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Commentaires de livres faits par Celrom

Extraits de livres par Celrom

Commentaires de livres appréciés par Celrom

Extraits de livres appréciés par Celrom

date : 28-08-2017
Alyssa : J'aime quand un garçon est plus grand que moi. D'au moins une dizaine de centimètres, j'ai l'impression d'être en sécurité. J'aime aussi les garçons dotés d'un regard profond.
Lui : Qu'entends-tu par là ?
Alyssa : Je veux dire... Un regard dans lequel il est facile de se perdre. Un regard ténébreux et mystérieux. Un regard... qu'on ne risque pas d'oublier.
Lui : Je crois que j'ai ça.
Alyssa : C'est ce que je préfère chez un garçon : son regard. Je ne sais pas... On peut y apprendre beaucoup de choses. On y décrypte tout un tas de sentiments. Celui qui a dit que les yeux sont le reflet de l'âme a tout compris.
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Il est minuit passé, il fait noir, mais les lampions illuminent encore la cour et le feu nous tient chaud. Je suis assise entre Emily et Tyler. C'est au tour de Snake de faire tourner la canette vide. Elle s'arrête sur moi. Un éclair de malice passe dans ses yeux et il m'adresse un sourire tordu. Sans me laisser le choix entre action et vérité, il me dit :
- Je te mets au défi d'embrasser ton demi-frère.
Tout le monde entre dans son jeu.
- Mec, fait Gregg, c'est abusé.
Amélia retient son souffle de manière théâtrale.
- Oui, Stephen, fait Rachael, tu vas trop loin.
Tyler secoue la tête en réprimant un éclat de rire, mais il rougit et quand ses yeux croisent les miens, je décide de jouer le jeu moi aussi.
- Beurk, trop dégueu, dis-je avec une grimace.
Et puis je me jette dans ses bras, dans l'herbe. il me serre contre lui. Notre baiser est plein d'énergie, nourri par l'excitation de s'embrasser devant tout le monde.
Je ne peux pas m'empêcher de glousser quand j'entends Rachael qui nous encourage.
- C'est tout ce que tu sais faire ? fait Tyler d'un air de défi.
- C'est tout ce que j'ai jusqu'à ce qu'on rentre, je lui murmure à l'oreille.
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date : 19-07-2017
De quoi que soient faites nos âmes, la sienne et la mienne sont pareilles et celle de Linton est aussi différente des nôtres qu'un rayon de lune d'un éclair ou que la gelée du feu.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Brusquement, je laisse échapper :
- Je ne suis pas prête à coucher avec toi.
Il relève aussitôt la tête.
- Bon sang, Lara Jean ! Tu m'as fait peur.
- Désolée. Je voulais juste que les choses soient claires, au cas où.
- C'était clair. (Peter m'adresse un regard blessé et se redresse, le dos très droit.) Je ne suis pas un homme des cavernes. Bon sang !
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
- Ne me tente pas, souffla-t-elle en s'appuyant contre le mur.
- Pourquoi pas ? m'enquis-je en calant mes mains dans le creux de sa taille.
- Parce que je ne suis pas certaine de pouvoir te refuser quoi que ce soit.
- Intéressant, souris-je. Epouse-moi.
Anna blêmit devant moi avant d'éclater de rire et de poser son visage contre mon torse.
- Maintenant, je sais que je peux te refuser quelque chose, parvint-elle à dire entre deux rires.
- Non, alors ?
- Non, Mark.
- Pourquoi ?
- Parce que tu ne sais même pas quelle est ma cuisine préférée ! s'exclama-t-elle.
- Et c'est ?
- Indienne.
- Parfait. Epouse-moi.
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Ethan à Mérit : "On m’a donné droit à une troisième existence, même si les circonstances sont quelque peu troublantes. Tu es mienne, et nous le savons tous les deux. »
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
- Maxon, ce n'était pas de la comédie. Si vous m'aviez demandé mon avis il y a un mois, la réponse aurait été très différente. Je vous connais à présent, et j'ai parlé en toute bonne foi. En toute sincérité.
- Merci alors, répond-il avec un petit clin d'oeil.
- De rien.
- Il aura de la chance, lui aussi.
- Pardon ?
- Votre fiancé. Quand il reviendra à la raison et vous suppliera de le reprendre.
- Ce n'est pas mon fiancé. Et il a fait une croix sur moi, il a été très clair là-dessus.
- Impossible. Il vous aura vue au bulletin ce soir, il s'en sera mordu les doigts. Même si, à mon sens, il ne vous mérite pas.
Maxon s'exprime sur un ton las et découragé, comme s'il avait vu cette situation se reproduire des milliers de fois.
- Et j'y pense, ajoute-t-il, si vous voulez éviter que je tombe amoureux de vous, cessez donc d'être aussi jolie. Dès demain matin, j'ordonne à vos chambrières de vous coudre des robes de bure.
- Arrêtez, Maxon.
- Je ne plaisante pas. Vous êtes beaucoup trop belle, c'est très dangereux. Lorsque vous quitterez le palais, nous serons dans l'obligation de vous attacher des gardes du corps. Vous ne survivrez jamais livrée à vos propres moyens, ma pauvre petite.
- Je n'y peux rien si je suis née parfaite.
Et je fais mine de m'éventer, comme si tout cela - la beauté, la perfection, l'intelligence - m'épuisait.
- Non, vous avez raison.
J'éclate de rire. Maxon a toujours l'air grave. Du coin de l'oeil, je remarque qu'il ne me quitte pas du regard. Lorsque je me tourne vers lui pour lui demander ce qui le captive autant, son visage n'est qu'à quelques millilètres du mien.
Et il m'embrasse, sans crier gare.
Je m'écarte aussitôt, surprise. Maxon recule lui aussi.
- Excusez-moi, marmonne-t-il, rouge comme une tomate.
- Mais qu'est-ce qui vous prend ?
- Pardon.
- Vous êtes tombé sur la tête ?
- C'est juste que... avec ce que vous avez dit tout à l'heure... et votre attitude de plus en plus amicale... j'ai cru que vos sentiments à mon égard avaient changé. Et je vous apprécie, je pensais que vous l'aviez compris. Et... c'était si terrible que ça ? Vous avez l'air catastrophée.
J'essaie d'arborer une expression neutre. Maxon semble avoir envie de s'enfoncer six pieds sous terre.
- Je suis navré. C'est mon tout premier baiser. Je ne sais pas quelle mouche m'a piqué, souffle-t-il. En fait... je vous demande d'accepter mes plus plates excuses, America.
Une chaleur inattendue s'empare soudain de moi. Son premier baiser, c'est à moi qu'il a voulu le donner.
Oui, je le reconnais, j'ai encore des sentiments pour Aspen. Je ne peux pas l'oublier en un claquement de doigts. Mais notre couple n'est plus qu'un amer souvenir et plus rien ne m'empêche de réserver à Maxon une place dans mon coeur. A part mes préjugés, peut-être. Des préjugés balayés par la réalité.
J'effleure son front de ma main.
- Que faites-vous ?
- J'efface de votre mémoire ce baiser raté. Je suis sûre qu'on peut mieux faire.
- America, on ne peut pas défaire ce qui a été fait, malheureusement.
- Bien sûr que si. Qui le saura, à part vous et moi ?
Maxon scrute mes traits, visiblement tiraillé. Je vois l'assurance gagner petit à petit son visage. Nous restons ainsi un long moment, les yeux dans les yeux, et je chuchote :
- Je n'y peux rien si je suis née parfaite.
Maxon s'approche de moi et m'enlace par la taille. Son nez chatouille le mien. Du bout des doigts, il frôle ma joue avec une délicatesse telle qu'on croirait qu'il a peur de me briser.
- Non, c'est vrai. Ce n'est pas de votre faute.
Les mains sous ma nuque, Maxon dépose un baiser sur mes lèvres, aussi léger qu'un murmure.
Un je-ne-sais-quoi de timide, d'hésitant, me fait chavirer. Sans qu'une seule parole circule entre nous, je sens une vague de nervosité le parcourir. Au plus profond de moi, je comprends qu'il m'adore.
C'est donc ça, être une princesse.
Au bout d'un moment, Maxon me relâche.
- C'était mieux ?
Je hoche la tête, muette. Maxon semble à deux doigts d'exécuter un saut périlleux.
- Puis-je ajouter quelques mots ? Je ne suis pas stupide au point de croire que vous avez complètement gommé votre ancien amour. Je sais quelles épreuves vous avez traversées, je sais que vous n'êtes pas arrivée là via un processus normal et je ne veux pas vous forcer la main. J'aimerais juste... savoir s'il serait possible...
Question épineuse. Suis-je prête à vivre une vie qui ne m'a jamais fait rêver ? à le regarder donner leur chance à d'autres filles afin d'être sûr de son choix ? à assumer des responsabilités énormes ? à aimer Maxon ?
- Oui, Maxon. C'est possible.
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- Est-ce que tout le monde a reçu la même consigne ?
- Aucune idée. En même temps, certaines n'attendent qu'une chose, vous sauter dessus.
- Mais pas vous. Vous, vous n'avez eu aucun scrupule à me balancer un coup de genou dans l'entrejambe.
- Objection ! Dans la cuisse.
- Ne dites pas d'absurdités. Dans la cuisse, ça ne fait pas aussi mal.
Maxon joint son rire au mien.
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- Ils vont te tuer si tu fais ça.
- Et je vais mourir si je ne t'embrasse pas.
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L'avenir est comme une mer. Je peux en voir les vagues au loin, mais ça ne veut pas dire que l'avenir est immuable ou que les évènements ne peuvent être changés.
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Il s'interrompit et secoua la tête avant de reprendre :
- Je commence à me rappeler ce que cela signifie d'avoir besoin de choses. Du rire. D'une compagne. D'amour. (Il se pencha en avant pour poser son front contre le mien.) Et j'ai besoin de toi, Merit.
Je déglutis. C'était des paroles auxquelles je ne m'attendais pas, je n'étais pas préparée à cela. "Je te veux", oui. "Je te désire", bien sûr. Mais pas "J'ai besoin de toi" - pas l'aveu de faiblesse que cela évoquait. Ce simple mot de six lettres me démunit et me dépouilla de toutes les défenses que j'avais si soigneusement élaborées.
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- D'un autre côté, ce sont eux qui font le pec-tacle !
Je la regardai en haussant un sourcil.
- Le "pec-tacle" ?
- Tu sais, comme dans spectacle... (Elle désigna sa poitrine.) mais avec davantage de pectoraux. Tu n'es pas d'accord ?
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date : 27-06-2017
- Vous ne m'avez pas répondu au sujet du petit ami, reprit-il en reposant délicatement la serviette sur mes épaules.
- Vous n'avez pas posé la question.
- Je n'ai pas non plus demandé la permission pour vous sécher et pourtant, vous vous êtes laisser faire. C'est la seule réponse dont j'avais réellement besoin.
- Etes-vous en train de me draguer ? souris-je.
- Je le crains. Décidément, ma subtilité me fait défaut aujourd'hui.
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date : 27-06-2017
Après tout ça, nous avons construits notre propre version du paradis.
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- Anna... arrête.
- Pourquoi ?
- Parce que je suis à deux doigts de te faire l'amour sur le sol, expliquai-je en la renversant sur le canapé.
- Tu n'as pas envie ?
- Ne me fais pas croire que tu ne sens pas mon... envie, souris-je en accentuant la pression de mon bassin contre le sien.
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- Ca s'est bien passé avec Elizabeth ? demandai-je.
- Sans problème. Sauf qu'elle m'a présentée comme étant ton... amoureuse, hésita-t-elle en se tordant les mains.
- Tu as brisé le cœur de cette pauvre Mme Emming, lâcha Josh, hilare.
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- Vous m'avez embrassée, bredouillai-je comme pour rendre la chose vraie. Ce n'est pas...
- Certes, mais ce que j'envisage avec vous n'est ni chaste, ni pur... ni légal, ajouta-t-il dans un murmure, sa bouche à proximité de mon oreille.
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- Je ne vais pas vous virer, Sarah, vous savez pourquoi ?
- Pourquoi ? m'exaspérai-je.
- Parce que vous êtes une excellente assistante.
- Voilà qui regonfle mon ego légèrement écorné par cette soirée. Je suis donc une bonne assistante, accessoirement potiche pour vos soirées mondaines. Mona avait raison, j'aurais dû...
- ... Et parce que vous êtes très jolie en colère, me coupa-t-il brutalement.
Stupéfaite, je restai coite. Alexandre étouffa un rire et pendant une seconde je me demandai s'il était sérieux ou non. Sa manière de me déstabiliser en permanence devenait agaçante.
- Peut-être que ce n'était pas le meilleur moment pour vous le dire, constata-t-il entre deux éclats de rire qui lui échappèrent.
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"Keep Portand weird."
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date : 27-03-2017
Alyssa : La seule chose que je sais, c'est que j'aimerais bien savoir comment tu voudrais que je te renomme dans mes contacts. Parce que "Inconnu", c'est pas super comme pseudo.
Inconnu : Ouais, "Inconnu" on a déjà trouvé plus affectueux comme surnom... Je peux te proposer "Bae" ou "Babe".
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date : 27-03-2017
Lui : Tu peux écouter The Weeknd, si tu veux. Je l'adore.
Alyssa : The Weeknd, tu dis ? Une chanson en particulier ?
Lui : Wicked Games.
Wicked Games : Jeux malsains.
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- Tu ruines notre relation, dit-il en riant.
- Depuis quand avons-nous une relation ?
- Depuis que je t'ai vue dans le couloir ce matin.
- C'est ça... J'ai illuminé ta journée ? me moquai-je.
- C'est une habitude chez toi de te sous-estimer ?
- Je ne me sous-estime pas, mais je n'arrive pas à déterminer tes motivations : soit tu me dragues, soit tu cherches une tête de Turc.
Un sourire énigmatique flotta sur ses lèvres et il se frotta pensivement le menton. J'arquai un sourcil, attendant une réponse.. Il saisit son sac à dos et s'approcha de nouveau de moi. Je reculai d'un pas, mon dos heurtant bruyamment mon casier.
Ses yeux scrutèrent mon visage et descendirent lentement de mon regard à mes lèvres, jusqu'à ma gorge. Je posai mes mains à plat contre le casier froid, à l'instant où Jeremiah appuya sa main gauche contre le métal tout près de ma tête. Quand il avança son visage, sa bouche devenant dangereusement proche de la mienne, ma respiration se coupa. Le cœur battant, je compris où il voulait en venir. Il tira alors la feuille de papier que j'étais parvenue à coincer et la fourra dans la poche arrière de son jean.
J'écarquillai les yeux, stupéfaite par son aplomb.
- Puisqu'il faut définir les choses, disons que je te drague alors, lâcha-t-il.
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Quand il approcha de moi, un sourire irrésistible accroché aux lèvres, il semblait à la fois soulagé et soucieux.
- Si tu continues à me regarder comme ça, tu vas foutre en l'air mon plan parfait.
- Ton plan parfait ?
- Celui qui consiste à te faire passer une bonne soirée et à t'embrasser d'ici environ - il consulta sa montre - une heure ou deux.
- Et si je ne suis pas d'accord ?
- Pour le baiser ou pour le timing ?
- Les deux !
- Tu pourrais au moins me laisser tenter ma chance.
- Au nom de quoi ?
- Je sais embrasser, se vanta-t-il en nous dirigeant vers l'entrée du parc d'attractions.
J'éclatai de rire, ébahie par ce nouvel accès d'arrogance. Il arqua un sourcil et hocha la tête, sûr de lui, ce qui me fit redoubler de rire. Comment son ego parvenait-il à tenir dans son corps ? Un vrai mystère.
- C'est de notoriété publique, tu sais, en ville. Je suis un professionnel du baiser.
- Bah voyons, ironisai-je. Et tu as embrassé combien de filles au juste ?
D'un air pensif, il commença à compter sur ses doigts, avant de hausser les épaules. Je lui frappai doucement l'avant-bras, laissant échapper un "goujat" hilare.
- Ce qui compte, ce n'est pas le nombre de filles que j'ai embrassées avant toi.
- Je ne veux rien savoir !
- Ce qui compte, c'est qu'il n'y a plus que toi que je veux embrasser.
- Ca risque de prendre beaucoup de temps.
- La soirée ne fait que commencer.
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La main crispée sur le téléphone, je décidai de sortir de la chambre.
A peine eus-je franchi le seuil de la chambre que je me figeai. Le téléphone manqua de m'échapper, et j'ouvris la bouche, sans pour autant être capable de sortir le moindre son.
- Tu vois, j'écoute tes conseils, me provoqua Ashley d'une voix langoureuse.
- Je... euh... vois, lâchai-je péniblement.
De toute évidence, mon cerveau avait court-circuité. Ashley se tenait devant moi, assise sur le bar de la cuisine, jambes croisées.
Et nue. Entièrement nue. A l'exception, évidemment de quelques post-it judicieusement collés sur son corps. La gorge sèche, j'approchai d'elle. j'ajustai mon jean, maintenant trop serré pour contenir mon érection. J'aurais dû me douter que sa soudaine coopération cachait un traquenard. Dans lequel j'étais ravi de tomber.
- J'ai un doute sur le code couleur. Jaune, c'était pour "à garder" ? minauda-t-elle.
- Jaune, "à jeter". Bleu, "à garder", lui rappelai-je.
Elle fit une moue contrariée et agita un paquet de post-it bleus devant moi.
Je posai une main sur sa cuisse droite, ma paume rugueuse retrouvant sa peau satinée et douce. Elle m'adressa un sourire coquin, avant d'arquer un sourcil.
- Je compte te garder, quel que soit la couleur du post-it, avouai-je.
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- Tu aimes le base-ball ? demanda-t-elle.
Il ouvrit les yeux et cessa de lui caresser les cheveux.
- Quoi ?
- Eh bien, c'est un peu comme si on avait atteint la première base.
- Mmm...
- Maintenant, tu pourrais essayer d'arriver à la deuxième...
- Claire ! J'avais pris l'habitude de penser aux résultats sportifs dans ces moments-là. Pour éviter de m'échauffer. A cause de toi, je ne pourrai plus !
Il l'embrassa langoureusement et promena ses mains sur sa nuque, ses épaules, caressant la peau que son mince tee-shirt laissait dénudée. Il descendit encore...
- Bordel ! s'écria-t-il soudain en roulant sur le dos, la respiration heurtée.
- Quoi ? Shane ?
- Tu as failli mourir, Claire. Et tu as seize ans.
- Bientôt dix-sept, rétorqua-t-elle en venant se blottir contre lui.
- Ouais, ça change tout. Ecoute...
- Tu veux attendre ?
- Oui. Bon, je ne peux pas dire que ça me fasse vraiment plaisir, mais en ce moment j'essai d'être responsable. Le truc, c'est... c'est que je n'ai pas envie de te quitter ce soir.
Il l'enlaça, et le monde se résuma soudain, pour elle, à la chaleur de ce corps pressé contre le sien, à la voix douce qui lui susurrait aux creux de l'oreille et au désir brûlant dans les yeux de Shane.
- Mais je vais avoir du mal à résister, reprit-il. Il faut que tu m'aides.
Le cœur de Claire battait la chamade.
- Tu veux rester cette nuit ?
- Oui, je... J'ai besoin de toi.
Elle l'embrassa tendrement.
- Alors, reste.
- Entendu. Mais je te préviens, si on joue au base-ball, je ne dépasserai pas la deuxième base.
- Tu en es sûr ?
- Sûr et certain.
Et il tint parole, en dépit des tentatives de Claire pour le faire changer d'avis.
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