Jamais, je n'aurais du douter, que j'allais apprécier, ce magnifique roman ! C'est vraiment une merveilleuse ode à la nature, à la grandeur, à la beauté, à la noblesse des cerfs, qui, sous, la plume de Claudie Hunzinger, semble être davantage encore des dieux.
Et, en plus d'être une magnifique ode à la nature ( et c'est déjà beaucoup ), très bien écrite, "Les grands cerfs", est une oeuvre, qui parvient, ce qui est rare, à mêler l'actuel et l'intemporel, l'éternelle beauté de la nature et la déplorable crise d'extinction massive, que nous subissons actuellement.
Cumulant un style beau, plein de magnifiques passages et des thématiques infiniment touchantes, "Les grands cerfs", est un superbe roman, qui a vraiment tout pour plaire ! En prime, l'héroïne est attachante.

Que j'ai aimé ce roman de Stendhal, ce beau peintre de l'amour qui mêle ici la réflexion politique, à l'hommage à la beauté de l'Italie, et au chant d'amour passionné, jamais mièvre, sublime, tout simplement sublime !
L'écriture de Stendhal, est limpide et belle, et confère aux aventures de ses personnages un intérêt plus que certain.
Tout ce texte est noble, beau, élevé, à tout point de vue.
Une histoire de passion amoureuse palpitante, sublime, et d'une extrême richesse !

"Gwendy et la boîte à boutons", ne m'a pas enchanté ; mais j'ai eu plaisir à le lire. Le livre se présente comme un petit divertissement innocent et facile à lire ; tout au plus, y a-t-il une vague et banale réflexion, sur les armes de destruction massive. Sans être exceptionnellement bien écrit, "Gwendy et la boîte à boutons", se laisse lire, avec agrément.
En résumé, c'est là une oeuvre qui réussit à distraire, sans autre prétention.

Pour moi, "L'éducation sentimentale", est un chef-d'oeuvre, ni plus, ni moins ! On ne peut pas dire que l'intrigue soit très riche, certes ; mais je me suis passionné pour cette peinture des ambitiobs avortées d'un jeune homme, et de la manière, dont il tourne en rond, dans sa vie ; combien de gens, vivent-ils ainsi ?... Cela doit être une large portion de l'humanité, en tout cas !...
Magnifique, pour moi, le meilleur roman de Flaubert, tellement beau et tellement vrai...

L'Hippias mineur ( ou "Le Petit Hippias dans la traduction de la bibliothèque de la Pléiade ) est un très joli court dialogue de Platon.
Dans ce dialogue, c'est un point de psychologie humaine qui est disputé ; une chose peu importante, d'ailleurs ; mais la thèse de Socrate est démontrée par une logique implacable.
Je ne le mets pas dans ma liste de diamant, car je ne mets dans cette liste qui les livres qui, à leur manière, sont vraiment essentiels pour moi, mais ce dialogue de Platon n'en mérite pas moins le détour.

J'ai lu beaucoup de livres qui commencent mal et qui finissent bien ; j'en ai lu nettement moins qui commencent bien et qui finissent mal. La "Lettre au père" appartient à la deuxième catégorie.
Après avoir débuté subtilement et finement, l'auteur du "Procès" commence à tenir un propos manichéen et simpliste sur ses relations avec son père.
Avec un visible besoin de rabaisser son géniteur, l'auteur de "La Métamorphose" et de "La Colonie Pénitentiaire" choisit de se poser en victime et de poser son père en tyran.
Son propos, jusqu'alors subtile analyse de leurs relations se transforme alors en acte d'accusation virulent et complètement dépourvu de profondeur ou d'intérêt.
La subtilité qui m'avait fortement plu dans les premières pages ayant disparu du texte, j'ai eu peu d'intérêt pour la dernière partie de la "Lettre au père".

Parmi toutes les œuvres contenues dans le volume des "Romans et nouvelles" de Madame de La Fayette, en nombre modeste, d'ailleurs, "Zaide" se distingue de plusieurs manières.
D'abord, il s'agit d'un texte où une certaine forme d'exotisme a de l'importance ; et il est visible que Madame de La Fayette souhaite créer une "couleur locale" hispanique et arabe.
Ensuite, l'ampleur des péripéties, l'importance donnée à la politique qui d'habitude, chez Madame de la Fayette sert plutôt d'arrière-plan, est unique dans les "Romans et nouvelles" ( On y retrouve, disons-le au passage, une vision "galante" de la politique qui s'est imposée dans un grand nombre d'œuvres de fictions au XVIIème siècle, que l'on trouve notamment dans l'Alexandre le grand, de Racine ; dans cette vision, les dirigeants politiques prendre leurs décisions politiques uniquement en raison des passions qui les dominent ; vision intéressante et somme toute assez noire ).
Pour finir, c'est sans doute la plus ouvertement noir des œuvres de Madame de La Fayette ; toutes les œuvres de Madame de La Fayette montre les mœurs de la société de son temps sous un jour très noir, mais certaines le font plus ouvertement que d'autres.
Toutefois, malgré toutes ses différences, une chose ne change pas : le style, qui me procure tant de plaisir lorsque je lis Madame de La Fayette. C'est un style simple et élégant, un phrasé finement travaillé et dépourvu d'artificialité, qui permet à l'auteur de "La Princesse de Montpensier" de déployer dans ses textes un art du conte certain.
Et ainsi, comme à son habitude, Madame de La Fayette nous a livré un roman d'amour très distrayant, qui tient en l'occurrence un peu par certains côtés du roman d'aventures.
A tout à chacun d'aller chercher l'analyse de mœurs-ici, tellement crue que Madame de la Fayette n'a pas osé mettre en scène de vrais français-sous l'apparence du simple divertissement.

Ah, Le Père Goriot ! Un livre fantastique, complexe, tellement, tellement, dense, tellement profond, tellement artiste, rempli de vie, l'une des plus grandes expériences littéraires possibles. A lire de toute urgence, si ce n'est déjà fait.

Voilà un livre que je trouve bien intéressant ! Un bon résumé, bref mais efficace, d'une grande finesse, des règnes de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. Vraiment un bon travail d'historien.

Je suis un grand amateur des films Star Wars, que j'ai toujours aimé regardé. Peut-être même "amateur" est-il un peu léger ; "adepte" serait plus juste. Le problème, c'est que-comment dire ?-eh bien, je trouve que Star Wars, ça ne donne rien de bien bon. Je trouve même que cela donne quelque chose de très mauvais. Qu'est Star Wars sans la musique de Williams, sans le jeu des acteurs, sans les effets spéciaux ? La réponse, selon moi, est : un vague objet littéraire, qui ressemble vaguement aux films Star Wars.