Cesare, Tome 8

L'histoire se complexifie avec les interactions entre tous les personnages et les histoires familiales passées et présentés.

Encore une fois, plus on avance, moins il y a à dire. Les intrigues se mêlent et s'entremêlent et on suit les personnages au plus près des actions.

Tout est parfait !

Bon c'est peut-être faire preuve d'égoïsme mais je pense que ce tome est mon préfèré du fait que la place de Cesare est TRÈS importante dans ce tome là. Gràce à de très nombreuses affaires politiques, on en apprend d'avantages sur sa manière de réfléchir et c'est juste passionnant.

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2020/01/10/cesare-t-8-fuyumi-soryo/

Ce huitième tome de Cesare est, à l’instar du précédent, très centré sur l’Histoire avec un grand H, celle de Lorenzo de Médicis. En effet, le fils de Rodrigo Borgia est invité par le Magnifique à séjourner à Florence en compagnie de Raffaele Riario, afin de célébrer dignement la fin de la Reconquista.

Une fois de plus, un très bon tome qui traite en particulier d’un évènement que j’ai beaucoup étudié : la conjuration des Pazzi. Certes, on pourrait reprocher à ce manga son aspect un peu encyclopédique, puisque les personnages s’expliquent mutuellement bon nombre de choses, afin, indirectement, de les enseigner au lecteur, mais cela reste pédagogique, et se mêle surtout au divertissement.

Car du divertissement, il y en a dans ce tome, avec Angelo qui est officiellement adopté par le cercle des Espagnols, et qui est entraîné presque malgré lui dans une situation tout bonnement hilarante.

Du côté de Florence, l’histoire n’avance pas beaucoup, mais les discussions entre les divers personnages éclairent la situation politique actuelle en Italie, à la veille du Conclave. Un autre prétendant au trône de Saint-Pierre fait d’ailleurs son apparition (bien qu’il ait déjà été mentionné par le passé) : Ascanio Sforza.

C’est donc une fois de plus un très bon ouvrage que signe Fuyumi Soryo, même si je regrette un peu la quasi absence d’interaction entre Angelo, Miguel et Cesare. L’Histoire est passionnante, mais j’aime voir se développer l’étrange et fascinante relation que ces trois-là entretiennent, surtout maintenant qu’Angelo est l’un des leurs ! Je conclurai tout de même sur un petit point négatif : il y a beaucoup de coquilles dans les dialogues de ce tome.

Il y a beaucoup de choses dans ce tome. D'abord, l'intrigue politique qui se complexifie davantage. Cesare prend une ampleur plus importante que l'université et on voit enfin ses talents de stratégie s'affirmer. Sa perspicacité est également mise à l'honneur. Les objectifs et les envies de chacun se précisent également, ainsi que leurs combats pour asseoir leur position. ce n'est cependant pas un tome asphyxiant puisque l'auteur nous gratifie de quelques scènes légères, dans tous les sens du terme, et humoristiques qui détendent l'atmosphère avant cette fin qui est tout de même assez tragique.

Bref, comme d'habitude, l'auteur nous ravit avec ses connaissances et ses documentations et avec sa manière de raconter qui nous fait passer un excellent moment. Par instant, j'ai presque cru être en train de regarder une excellente série tellement j'étais dedans. et c'est sans doute pour cela que cette série est une excellente série.

J'aime voir l'histoire comme cela! Cesare est incroyable!