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- C'est que je suis très hésitante...
- Pourquoi ?
- Parce que je me demande si vos lèvres sont bien celles que mes parents ont imaginées pour prononcer mon nom lorsqu'ils m'ont baptisée Arlette.
Afficher en entier- Enfin, nous y sommes ! déclare-t-il soudain, devant une haie vulgaire et mal taillée. Voici mon domaine... Ah ! les sales mouches ! - Faites quelques pas. Levez les yeux. Qu'apercevez-vous ?
En même temps, ces demoiselles s'exclament :
- L'aiguiseur de couteaux !... Bravo !... Bravo !...
Le professeur en est si émue qu'il s'essuie les yeux...
- Ce sont des pleurs de joie, lui chuchote Marie.
- Non. Ce sont des gouttes de sueurs...
Afficher en entierAinsi, tenez... Cette robe délicieuse de soie, qui lui va si bien, c'est elle qui l'a "fripée". Elle "chiffonne"les étoffes avec des doigts de fée. C'est infiniment précieux dans un ménage. Les couturières sont devenues hors de prix. Vous ignorez cela, monsieur le Grand Doyen, vous avez bien de la chance Mais une femme qui sait se suffire à elle-même vaut son pesant d'or...
Afficher en entier"Faites ici, mon enfant, votre éducation ménagère… vous voyez, nous profitons des beaux jours de l’été. Le linge doit sécher rapidement pour ne pas s’abîmer et assez lentement pour ne pas durcir. Il faut savoir apprécier le juste milieu… À Paris, on n’a pas de linge. On a des chemises en toiles d’araignée ; des draps qui sont des mouchoirs de poche ; des mouchoirs de poche qui sont des dessous de carafes… On a douze serviettes, trois nappes… Tandis qu’en province… Ah ! En province, c’est autre chose… Nous pourrions rester vingt-quatre mois sans faire aucune lessive. Nous n’avons que des pures toiles inusables. À chaque génération, avec chaque héritage, notre lingerie s’augmente… "
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