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– J’ai de bons indics. Ta sœur, par exemple. J’ai eu du mal à la convaincre, mais elle a fini par craquer…

– Tu lui as offert un chèque d’un million de dollars ? Vous les milliardaires, vous savez vous montrer persuasifs…

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De: Gabriel Diamonds

A: Amandine Baumann

Objet: Adieu

Prends soin de toi, mon Amande. Ne m'oublie pas trop vite...

_________________________________

Ses derniers mots viennent de m'achever. Machinalement, je ferme mon ordinateur portable, soulève mon corps qui semble peser une tonne et fais quelque pas pour atteindre le canapé. Je me laisse tomber sur la banquette moelleuse, je n'ai plus de larmes mais une douleur aiguë me transperce de toutes parts. Je suis accablée, sonnée, rongée par ce désespoir qui m'envahit et me déchire en lambeaux. Cette souffrance me fait réaliser à quel point j'aime cet homme. En quelques secondes, je perds connaissance et sombre dans les bras de Morphée.

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Alors qu’elle ne m’a pas adressé un regard de toute la conversation, je sens les yeux d’Eve se tourner vers moi. Vers ma tempe, plus précisément. Sa respiration se fait plus forte, je sens son corps se tendre, le métal gagne du terrain. Au moment où je ferme les yeux en craignant la détonation, j’entends le hurlement de Gabriel, si fort, si intense, si désespéré.

Pas de coup de feu. D’un coup, plus rien sur ma tempe. Je m’effondre dans les bras de Gabriel qui s’est jeté sur moi, sans comprendre ce qu’il vient de se passer. Mes yeux se posent sur une forme inerte, allongée sur le sol. Je reconnais les cheveux rouges de l’assistante. Et puis j’entends une voix féminine, belle, grave, intimidante.

– C’était moins une !

Céleste est là, à un mètre de nous, une bouteille de champagne à la main, enfin… ce qu’il en reste. Mon esprit complètement embrouillé reconstitue le puzzle : la sœur de Gabriel vient d’assommer Eve par derrière et par la même occasion, de me sauver la vie ! Mon amant et moi sommes à court de mots, à bout de souffle. Il me serre tellement fort que j’ai du mal à respirer.

– Amandine, putain, j’ai failli te perdre…

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Je tente un regard furtif sur le côté. Gabriel est à deux sièges de moi, immobile, les yeux fermés. Je ne sais pas s’il dort ou s’il cherche à éviter cette conversation qui pourrait mal tourner… Je profite qu’il ne me voit pas pour poser sans doute mes derniers regards sur lui.

Ça devrait être interdit d’être aussi beau.

Je ne sais pas ce qui va le plus me manquer. Son indescriptible beauté. Sa peau. Ses baisers. Son implacable dureté. Sa folle et sauvage sensualité. Des souvenirs de nos ébats me reviennent en pleine tête.

Comment cet homme peut-il me faire autant de bien et de mal à la fois ?

Je crois que ce dont j’aurai le plus de mal à me passer, ce sont les défis qu’il me lançait. Me faire violence. Lutter contre lui, contre moi-même. Repousser mes limites, retenir mes colères, oser, tenter, regretter, recommencer. Ce divin cercle vicieux me donne le tournis.

Et s’il était là, devant moi, mon ultime défi ? Et si c’était la meilleure façon de me faire pardonner ? Ma seule chance de le rattraper ?

J’essaie de me lever discrètement, mais mon corps semble peser des tonnes. Mon cœur bat la chamade, mes jambes tremblent, je tente de maîtriser ma respiration. Finalement, au prix d’un effort surhumain, je parviens à m’assoir délicatement à ses côtés. Son visage est à quelques centimètres du mien, mais il ne réagit pas. Maintenant j’en suis sure : mon bel amant est profondément endormi.

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Ma pauvre fille, un orgasme et tu lâches un « je t’aime ». Tu ne pouvais pas te contenter d’un « merci » ?

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Quand Gabriel pose enfin le pied à terre, je ne sais toujours pas où il m'emmène. Il retire mon casque, recoiffe délicatement mes cheveux en fixant mes lèvres intensément, au point que je crois qu'il va m'embrasser. Mais sa main lourde se pose sur ma nuque et me guide à l'intérieur d'un immeuble moderne fait uniquement de baies vitrées. Dans l'ascenseur, il s'explique enfin:

- J'ai beaucoup aimé te photographier. Je voudrais te faire vivre une autre expérience. Je suis certain que tu vas adorer.

- Mais...Non! Gabriel, je suis à peine maquillée, et regarde comment je suis habillée!

- Tu n'auras besoin de rien.

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Deux jours se sont écoulés depuis ce message énigmatique. J'ai repris le travail et j'essaie tant bien que mal de cacher mon impatience, à moi comme aux autres. Ce matin, Éric, mon patron est de très bonne humeur, il n'a tellement pas l'habitude de prendre trois jours de vacances. Je plonge le nez dans mon ordinateur pour essayer de me concentrer. A 10 heures précises, je prends mon deuxième café de la journée et je manque de m'étouffer. Cette voix. Sa voix. Gabriel est là. Je ne l'ai pas encore vu mais je l'entends.

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Réalisant que je ne connais même pas son âge ou son visage, je le recherche sur Google avec une pointe de fébrilité. J'essaie de me rassurer, il ne peut pas être aussi impressionnant que ça. La page Wikipédia qui lui est consacrée me renseigne un peu : Gabriel Diamonds a 35 ans, il est né au États-Unis d'un mère française et d'un père américain, a grandi dans une famille plus qu'aisée, puis est venu faire ses études en France et vit aujourd'hui entre les deux pays.

Je zoome sur mon écran pour mieux voir la photo associée à la page internet et je trouve un homme au visage sculptural. Sa mâchoire, très marquée, lui donne l'air viril. De cheveux blonds, coupés impeccablement, encadrent un front grand et large. Au dessus du nez, fin et droit, ses yeux d'un bleu intense ont quelque chose d'énigmatique. Il y a de la noirceur dans ce bleu-là.

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