot 404, j’ai eu du mal à aller jusqu’au bout, ma RAM a lâché en cours de route…
Les dessins sont jolis, bien faits, soignés…
L’histoire se tient bien, a un sens, un but…
Et pourtant, je n’ai pas été emballé.
Peut-être un côté trop linéaire, qui ne pose pas réellement de problème à Synn mais suit une trame dont on ne déroge pas.
Ça donne un petit côté lisse, il y a ça, puis ça, puis ça… Un empilement de scènes très chouettes à suivre mais sans danger, sans relief, sans rien qui prenne réellement aux tripes…
C’est joli, bien fait, mais c’est tout – ce qui est déjà pas mal !
C’est mon 5ème livre de l’auteur et j’avais toujours apprécié ses histoires, son rythme, son style…
Là, le sujet est intéressant mais j’ai eu plus de mal avec rythme et style.
Rien à dire, c’est prenant, bien vu, on se demande ce qu’il peut se passer dans la seconde moitié tant tout semble dit dans la première mais non, l’auteur nous emmène.
Sauf que j’ai trouvé pas mal de parties assez longues, s’étirant sans rien apporter par rapport aux pages précédentes.
J’ai un peu moins accroché aux personnages qui, malgré l’évolution de leur situation, reste assez globalement égaux à eux-mêmes et à ce qu’ils font ou pensent.
J’ai moins été happé sur la longueur et un quart en moins ne m’aurait finalement pas gêné, d’autant que c’était pas mal intéressant…
Explication et action se mêlent de façon assez fluide, il y a du mystère, une excellente idée avec cette réunion, une bonne explication finale avec une chouette présentation des pouvoirs de renseignement du Vatican, du mystère avec cette petite fille…
Les dessins restent très efficaces…
Bref, très bien.
La première partie est pleine d’action, c’est super bien fait et prenant.
La seconde est peut-être un peu plus bavarde… Alors évidemment, elle pose les bases de l’histoire mais ça casse un peu le rythme, dommage.
Cela dit, l’excellent dessin de Bouck, classique ici, s’accommode très bien des deux cas !
Une histoire à la fois simple dans son déroulement et complexe dans sa globalité, une bonne gestion de la trame temporelle, de bonnes idées…
Le tout est enveloppé dans une écriture fluide et pleine d’humour disséminé ici et là…
Bon, le livre a été écrit en 1956 – et on peut saluer l’inventivité d’Heinlein. Mais globalement, à cette époque, on n’a jamais rien de grave et tout finit toujours bien. Jamais le héros n’est en véritable danger, on ne craint jamais quoi que ce soit, tout est toujours facile et on trouve ce qu’il faut quand il faut…
C’est donc une lecture légère mais pleine de trouvailles et de situations sympas qui s’enchaînent bien…
Lecture très plaisante.
L’auteur est capable de tout, les décors de montagne, les forêts humides, la ville, les foules comme les lieux secrets… Visuellement très beau.
Scénaristiquement très bien, même si…
La première partie, je l’ai trouvé sympa mais bien trop longue. En plus, les road trip, j’accroche pas, on peut aligner les situations à l’infini sans conséquence réelle, comme des petits sketch, et on traverse la forêt, et la rivière, et la montagne, et on rencontre un vieux, une femme, un noble, etc.
La seconde, en revanche, je l’ai trouvé jubilatoire parce qu’elle met en éclairage la première partie d’une autre façon ; c’est bien fait et ça excuse la longueur.
La troisième est globalement très bonne mais je ne sais pas, un peu rapide par rapport aux deux premiers tiers, un peu redondante avec l’idée d’avant même si c’est autre chose…
Bon, ce sont des détails : dans l’ensemble, c’est une excellente BD !
7 athlètes ici, une trame de fond intéressante avec ces Jeux, ce voyage…
Les personnages sont bien campés, c’est bien dessiné…
Pourtant, j’ai moyennement accroché avec l’histoire.
Globalement, elle reste assez classique et n’apporte pas beaucoup de surprises alors que la relation entre chacun était prometteuse mais rapidement mise en retrait.
Et puis j’ai trouvé que le sport de chacun tombait bien, un peu comme si on avait cherché 7 sports et ce qu’on pouvait en faire dans un combat, pour que l’ensemble colle, mais ça fait trop « fait exprès »…
Pas totalement convaincu.
Et puis j’avoue, je ne suis pas fan d’Histoire et encore moins à ce qui touche à la seconde guerre.
Du coup, quand cette curieuse rencontre a plus basculé dans les évènements guerriers et mondiaux, j’ai un petit peu décroché.
Narration et dessins ont beau être bien fait, je me suis détaché de l’histoire…
Il y a plein de bonnes choses ici. Le dessin est excellent, sombre mais souple, accrocheur.
L’ambiance est parfaitement rendue, les « zombis » sont aussi effrayant que cette brume qui se lève le soir.
Les personnages sont bien définis, avec un caractère bien à eux…
Le tout est assez mystérieux, sur le pourquoi, ce qui va se passer, plein de choses…
Malgré tout, l’ensemble n’est pas totalement novateur. Les clans de jeune (Seuls), la recherche de nourriture (toutes les histoires de zombi), le super-pouvoir du gamin (Harmony), etc.
Le tout est sympa à lire mais j’attends des surprises pour me dire que ça apporte un vent de fraîcheur au genre.
Je ne savais pas du tout que c’était une série, ce 87ème district, et que j’en lisais le 21ème tome…
Il en ressort du positif et du « négatif ».
A savoir, pour le positif, ça coule tout seul. Les pages défilent à toute vitesse parce que l’auteur connaît ses personnages, qu’il a l’habitude de les faire évoluer et tout se déroule aisément, de façon fluide.
Pour le négatif, il y a un petit rapport à une précédente enquête. Pas nécessaire pour comprendre le reste mais globalement, on voit bien que, comme dans une série télé, connaître plusieurs tomes permet de mieux connaître les personnages, les liens qu’ils entretiennent, qui ils sont…
Parfois, on nous évoque des policiers ou des affaires qui disparaissent ensuite du bouquin. Sur la totalité de la série, ça doit être immergeant de savoir ce que fait chacun ; quand on tombe sur un tome au hasard, on se demande un peu ce qui se passe…
Deux histoires, dans ce tome. Un peu comme « La croisière s’amuse » dont chaque épisode faisait se croiser trois histoires sans rapport.
N’espérez donc pas de lien, les deux trames sont vraiment indépendantes !
Ressortent de tout cela un savoir faire plaisant, une bonne légèreté de ton, mais également une légèreté de scénario qui fait passer le livre dans la même catégorie que les séries de l’après-midi que l’on regarde distraitement quand on n’a rien à faire.
Plaisant mais pas totalement consistant.
Il faut dire que l’auteur aurait écrit 562 romans et que sa 744ème nouvelle aurait été prise alors qu’il avait 17 ans…
Il a donc une habitude certaine qui rend le texte particulièrement fluide. Ça coule tout seul, quelques descriptions, rien de lourd mais assez pour visualiser les scènes…
Avec l’inconvénient qu’on sent une certaine machinerie derrière le tout : les scènes s’enchaînent mais manque de profondeur…
Jamais je n’ai été ému par la mort de quelqu'un, jamais je n’ai craint pour la vie d’un autre, jamais je ne me suis attaché à qui que ce soit…
L’histoire se tient bien, tout est boulonné, mais presque trop propre, trop détaché…
Distrayant car efficace mais pas vraiment prenant.
Il est bon, grâce à l’écriture, surtout, qui permet de totalement suivre le narrateur, dans ses découvertes et l’horreur de la situation, de suivre l’évolution des choses.
Un style simple mais assez riche qui donne vraiment l’impression que quelqu'un à qui s’est arrivé nous raconte l’histoire.
Après, c’est assez descriptif : il n’y a pas de coup d’éclat ou de génie, les choses avancent de façon inéluctable et prévisible.
L’ensemble est donc plaisant à suivre mais sans véritable surprise ni originalité particulière.
Plaisant tout de même grâce, encore une fois, au style de l’auteur.
Tombé sur cet opus, je m’attendais vaguement à quelque chose de complexe et tortueux…
Pas du tout !
C’est une histoire claire, cohérente, simple à suivre et à comprendre, qui révèle tout ce qu’elle a à dire à la dernière page.
Alors certes, on peut avoir envie de lire le suivant pour savoir ce qu’il adviendra mais le tome se suffit à lui-même et ça fait du bien !
Des dessins sobres, dans la ligne de la série principale… Sympa.
Pourtant, l’histoire des chats en fond, c’était pas mal du tout.
L’histoire de Jeannie est un peu lente à se dessiner mais le final tient la route – même si on le voit arriver un peu plus tôt.
Quant à l’histoire de Clifford, elle pourrait être bien, elle est prometteuse, mais elle tourne un peu en rond et le final tient un poil du coup de bol.
Sympa mais comme si l’auteur meublait un peu par facilité…