Commentaires de livres faits par Cerise42
Extraits de livres par Cerise42
Commentaires de livres appréciés par Cerise42
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—Ouais.
—Ceintures?
—Non.
—Feux?
—Non.
—Freins?
—Non.
—Volant?
—Non.
YOUPIIIII
Un loup sans foi ni loi, un peu relou.
Il avait faim, c’était l’hiver.
Il était très très en colère.
Il n’avait pas mangé depuis le mois d’octobre.
Lui le grand, le méchant carnivore.
— Allez, juste une petite information? S’il te plaît? tenté-je.
Ce satané cactus ne veut rien lâcher. Il se tient droit, muet comme une tombe, les épines en l’air signalant son dédain profond. C’est pas pensable d’avoir une telle volonté d’emmerder le monde quand on n’est qu’un tout petit machin plein de piquants! Au-dessus de ma tête, Furieuse se moque de moi sans même chercher à se cacher. Cette liane de lierre a beau être ma meilleure amie, ce n’est pas la compassion qui l’étouffe.
— Furieuse, tu peux essayer de lui parler, s’il te plaît? murmuré-je, accroupi devant le minuscule pot de cactus.
Je pensais pas que ces mouvements étaient si crevants!
« Les jambes sont la base de toutes les techniques martiales. C’est de là que part la puissance de tes coups de poing. Dans un premier temps, travaille à fond ces cinq techniques de déplacement, jusqu’à ce qu’elles deviennent des automatismes. » Ah ouai, le directeur aussi continuait à s’exercer… Bon ben, raison de plus pour redoubler d’efforts, alors!
— _Hmm… Il a passé un cap, on dirait._ Tu tombes bien. Tiens, petite récompense. C’est de la part du vice-commandant Hasegawa.
— Mon téléphone! On me l’avait confisqué! J’ai le droit de le récupérer ?!
— T’as plus qu’à t’en servir maintenant. Il y a un bout de temps que tu n’as contacté les autres… pas vrai?
— Hmm… les contacter, ok mais comment la jouer?!
La dernière fois qu’on s’est vus, j’avais les menottes aux poignets. Ça remonte à pratiquement deux mois, déjà. Et en plus… Maintenant qu’ils savent que je suis le n*8… quelle opinion ont-ils de moi?!
—Ah! I…Iharu? Qu’est-ce que…
— Ça y est, enfin réveillé?! Alors, écoute- moi bien! J’ai négo un rab de délai avec le commandant! Les collègues sont en train d’attitré le honju pour nous!
— Hein?
— Tu dois l’étaler, tu te souviens?! Pour pouvoir devenir officiellement le porteur de l’armure n*6!
— Je me charge de mettre son noyau à découvert! Et, toi tu le shootes à distance!
— Mais c’est trop risqué, tu vas te mettre en danger, Iha…
— T’es vraiment pas croyable! _Il est toujours là dans les situations critiques… pour m’aider à aller de l’avant!_
— Compris! Je compte sur toi!
— Parfait! Tâche de pas rater mon signal! On joue les prolongations ! C’EST PARTI!
– Qu’en tout autre endroit, on la qualifierait de tempête, monsieur !
– Très juste, très juste, acquiesça-t-il en inspirant à pleins poumons. Mais à Sanditon, il n’y a jamais de tempête !
– Elles ne sont pas autorisées à y souffler, c’est bien cela ?
Mr Parker lui adressa un sourire approbateur.
— Oups, désolée, glousse une femme brune avec une jolie robe échancrée bleu nuit.
Mon visage arrive au niveau de ses seins et je me décale par ré- flexe. Je remarque alors qu’elle n’est pas seule : son bras entoure un homme en costume qui titube, la tête baissée. Elle semble d’ailleurs avoir toutes les difficultés du monde à le faire avancer.
— Est-ce que tout va bien ? tenté-je, embarrassée.
La jeune femme me sourit et me désigne d’un signe son cama- rade. Ses cheveux noirs dissimulent ses traits, mais je n’ai pas besoin de voir celui-ci pour comprendre qu’il n’est pas dans son état normal.
— Oui, il a juste un peu forcé sur la bouteille. C’est toujours comme ça dans les soirées, n’est-ce pas, mon chéri ?
L’homme répond par un gémissement indistinct avant de relever la tête. Ses mèches sombres tombent sur son front, mais pas suffi samment pour me cacher ses yeux bridés aux pupilles presque noires...
Mon sang se fige dans mes veines. Je le reconnais immédiate- ment.
Le directeur Park !
Je viens de signer mon arrêt de mort.
— (Commandant Narumi) Hein?
— (Kaiju n°9) Après une fusion mon organisme passe toujours par une phase rejet. Je dois donc vous fausser compagnie.
— (Commandant Narumi) Te fous pas de moi!
-- Nous ne voudrions pas vous déranger. Le propriétaire est-il au château?
-- Non. Mais nous l'attendons demain, avec plusieurs amis. Cette pièce était la favorite du père de Mr Darcy. Tout est resté disposé tel que c'était à l'époque.
-- Les salons sont tous très grands et lumineux!
-- Vous pouvez voir que chaque fenêtre offre une perspective différente sur l'extérieur.
-- C'est vraiment superbe; J'aime beaucoup l'aspect naturel du parc.
-- Regarde cette miniature Lizzy!
-- C'est Mr Wickham, le fils du régisseur. Feu Mr Darcy l'a élevé à ses frais et il est dans l'armée maintenant. Mais je crains qu'il ait fort mal tourné. Le portrait à côté est celui de Mr Darcy.
-- Quel charmant visage. Est-ce qu'il est ressemblant, Lizzy?
-- Oh, vous connaissez Mr Darcy?
-- Un petit peu.
-- N'est-il pas un bel homme, miss?
-- Oui, très beau.
Plus jeune, je pouvais marcher avec des sacs de riz de vingt kilos sur le dos!
— Ce serait vraiment horrible de faire une attaque pour trois bouts de bois, non? Pourquoi tu fais toujours des trucs comme ça, maman? Tu pourrais au moins penser à ton dos et les porter une par une!
— Maïs si quelqu’un d’autre les prend entre-temps? Ha ha ha ha… Non! Non! Ne te fais pas pipi dessus!
— Je ne peux même plus rigoler sans avoir de fuite… pff!
— Madame Saitooo? C’est vous?
— Tiens, mon nouveau voisin… Je me demande s’il y a une demande s’il y a une règle qui empêche de rapporter des vieux trucs trouvés dans l’allée…
— Après tout, moi aussi, je suis un vieux truc…
Mais sapristi. Tous les matins, la même chose.
Bien, bien, bien. Ça ne peut plus durer. Assez repoussé à demain. Ce qui doit être fait doit être fait.
J’ai dû sombrer dans l’inconscience. Les mots, énoncés d’une voie douce, me font ouvrir les yeux. Était-ce un cauchemar? Les images effroyables qui me traversent l’esprit sont-elles issues de mon imagination ou d’une réalité que je viens de vivre? Une chute vertigineuse. Des hurlements de douleur, un membre broyé. Une mare d’ichor chaude et poisseuse. Une fièvre implacable. Et l’attente… que quelqu’un me découvre et me recueille.
Ce quelqu’un se penche au-dessus de moi. Son visage se confond presque avec le ciel obscurci de la nuit tant il me paraît bleu. Mais ses yeux sont brillants. Et violine.
—Réveille-toi, petit coquillage, dit-elle à nouveau avec un sourire tendre.
Je tends la main vers elle. Est-elle bien là? J’attrape une mèche de ses cheveux noirs et humides, ils glissent entre mes doigts et abandonnent derrière eux des grains de sable et de sel. Je n’avais encore jamais vu de déesse comme elle.
La musique démarre. Forte et percutante. Les filles de Chronos ponctuent la journée au Siège de leurs interventions, pour elles et ceux qui vivent sur place. Ce qui est mon cas. Diplomate de Zeus oblige. Je fourre ma tête sous l’oreiller. Plus elles sont matinales, plus elles sont énergiques. Il faut voir Acté, déesse du plaisir et de la fin de journée - autrement dit, de l’apéro - partir dans ses libations tout en prodiguant des conseils pour cuisiner des feuilletés au fromage de chèvre et au thym, avachie sur une banquette. Le chill a l’état pur.
Imperceptible, une silhouette se coulait le long des étendues noires. S’arrêtant un instant, Anita Gladiau consulta son portable d’un coup d’œil. Les coordonnées qu’Evy avait réussi à obtenir en géolocalisant le mobile de la victime n’avaient pas changé, cette dernière n’avait donc pas bougé. Elle touchait au but. Ou alors le téléphone avait été jeté à cet endroit. Hypothèse nettement moins réjouissante, car elle l’obligerait à reprendre les recherches depuis le début.
— Je te ressers? demanda Hanna Pelsh.
Luna releva la tête vers la jolie femme et approuva vivement.
— Un double, tant qu’à y être, et est-ce que tu pourrais aussi m’amener un autre scone crème et cannelle.
— Bien sûr.
La copropriétaire du café lui jeta un regard inquiet.
— Est-ce que ça va? Tu es toute pâle.
— Ça va, répondit Luna en agitant la main. Je manque juste un peu de sommeil. Il faut que je me reprenne avant mon premier rendez-vous.
Luna était massothérapeute à Doigts de Fée, le spa de luxe de Keating Hollow.
— On dirait qu’un massage ne te ferait pas de mal à toi, déclara Hanna en s’asseyant en face d’elle. Qu’est-ce qui se passe? Tu travailles trop? Je suis sûre que Faith comprendrait si tu as besoin de prendre un jour de congé pour recharger tes batteries.
— Bonjour, je suis Anna Brent, j’ai loué une chambre ici pour une semaine.
A part un grognement sourd, je n’obtiens aucune réponse. Je commence à douter et cherche dans mon téléphone la confirmation de réservation que Mme Cellier m’a communiquée. Sur le document le nom de la propriétaire est Efá Eldarsson et l’adresse est correcte. Je lui présente mon téléphone, il l’observe quelques secondes, se frotte le front et comme pour me signifier que je peux entrer, il retourne à l’intérieur en laissant la porte grande ouverte. Ce sentiment de le déranger me met incroyablement mal à l’aise. J’hésite un instant, mais je n’ai pas vraiment le choix, j’entre et referme la porte derrière moi. Je reste plantée dans l’entrée ce qui me semble être une éternité. J’observe cette grande pièce sombre, à peine éclairée par le feu de cheminée et un grand lampadaire artisanal, dont l’abat jour en tissu beige est posé sur un grand pied en bois, taillé grossièrement dans un tronc d’arbre.