Ajouter un extrait
Liste des extraits
Ce syndrome, est une guerre que presque toutes les femmes affrontent au quotidien, une guerre qui se joue aussi en elles, à travers la conviction d'être quantité négligeable, l'invitation à se taire, une guerre dont je ne suis moi-même pas tout à fait libérée malgré une assez belle carrière d'écrivaine (riche en recherches et faits bien employés). après tout, le temps d'un instant, j'ai été disposée à ce que M. Important et sa confiance démesurée écrasent ma certitude vacillante.
Afficher en entierL’une des choses les plus choquantes que j’aie lues récemment est un essai paru dans The Nation au sujet du meurtre tristement célèbre de Catherine « Kitty » Genovese dans un quartier du Queens, à New-York, en 1964. L’auteur de l’article, Peter Baker, nous rapelle que des voisins postés à leurs fenêtres qui ont été témoins de son meurtre ont probablement pris cette agression sauvage par un inconnu pour l’acte d’un homme exercant ses droits sur « sa » femme. Il n’est sans doute pas anodin de remarquer qu’à l’époque la violence infligée par un homme sur sa femme était généralement considérée comme relevant des affaires privés du couple. Aux yeux de la loi, en 1964, il était impossible qu’un mari viole sa femme.
Les terme acquaintance rape ( viol commis par un connaissance), date rape (viol commis lors d’un rendez-vous) et viol conjugal étaient encore a inventer.
Afficher en entier#YESALLWOMEN
L’expression « Oui toutes les femmes » décrivait les horreurs et les terreurs auxquelles les femmes sont confrontées et critiquait surtout la réaction masculine typique chaque fois que les femmmes parlent de leur oppression : « Pas tous les hommes. »
C’est la facon qu’ont certains hommes de dire : « Je ne suis pas le probleme », ou cette habitude de proteger leur zone de confort d’homme-spectateur en detournant la question des morts bien réelles, des victimes ou des agresseurs. Une femme exaspérée m’a fait remarquer : « Qu’est qui’ils veulent, une friandise pour les recompenser de ne pas frapper, violer ou menacer de femmes? » Les femmes ont sans cesse peur d’etre violer ou assassiner, alors il est plus important de libérer cette parole plutot que de proteger le confort des hommes . Ou comme une certaine Jenny Chiu a tweeté : « Bien sûr, #PasTousLesHommes sont misogynes et violeurs. C’est pas le problème. Le problème c’est que #OuiToutesLesFemmes vivent dans la peur des hommes qui le sont. »
D’autres exemples :
- #OuiToutesLesFemmes parce que je ne peux pas tweeter sur le féminisme sans recevoir des menaces ou des réponses de pervers. M’exprimer ne devrait pas me faire peur.
- #OuiToutesLesFemmes parce que j’ai vu plus d’hommes s'énerver contre le hashtag que contre ce que subissent les femmes.
Afficher en entier