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Commentaires de livres faits par Cerise42

Extraits de livres par Cerise42

Commentaires de livres appréciés par Cerise42

Extraits de livres appréciés par Cerise42

Je sais que dans la vie il y a des hauts et des bas, mais je voudrais ressentir quelque chose de tout mon cœur. Je ne veux pas d'une relation qui paraisse logique, pour faire bien. Je veux être émotionnellement reliée à quelqu'un. Je veux quelqu'un qui me désire, moi. Pas une certaine version de moi, mais celle que je suis en réalité Je veux être aimée et acceptée pour ce que je suis. Je veux un amour sans réserve. Est- ce que c'est mal ?
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—Avant de dévaler une colline comme ça, on devrait toujours faire la check-list de sa luge.
—Ouais.
—Ceintures?
—Non.
—Feux?
—Non.
—Freins?
—Non.
—Volant?
—Non.
YOUPIIIII
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Il était une fois, près du bois de Saint-Cloud,
Un loup sans foi ni loi, un peu relou.
Il avait faim, c’était l’hiver.
Il était très très en colère.
Il n’avait pas mangé depuis le mois d’octobre.
Lui le grand, le méchant carnivore.
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Tormàn
— Allez, juste une petite information? S’il te plaît? tenté-je.
Ce satané cactus ne veut rien lâcher. Il se tient droit, muet comme une tombe, les épines en l’air signalant son dédain profond. C’est pas pensable d’avoir une telle volonté d’emmerder le monde quand on n’est qu’un tout petit machin plein de piquants! Au-dessus de ma tête, Furieuse se moque de moi sans même chercher à se cacher. Cette liane de lierre a beau être ma meilleure amie, ce n’est pas la compassion qui l’étouffe.
— Furieuse, tu peux essayer de lui parler, s’il te plaît? murmuré-je, accroupi devant le minuscule pot de cactus.
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date : 02-10-2023
98… 99… 100!
Je pensais pas que ces mouvements étaient si crevants!
« Les jambes sont la base de toutes les techniques martiales. C’est de là que part la puissance de tes coups de poing. Dans un premier temps, travaille à fond ces cinq techniques de déplacement, jusqu’à ce qu’elles deviennent des automatismes. » Ah ouai, le directeur aussi continuait à s’exercer… Bon ben, raison de plus pour redoubler d’efforts, alors!
— _Hmm… Il a passé un cap, on dirait._ Tu tombes bien. Tiens, petite récompense. C’est de la part du vice-commandant Hasegawa.
— Mon téléphone! On me l’avait confisqué! J’ai le droit de le récupérer ?!
— T’as plus qu’à t’en servir maintenant. Il y a un bout de temps que tu n’as contacté les autres… pas vrai?
— Hmm… les contacter, ok mais comment la jouer?!
La dernière fois qu’on s’est vus, j’avais les menottes aux poignets. Ça remonte à pratiquement deux mois, déjà. Et en plus… Maintenant qu’ils savent que je suis le n*8… quelle opinion ont-ils de moi?!
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date : 02-10-2023
— Reno?
—Ah! I…Iharu? Qu’est-ce que…
— Ça y est, enfin réveillé?! Alors, écoute- moi bien! J’ai négo un rab de délai avec le commandant! Les collègues sont en train d’attitré le honju pour nous!
— Hein?
— Tu dois l’étaler, tu te souviens?! Pour pouvoir devenir officiellement le porteur de l’armure n*6!
— Je me charge de mettre son noyau à découvert! Et, toi tu le shootes à distance!
— Mais c’est trop risqué, tu vas te mettre en danger, Iha…
— T’es vraiment pas croyable! _Il est toujours là dans les situations critiques… pour m’aider à aller de l’avant!_
— Compris! Je compte sur toi!
— Parfait! Tâche de pas rater mon signal! On joue les prolongations ! C’EST PARTI!
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date : 22-07-2023
– Quel temps vivifiant ! leur cria-t-il afin de se faire entendre. Sanditon doit avoir la brise la plus revigorante de toute la côte sud ! Qu’en dites-vous, Charlotte ?
– Qu’en tout autre endroit, on la qualifierait de tempête, monsieur !
– Très juste, très juste, acquiesça-t-il en inspirant à pleins poumons. Mais à Sanditon, il n’y a jamais de tempête !
– Elles ne sont pas autorisées à y souffler, c’est bien cela ?
Mr Parker lui adressa un sourire approbateur.
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Je pousse le chariot lorsqu’on me bouscule dans le dos.
— Oups, désolée, glousse une femme brune avec une jolie robe échancrée bleu nuit.
Mon visage arrive au niveau de ses seins et je me décale par ré- flexe. Je remarque alors qu’elle n’est pas seule : son bras entoure un homme en costume qui titube, la tête baissée. Elle semble d’ailleurs avoir toutes les difficultés du monde à le faire avancer.
— Est-ce que tout va bien ? tenté-je, embarrassée.
La jeune femme me sourit et me désigne d’un signe son cama- rade. Ses cheveux noirs dissimulent ses traits, mais je n’ai pas besoin de voir celui-ci pour comprendre qu’il n’est pas dans son état normal.
— Oui, il a juste un peu forcé sur la bouteille. C’est toujours comme ça dans les soirées, n’est-ce pas, mon chéri ?
L’homme répond par un gémissement indistinct avant de relever la tête. Ses mèches sombres tombent sur son front, mais pas suffi samment pour me cacher ses yeux bridés aux pupilles presque noires...
Mon sang se fige dans mes veines. Je le reconnais immédiate- ment.
Le directeur Park !
Je viens de signer mon arrêt de mort.
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date : 22-07-2023
— (Kaiju n°9) Bon désolé, mais on va devoir en rester là pour aujourd’hui
— (Commandant Narumi) Hein?
— (Kaiju n°9) Après une fusion mon organisme passe toujours par une phase rejet. Je dois donc vous fausser compagnie.
— (Commandant Narumi) Te fous pas de moi!
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date : 22-07-2023
Prête-moi ta force Kafka Hibino ! Que tu vires complètement Kaiju, je m'en cogne, c'est pas un problème. Au pire y aura qu'à te dégommer. La seule chose qui compte pour moi c'est de régler son compte au numéro 9 ! Et pour y arriver, tous les moyens sont bons, tu ressens la même chose, pas vrai ?
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c’était le fait de tous les lecteurs. C’était la magie des livres, la curieuse alchimie permettant à un cerveau humain de transformer l’encre noire des pages blanches en un univers entier.
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Le matin de ce qui allait être sa dernière journée sur cette Terre, Mrs Isabel Turner s’éveilla de bonne heure. Elle préférait dormir rideaux ouverts et ne les fermait jamais quand son mari était en déplacement. Elle aimait voir les premiers rayons de l’aube se répandre sur le sol de sa chambre, remplissant la pièce d’une lumière trouble, irréelle, alors que, dehors, dans les buissons de camélias, les oiseaux matinaux se signalaient entre eux le fait incontestable que le jour s’était levé une fois de plus.
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« Ma grand-mère était une petite fille quand on a planté ces arbres. Aucun des adultes présents ce jour-là ne les a vus atteindre leur taille maximale. Les gens étaient plus sages en ce temps-là, et moins égocentriques. Ils comprenaient qu’ils étaient des points sur une ligne, qu’ils n’en étaient pas le début, le milieu et la fin. »
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-- Mais je vous en pris! C'est toujours un plaisir de faire découvrir ce magnifique domaine aux visiteurs.
-- Nous ne voudrions pas vous déranger. Le propriétaire est-il au château?
-- Non. Mais nous l'attendons demain, avec plusieurs amis. Cette pièce était la favorite du père de Mr Darcy. Tout est resté disposé tel que c'était à l'époque.
-- Les salons sont tous très grands et lumineux!
-- Vous pouvez voir que chaque fenêtre offre une perspective différente sur l'extérieur.
-- C'est vraiment superbe; J'aime beaucoup l'aspect naturel du parc.
-- Regarde cette miniature Lizzy!
-- C'est Mr Wickham, le fils du régisseur. Feu Mr Darcy l'a élevé à ses frais et il est dans l'armée maintenant. Mais je crains qu'il ait fort mal tourné. Le portrait à côté est celui de Mr Darcy.
-- Quel charmant visage. Est-ce qu'il est ressemblant, Lizzy?
-- Oh, vous connaissez Mr Darcy?
-- Un petit peu.
-- N'est-il pas un bel homme, miss?
-- Oui, très beau.
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date : 21-02-2023
— Ces planches sont encore belles! Les gens jettent tant de choses en bon état! Je me demande si j’arriverai à les porter jusqu’à l’appartement…
Plus jeune, je pouvais marcher avec des sacs de riz de vingt kilos sur le dos!
— Ce serait vraiment horrible de faire une attaque pour trois bouts de bois, non? Pourquoi tu fais toujours des trucs comme ça, maman? Tu pourrais au moins penser à ton dos et les porter une par une!
— Maïs si quelqu’un d’autre les prend entre-temps? Ha ha ha ha… Non! Non! Ne te fais pas pipi dessus!
— Je ne peux même plus rigoler sans avoir de fuite… pff!
— Madame Saitooo? C’est vous?
— Tiens, mon nouveau voisin… Je me demande s’il y a une demande s’il y a une règle qui empêche de rapporter des vieux trucs trouvés dans l’allée…
— Après tout, moi aussi, je suis un vieux truc…
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Dans la forêt, on le sait, le train-train du quotidien t’emmène vite vers demain. Toujours un truc à faire, à refaire ou à défaire. Le temps de fermer les paupières, et aujourd’hui devient hier.
Mais sapristi. Tous les matins, la même chose.
Bien, bien, bien. Ça ne peut plus durer. Assez repoussé à demain. Ce qui doit être fait doit être fait.
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La mélopée lancinante de l’océan s’élevait de l’horizon, flirtait avec le vent qui percutait les voiles, avant de se perdre dans les profondeurs inaccessibles. Des reflets aux couleurs de l’aurore enflammaient le ciel et jetaient sur les vagues une atmosphère hors du temps. Le bois ancien du navire craquait à mesure que sa silhouette fière fendait les eaux comme s’il en était le conquérant. Pourtant, chaque marin avait conscience jusque dans ses os qu’aucun homme ne s’autoproclamerait jamais le maître de ce monde indomptable. La mer restait ce mystère impénétrable, cette amante qui capturait les cœurs avec insolence pour les emporter loin de toute raison.
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date : 11-10-2022
La vie de Catherine Morland était une source de déception constante pour elle, car son existence ne ressemblait en rien aux livres qu’elle affectionnait. Les romans dans lesquels elle trouvait quelques ressemblance avec sa vie étaient assommants. La plupart avaient pour cadre des villages et de petites villes de campagne comme le hameau du Dorset où elle habitait. Il est vrai qu’ils n’avaient pas tous des noms aussi ridicules que ceux dans la Piddle Valley, où se trouvaient les paroisses qu’administrant son père. Il aurait été difficile de rendre crédible une fiction se déroulant à Farleigh Piddle, Middle Piddle, Nether Piddle et Piddle Dummer. Hormis ce détail, les livres sur la vie à la campagne ressemblaient en tous points à la sienne et ils étaient plus ennuyeux encore!
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— Réveille-toi, petit coquillage.
J’ai dû sombrer dans l’inconscience. Les mots, énoncés d’une voie douce, me font ouvrir les yeux. Était-ce un cauchemar? Les images effroyables qui me traversent l’esprit sont-elles issues de mon imagination ou d’une réalité que je viens de vivre? Une chute vertigineuse. Des hurlements de douleur, un membre broyé. Une mare d’ichor chaude et poisseuse. Une fièvre implacable. Et l’attente… que quelqu’un me découvre et me recueille.
Ce quelqu’un se penche au-dessus de moi. Son visage se confond presque avec le ciel obscurci de la nuit tant il me paraît bleu. Mais ses yeux sont brillants. Et violine.
—Réveille-toi, petit coquillage, dit-elle à nouveau avec un sourire tendre.
Je tends la main vers elle. Est-elle bien là? J’attrape une mèche de ses cheveux noirs et humides, ils glissent entre mes doigts et abandonnent derrière eux des grains de sable et de sel. Je n’avais encore jamais vu de déesse comme elle.
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« Hello, hello, hellooo! C’est Augé, votre première heure du matin! On se reiveille en chanson sur Radio Olympus avec A little less conversation, et Ô oui Kingston! More action please! »
La musique démarre. Forte et percutante. Les filles de Chronos ponctuent la journée au Siège de leurs interventions, pour elles et ceux qui vivent sur place. Ce qui est mon cas. Diplomate de Zeus oblige. Je fourre ma tête sous l’oreiller. Plus elles sont matinales, plus elles sont énergiques. Il faut voir Acté, déesse du plaisir et de la fin de journée - autrement dit, de l’apéro - partir dans ses libations tout en prodiguant des conseils pour cuisiner des feuilletés au fromage de chèvre et au thym, avachie sur une banquette. Le chill a l’état pur.
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date : 03-04-2022
Cela faisait déjà plusieurs heures que les rayons du soleil avaient disparu. Les bâtisses en briques, typiquement anglaises, avaient finalement cessé de rougeoyer pour laisser place aux ombres dessinées par les quelques réverbères qui ponctuaient la rue. À cette heure, les passant étaient rares dans ce quartier malfamé de la ville, entre immeubles ouvriers et vieux entrepôts industriels.
Imperceptible, une silhouette se coulait le long des étendues noires. S’arrêtant un instant, Anita Gladiau consulta son portable d’un coup d’œil. Les coordonnées qu’Evy avait réussi à obtenir en géolocalisant le mobile de la victime n’avaient pas changé, cette dernière n’avait donc pas bougé. Elle touchait au but. Ou alors le téléphone avait été jeté à cet endroit. Hypothèse nettement moins réjouissante, car elle l’obligerait à reprendre les recherches depuis le début.
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Luna Scott était assis à une table dans le fond du Café Incantation et sirotait son latte, les yeux larmoyants d’épuisement. Cela faisait trois jours qu’elle ne dormait pas et elle survivait à grand renfort de sucre et de caféine.
— Je te ressers? demanda Hanna Pelsh.
Luna releva la tête vers la jolie femme et approuva vivement.
— Un double, tant qu’à y être, et est-ce que tu pourrais aussi m’amener un autre scone crème et cannelle.
— Bien sûr.
La copropriétaire du café lui jeta un regard inquiet.
— Est-ce que ça va? Tu es toute pâle.
— Ça va, répondit Luna en agitant la main. Je manque juste un peu de sommeil. Il faut que je me reprenne avant mon premier rendez-vous.
Luna était massothérapeute à Doigts de Fée, le spa de luxe de Keating Hollow.
— On dirait qu’un massage ne te ferait pas de mal à toi, déclara Hanna en s’asseyant en face d’elle. Qu’est-ce qui se passe? Tu travailles trop? Je suis sûre que Faith comprendrait si tu as besoin de prendre un jour de congé pour recharger tes batteries.
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date : 21-01-2022
La couleur des tôles qui recouvrent la façade de la maison ne fait pas de doute, je suis bien arrivée. Je sonne et attends quelques secondes avant que la porte s’entrouvre sur un jeune homme dont le regard interrogateur me fait penser qu’il ne m’attendait pas.
— Bonjour, je suis Anna Brent, j’ai loué une chambre ici pour une semaine.
A part un grognement sourd, je n’obtiens aucune réponse. Je commence à douter et cherche dans mon téléphone la confirmation de réservation que Mme Cellier m’a communiquée. Sur le document le nom de la propriétaire est Efá Eldarsson et l’adresse est correcte. Je lui présente mon téléphone, il l’observe quelques secondes, se frotte le front et comme pour me signifier que je peux entrer, il retourne à l’intérieur en laissant la porte grande ouverte. Ce sentiment de le déranger me met incroyablement mal à l’aise. J’hésite un instant, mais je n’ai pas vraiment le choix, j’entre et referme la porte derrière moi. Je reste plantée dans l’entrée ce qui me semble être une éternité. J’observe cette grande pièce sombre, à peine éclairée par le feu de cheminée et un grand lampadaire artisanal, dont l’abat jour en tissu beige est posé sur un grand pied en bois, taillé grossièrement dans un tronc d’arbre.
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J’ai quitté la réunion en souriant comme une psychopathe et me suis dirigée vers le placard de l’entrée où je gardais ma fidèle masse, celle qui m’avait permis de reconfigurer ma vie physique et mentale après le départ surprise de mon mari. Grâce à elle, le buffet de la belle-mère, le lit conjugal, et le divan sur lequel je m’étais pissée dessus le soir de la grande nouvelle avaient atteint la taille parfaite pour voyager par les fenêtres. Ma masse était le chien fidèle que je n’avais jamais eu, je lui vouais un amour inconditionnel qui m’amenait à lui pardonner de n’être qu’un objet inanimé. Sans prendre le soin de protéger ma belle table en bois d’érable, je l’ai soulevée dans les airs et j’ai frappé dans le tas, réduisant mes bouts de maquettes en poudre.
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Madeleine avait enfilé sa robe en polyester mauve, « celle qui fripe pas », comme chaque fois que je venais la voir au foyer depuis la levée des restrictions. Une fois encore, on nous avait gentiment servi de la compote de pomme maison dans des bols lavables, au grand désarroi de ma vieille amie, qui préférait de loin celle de l’épicerie, servie en portions individuelles dans des coupes en plastique jetable, parce que le plaisir qu’elle retirait de cette collation avait très peu à voir avec la compote elle-même, mais tout avec la vibration induite au manche de la petite cuillère lors de son passage sur la paroi texturée du contenant. Simple comme ça. Mais les employés que j’avais essayé de ramollir à ce sujet m’avaient tous expliqué que le plan de sauvetage de la planète était désormais l’affaire de tout le monde, même de ceux qui avaient lavé les couches en tissu de leurs enfants à l’eau froide et gardé le même réfrigérateur toute leur vie.
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date : 17-01-2021
Le fascinant reflet blanc qui avait attiré l’attention de Charlotte était toujours là. Comme à leur arrivée, elle pouvait l’entrevoir à travers les trouées entre les ormes et les aubépines. Consciente de son indiscrétion, Charlotte se força à détourner les yeux, mais s’aperçût, en approchant du lieu d’où la scène était clairement visible, qu’elle n’y parvenait pas. Cependant, là où elle s’attendait à voir deux amoureux, elle eut la surprise de ne rien trouver. Le talus était désert ; Miss Brereton et Sir Edward avaient disparu.
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