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Ces orages-là



Description ajoutée par BooksFan-ny 2023-05-28T21:10:47+02:00

Résumé

C'est une maison petite et laide. Pourtant en y entrant, Clémence n'a vu que le jardin, sa profusion minuscule, un mouchoir de poche grand comme le monde. Au fond, un bassin de pierre, dans lequel nagent quatre poissons rouges et demi.

Quatre et demi, parce que le cinquième est à moitié mangé. Boursouflé, abimé, meurtri : mais guéri. Clémence l'a regardé un long moment.

C'est un jardin où même mutilé, on peut vivre.

Clémence s'y est installée. Elle a tout abandonné derrière elle en espérant ne pas laisser de traces. Elle voudrait dresser un mur invisible entre elle et celui qu'elle a quitté, celui auquel elle échappe. Mais il est là tout le temps. Thomas. Et ses orages.

Clémence n'est pas partie, elle s'est enfuie.

Avec Ces Orages-là, Sandrine Collette se fait la voix de l'intime et nous offre un roman brut somptueux sur les ravages de l'obsession, servi par cette écriture au cordeau qui la distingue.

[Source : Éditions J.C. Lattès 2021]

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Classement en biblio - 114 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Lilly-Louise 2024-12-29T19:55:49+01:00

Bref, le coucou est une belle saloperie. De là vient aussi le "coucou" que l'on adressait, il y a longtemps, aux mariés trompés ou aux couples adultères - et qui s'est transformé en "cocu".

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Antiigone 2025-02-17T08:59:48+01:00
Diamant

Un immense coup de cœur pour ce livre de Sandrine Colette, que j'ai littéralement dévoré !

La magie de la plume de cette autrice que j'adore a encore une fois opéré : un style acéré, des personnages abimés par la vie, une ambiance très bien installée et une intrigue pourtant simple. Et pourtant, elle parvient à me surprendre à chaque fois !

Ici, elle aborde les relations toxiques et les violences conjugales, mais aussi la résilience et la reconstruction de soi après des années de souffrance. Elle dresse le portrait de Clémence, une jeune femme effacée qui semble se complaire auprès d'un conjoint violent auquel elle excuse tout. Lorsqu'elle commence une nouvelle vie dans une maison délabrée dotée d'un immense jardin, c'est le déclic.

C'est aussi le combat d'une vie pour se faire accepter et respecter tel que l'on est et d'apprendre à voir à travers les apparences. Sans conteste un livre qui restera gravé dans ma mémoire très longtemps !

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Commentaire ajouté par FPzzbr70 2024-11-25T11:17:06+01:00
Diamant

Sandrine collette est une autrice que j'apprécie énormément. J'étais contente de trouver un livre d'elle que je n'avais pas lu. En fait, au fur et à mesure de la lecture je me suis souvenue l'avoir déjà découvert. Pourtant, cette nouvelle lecture a été aussi forte que la première fois. Le roman est bouleversant, l'approche inédite, les personnages complexes et leur réalité poignante. Enfin, l'écriture est incroyable, chaque mot sonne juste, aucun n'est de trop, aucun ne manque, tous font mouche. Un chef d'oeuvre encore !

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Commentaire ajouté par Sophie-369 2024-10-31T07:02:09+01:00
Pas apprécié

Clémence a quitté Thomas parce qu’il était violent, parce qu’il la faisait disparaître progressivement, elle qui est déjà si discrète.

Le style est percutant. Les phrases sont courtes, à l’image de ce que vit Clémence et il illustre bien l’ambiance du roman.

C’est par contre, la seule critique positive que je ferai ici. Sandrine Collette est un nom qui revient souvent dans le monde du polar. Elle est appréciée et reconnue comme une auteure qui compte dans ce milieu. Je n’ai jamais accroché ses romans, et je n’aime pas beaucoup la personne que j’ai rencontré il y a longtemps sur un salon du livre et qui ne m’a pas plu. J’ai senti une dureté en elle.

Cette dureté, on la retrouve dans ses romans. Cela peut ne pas être gênant, surtout dans ce type d’histoire qui traite de violences dans tous les sens du terme ou dans les polars. Mais ce qui me dérange et que je ne supporte pas chez elle, c’est cette tendance à la cruauté et surtout animale. Elle passe son temps à nous décrire des souffrances animales, avérées ou potentielles. J’ai bien compris qu’elle voulait ici faire le parallèle avec le mal que l’on fait à ses personnages et faire ressortir le côté injuste en mettant en scène l’innocence. Mais c’est tellement omniprésent chez elle que ça devient lourd.

En dehors du fait que je ne supporte pas ça, je trouve qu’elle parsème ses récits d’images qui me font penser à la chasse et donc au plaisir de tuer l’innocence. Cette complaisance me déplaît. Je n’aime pas son univers et donc, après cette nouvelle tentative suite au conseil de ma bibliothécaire, je crois que je n’aime vraiment pas cette auteure et que je vais désormais passer au large.

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Commentaire ajouté par Valeriegeorge 2024-10-01T11:04:49+02:00
Argent

Clémence vient de tout quitter,son emploi qu'elle aimait tant,son appartement mais surtout Thomas son homme celui en qui elle avait toute confiance.

Elle repart de zéro car l'homme qu'elle aimait la détruit,la vidée de tous sentiments de toute assurance et sécurité.

Un nouveau travail des nouveaux collègues, une nouvelle maison un nouveau voisin qui est aussi mystérieux qu'elle .

Clémence arrivera-t-elle à s'échapper définitivement de l'emprise de Thomas ?

💫 Sandrine Collette propose ici un roman noir,un roman angoissant, l'ambiance est on ne peut plus anxiogène et j'ai peu d'espoir pour Clémence.

Mais même si Clémence paraît fluette fragile je suis loin de me douter qu'elle a en elle une force,elle non plus d'ailleurs.

Il va lui falloir beaucoup de courage et de patience pour se retrouver, retrouver ses repères ses esprits.

Ici il est question de domination psychologique et je remarque le travail effectué par l'auteure tant dans les descriptions de situation que dans l'attitude de ces personnages et les lieux les narrations.

Nous passons par beaucoup de sentiments tantôt espérant le meilleur pour Clémence et tantôt nous sommes spectateurs de sa descente ou plutôt rechute car oui l'homme a fait d'elle un pantin.

Une femme qui a obéit a subit qui se reconstruit face à une relation toxique, elle se bat contre ses craintes et ses démons comment ne pas ressentir de la peine et de l'espoir pour elle.

Et puis il y a Gabriel ce voisin discret qui n'ose pas se montrer se dévoiler.

J'ai beaucoup aimé cette façon qu'a eu l'auteure pour se faire rencontrer ses deux âmes en peine.

Une belle relation qui permet de reprendre confiance en soi et aux autres.

La plume est fluide la narration m'a paru parfois un peu lente et enfantine,mais ce n'est que mon impression personnelle.

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Commentaire ajouté par Nadine-150 2023-11-17T13:05:30+01:00
Lu aussi

Sans doute celui de l'auteur que j'ai le moins aimé.

Entièrement axé sur la violence conjugale-essentiellement psychologique-, le repli sur soi, la peur... Etc.

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Commentaire ajouté par Kmydaukho 2023-07-06T16:05:11+02:00
Bronze

Voilà un moment que j’avais ce livre dans ma PÀL et j’ai enfin pris le temps de le découvrir, mais en version audio. C’est une histoire qui m’a vraiment conquise, mais je ne peux pas certifier que cela en aurait été de même en lecture. Il y a parfois des livres que l’on apprécie en lecture mais pas en audio, et inversement. Parfois on aime les deux. Je ne le saurai jamais pour celui-ci. Dans tous les cas, je suis contente d’être passée par l’audio car j’ai vraiment apprécié la narratrice, Marie Bouvet, qui a une voix et des intonations parfaites pour se laisser porter.

Dans ce récit il est question de violences conjugales, d’emprise, de peur, de doutes, de jeu pervers… Mais aussi, de résilience, de reconstruction, d’amitié, d’espoir….

La psychologie des personnages est bien travaillé. Le livre n’est pas rempli d’action mais la plume est fluide et c’est appréciable. Je me suis laissée embarquer au côté de Clémence dans ce roman noir que j’ai bien apprécié, et que je conseille notamment d’écouter si vous aimez les livres audios, ou sinon de le lire si le coeur vous en dit.

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Commentaire ajouté par BooksFan-ny 2023-05-28T21:02:48+02:00
Or

C'est parce que je ne voulais pas rester sur ma petite déception avec "On était des loups" que je tente à nouveau Sandrine Collette. J'ai choisi "Ces orages-là" pour deux raisons : sa couverture pour commencer, que j'adore, et le sticker "Coup de cœur" collé sur la couverture par ma bibliothécaire. Il me semble également l'avoir vu passer chez quelques Babelpotes, dont j'irai (re)lire les retours après. En tout cas, je suis bien contente que mon choix se soit porté sur lui, j'ai dévoré ce livre en moins de deux.

Et c'était pourtant mal parti, ayant compris rapidement qu'il y était question d'un pervers narcissique, de relations toxiques, et des dégâts qu'il a engendrés. Comme d'habitude, je n'avais pas lu la quatrième de couverture. Sans quoi, il est clair que j'aurais choisi autre chose, ce sujet étant souvent rédhibitoire dans mes choix de lecture. Je me félicite de ne pas l'avoir fait, je n'aurais pas su à côté de quoi j'étais passée jusqu'à présent.

Clémence vient d'emménager dans une vieille maison, pas des plus jolies. Elle a pris ce qu'elle pouvait se permettre. Boulangère de profession, elle a également quitté son ancien poste pour une autre boulangerie. C'est pour elle le moment de repartir de zéro : s'étant enfuie loin de Thomas, voulant s'échapper de son emprise, elle a tout quitté dans l'espoir de se reconstruire, de recoller les morceaux de son être et de son âme qu'elle a égarés quelque part dans une forêt sombre... Avec Gabriel, son voisin lui-même abîmé, et Flo, son collègue avec qui elle se lie d'amitié, Clémence essaie de trouver le moyen de devenir enfin "grande et forte". Mais le monstre la recherche, il rôde car il ne veut pas abandonner sa proie, sa chasse n'est pas terminée...

Le gros plus de ce roman, c'est le travail psychologique effectué sur les personnages, et plus particulièrement sur Clémence. Pourtant transparente, voire même invisible, effacée, toute maigrichonne et totalement cassée à l'intérieur, l'autrice lui octroie une telle consistance qu'on ne se rend compte qu'après coup qu'il ne s'est en fait pas passé grand-chose entre le moment où elle emménage dans sa vilaine maison et celui qui la délivrera de son bourreau (je ne m'en aperçois que maintenant à vrai dire), si ce n'est un travail sur soi-même, et les débuts difficiles d'une reconstruction de soi.

Pas d'action donc, tout se passe à l'intérieur d'êtres en mal de guérison, essentiellement autour d'un travail psychologique et introspectif. Et le tout est subtilement bien mené, puisque les pages se tournent d'elles-mêmes à la vitesse grand V.

Roman noir oblige, l'atmosphère se veut inconfortable. Les peurs et angoisses de Clémence, sa solitude, la tension provoquée par un face-à-face qu'on sait inéluctable entre le chasseur et sa proie, nous enveloppent, nous enserrent pour mieux nous emprisonner dans la lecture.

Et que dire de la fin, et surtout de son épilogue ? Carrément jouissif oui !

J'y ai bien reconnu le style d'écriture de l'autrice, quelque peu décousu, cuisant, mais d'une manière bien mieux structurée (et ponctuée !), ce qui m'aura valu de pouvoir apprécier aussi bien la forme que le fond.

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Commentaire ajouté par Kiki1744 2023-03-09T19:39:19+01:00
Diamant

« Ces orages là » c’est ce que vit ou plutôt a vécu Clémence pendant 3 ans, sous l’emprise de Thomas un homme démoniaque, pervers, malade…alors qu’il présente bien et que tous le voudraient comme copain, fils, gendre…Thomas l’a isolée de tout, de tous et a fait de Clémence, sa chose, son emprise.

Le prologue commence par une scène machiavélique, ce jeu qu’affectionne son mari et qu’elle ne supporte pas mais accepte pour ne pas mourir.

C’est pour lui échapper qu’elle a quitté le domicile conjugal par deux fois mais Thomas l’a retrouvée et a tout déployé pour la faire revenir, la manipulant parce qu’il dit qu’il l’aime pour ensuite l’humilier davantage et encore plus sordidement.

On sait dès le début de l'histoire que Clémence vient d’ emménager dans une petite maison sinistre, comportant un petit jardin à l'arrière, avec un bassin et ses quatre poissons rouge et demi. Ce demi poisson est comme elle : un rescapé de la vie, plein de cicatrices mais qui s'est battu pour survivre. Elle retrouve un emploi dans une boulangerie, et tente de se reconstruire. Mais l'emprise de Thomas est telle qu'elle vit dans la crainte constante de le voir surgir, et surtout de ne pas savoir résister, de retomber dans ses filets. Elle le craint autant qu’elle l’aime ; elle le fuit autant qu’elle a besoin de lui et de sa perversité. A bout de souffle, elle imagine Thomas derrière, devant elle, avec elle et n’arrive pas, même éloignée de lui, à se défaire de son emprise

Heureusement que Clémence est restée liée avec Manon, son amie d’enfance qui sans la juger , lui fait comprendre qu’elle doit fuir Thomas. Et puis il y a ses collègues à la boulangerie, les clients, bienveillants avec elle-même parce qu’ils voient en elle un être frêle, timide, renfermée mais qui a besoin d’aide et de compassion. Enfin, il y a son voisin Gabriel quinquagénaire malmené par la vie également, qui s'est donné d’aider ceux qui ont besoin alors qu’il n’a pas su déjouer le suicide de son fils. Aider Clémence l’aide aussi et c’est deux vies cabossées qui se croisent, se parlent, s’épaulent et s’ouvrent l’une à l’autre.

Dans un style ciselé, précis, dépourvu de superficialités, tendu, oppressant, Sandrine COLETTE fouille son personnage, dans son intimité, dans une introspective dérangeante mais nécessaire. Elle habite Clémence, raisonne pour elle, écrit pour elle, pour ses réflexions, ses sentiments versatiles, ses indécisions, ses incertitudes mais au bout du compte son courage à enfin prendre sa vie en main et y chercher au moins 3 petits bonheurs par jour. Pas vraiment d’intrigue mais pourtant, on attend fébrilement avec Clémence le retour de Thomas, on le rencontre subjugué, on le repousse à peine convaincu et la fin nous en libère car elle défait les liens qui attachaient Clémence irrémédiablement à lui.

Enfin, Clémence ne connaitra plus « Ces orages là » car elle a désormais le pouvoir de dire non et compris grâce aussi à sa mère qu’elle a retrouvée, l’urgence de dire non car il y a urgence de vivre.

Il y a donc urgence de lire ce livre qui nous emmène dans les firmaments noirs de la folie mais aussi dans les tons colorés de la résilience et du bonheur car après « Ces orages là » vient le calme du beau temps.

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Commentaire ajouté par JaneM 2022-11-25T23:32:26+01:00
Diamant

Encore un excellent roman de Sandrine Collette. Elle décrit l'emprise psychologique dans les violences conjugales, avec justesse.

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Commentaire ajouté par NicolaK 2022-11-06T19:55:05+01:00
Diamant

Marre des week-ends interminables qui se ressemblent tous ? Envie de pimenter votre vie de couple ? Pourquoi se contenter d'une soirée raclette devant un feu de cheminée alors que d'autres ont des idées bien plus attractives et originales.

Sandrine Collette nous livre les secrets de la chasse à la gazelle. Ladite gazelle étant une jeune femme vêtue en tout et pour tout d'une petite culotte blanche et d'une montre, car le jeu en pleine forêt dense se déroule de minuit à quatre heures du matin, et le chasseur un homme séduisant, bien sous tous rapports. C'est simple, tout le monde l'adore.

Mais allez donc savoir pourquoi, Clémence se lasse de ce que lui fait subir le manipulateur qu'elle aimait à la folie, et récroproquement d'après ce qu'il disait.

Alors elle part. Après deux tentatives ratées, la troisième semble être la bonne, mais la peur la tenaille sans discontinuer. Elle sait qu'il la recherche.

Elle-même ignore si quelque part au fond d'elle, elle ne souhaite pas qu'il la retrouve.

C'est donc un roman sur l'emprise que nous sert l'auteure cette fois.Tout y est bien détaillé, l'appréhension, la terreur, mais aussi le doute, l'espoir.

À qui se fier quand tous les êtres chers de notre passé, famille, amis, ne sont plus là parce que quand on est amoureux, on vit dans une bulle, surtout quand l'une des deux personnes fait tout pour nous en convaincre ?

Alors une fois partie, Clémence fait tout pour être transparente, de toute façon personne ne peut s'intéresser à elle, depuis le temps qu'il lui serine et lui "prouve" qu'elle n'est rien. Elle n'est qu'une ombre parmi les vivants, souhaitant à la fois être à l'abri de tous les regards et désirant par-dessus tout qu'on la remarque, qu'elle compte enfin.

L'auteure a parfaitement adapté son style au roman. J'ai retrouvé sa magnifique plume, des phrases à couper le souffle entremêlées fort habilement à d'autres plus percutantes selon le contexte.

J'ai bien aimé les personnages, sans pour autant avoir de gros coup de coeur,pour aucun d'eux mais c'est sans importance, le récit se suffit à lui-même.

Un excellent roman, qui nous plonge encore une fois dans un univers très différent de ceux des autres livres de S.C.

Elle sait décidément parfaitement se renouveler d'un écrit à l'autre, tout en gardant plus ou moins le même schéma, et c'est assez rare.

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Date de sortie

Ces orages-là

  • France : 2021-01-06 (Français)

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Commentaires 32
extraits 14
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Note globale 7.06 / 10