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" - Il était moite, il se frottait la poitrine, il avait du mal à respirer. Mettez-vous à ma place !
- Vous avez raison, on peut très bien confondre une crise de panique avec un problème d'ordre cardiologique, la rassura-t-elle.
- Tu vois ? s'écria Poppy en dévisageant Liam.
Il avait les yeux exorbités.
- Tu m'as littéralement broyé.
- Oh, secoue-toi et cesse de gémir.
- Tu ferais une drôle d'infirmière. Pourquoi ne pas me poignarder tout de suite ?
- Ne me tente pas.
- Vous êtes mariés ? demanda le médecin.
- Non ! répliquèrent-ils à l'unisson."
Afficher en entierTanner Talcott se tenait à l’entrée en smoking, un petit bouquet à la main.
Liam qui avait passé sa journée au garage, était encore habillé comme le voyou qu’il avait été autrefois – blouson de motard en cuir noir, bottes en cuir noir, jean délavé, teeshirt au logo de son entreprise. Il ne s’était pas rasé ce matin-là. La veille non plus, d’ailleurs, maintenant qu’il y réfléchissait. Il dominait Tanner d’une dizaine de centimètres et d’une vingtaine de kilos. Il fit un pas vers le cavalier de sa fille. Tanner recula. Tant mieux.
— Règles de base, Tanner, grogna-t-il.
Tanner pâlit. Excellent.
— Pas d’alcool. Interdiction de fumer, de se droguer, de regarder les autres filles. Tu peux danser avec la mienne à condition que tes mains évitent les zones de danger. À savoir ici, là, et là, précisa-t-il en illustrant son propos d’un geste… Tu peux l’embrasser. Une fois. À 22 heures 59, ici même, sur ce paillasson. Je serai de l’autre côté de la porte. Compris ?
— Oui, monsieur.
— J’ai eu ton âge, moi aussi.
— Certainement, monsieur.
— Je sais à quoi tu penses.
— Pardon ?
— Tu as le droit d’y penser. Pas de le faire.
— D’accord.
— J’ai des tas d’outils tranchants dans mon garage.
— Oui, monsieur.
— Tout est clair entre nous ?
— Parfaitement, monsieur.
— Bravo !
Liam arbora un large sourire, saisit le jeune homme par l’épaule et l’entraîna à l’intérieur.
— Nicole ! Ton cavalier est là.
Afficher en entier" Liam avait toujours le regard rivé sur son satané téléphone.
-- Comment vas-tu, Cordelia ? s'enquit-il.
Grrrr ! Cette manie de l'appeler Cordelia.
- J'ai la lèpre.
- Cool ! murmura-t-il en pianotant fébrilement sur son clavier.
Poppy leva les yeux au ciel. A secours ! Elle tituba.
- Comment traite-t-on cette maladie de nos jours ? lui demanda-t-il en rangeant enfin son appareil dans sa poche.
Poppy s'étrangla sur sa boisson. Primo, apparemment, il lui avait prêté attention. Deuzio... ce qu'il était beau ! Ces yeux d'un vert si clair, cette ombre de sourire... Poppy se força à détourner la tête mais elle avait les joues brûlantes. Ce type était à croquer."
Afficher en entier— Veux-tu qu’on aille au cinéma demain soir ?
En état de choc, Poppy s’étrangla.
— P ... pardon ? bégaya-t-elle.
— Cinéma ? Demain ?
— Je ... euh ... quel film ?
— Est-ce important ?
Cette réplique eut sur elle l’effet d’une douche glacée.
— À vrai dire, oui, Liam. Crois-tu que ta seule présence suffise ? Parce que figure-toi, beau gosse, que tu n’es pas si merveilleux que cela.
Lentement, lentement, le coin de sa bouche remonta.
— Quel film aimerais-tu voir ?
— Je ... je ne sais pas.
Afficher en entier— Ouf ! s’exclama Kate en se laissant choir sur son fauteuil. J’ai mal au ventre. Je dois être en pleine ovulation.
— Tu tiens absolument à en discuter ? rétorqua Jon.
— Sois un homme, mauviette.
— Sois un homme toi-même, Venus Williams ! Je suis gay et prof d’arts ménagers. Je ne serai jamais un homme. Dieu m’est témoin.
Afficher en entier— Papa, je te présente Tanner Talcott.
Nicole se rapprocha de son copain tandis qu’il tendait la main à Liam.
— Enchanté, monsieur Murphy. Nicole m’a souvent parlé de vous.
— Mettons les points sur les i tout de suite, fiston. Je sais ce qui se passe dans ta tête. Je sais à quoi tu penses. Je te connais par cœur, j’ai été exactement comme toi. Je sais ce que tu as dans le pantalon et je te conseille de l’y garder.
— Papa ! Tais-toi ! s’exclama Nicole, cramoisie. Ô mon Dieu, Tanner ? Tu vois ? Je te l’avais bien dit !
Liam ignora sa fille.
— Je t’autorise à lui tenir la main. D’ici un an ou deux, tu auras le droit de lui faire la bise. Est-ce clair ?
Afficher en entier— Pffft ! s’emporta Jon. Poppy, tu vois ce que je dois supporter ? Je travaille toute la journée. Quand je rentre à la maison, je m’attends à ce que mon compagnon m’écoute mais non, je pourrais prendre feu devant lui, il ne remarquerait rien.
— Henry, un mot gentil pour ton chéri, ordonna Poppy.
— Jon, tu es le meilleur.
— Continue, s’il te plaît.
— Tes goûts vestimentaires sont irréprochables, notre maison est digne d’un magazine de décoration, tes repas dignes des dieux. Tu es compréhensif et attentionné et je remercie le ciel chaque matin que nous nous soyons trouvés, murmura Henry, en reportant le regard sur son livre.
— Impressionnant ! souffla Poppy. Tu m’épates, frérot.
— Le texte est de moi, expliqua Jonathan en gratifiant Henry d’une tape affectueuse sur la tête ...
Afficher en entierComme ils s’en approchaient, une tête noir et blanc de la taille d’un poney apparut dans le véhicule de Cordelia. Le chien, énorme, bâilla puis renifla avec enthousiasme, flairant sans doute le substitut d’oeuf.
— Belle bête, constata Liam.
— Shilo. C’est un danois.
— Je peux le caresser ?
— Tu ne te fâcheras pas s’il t’arrache le bras ?
— Il mord ?
— Non. Vas-y.
Afficher en entier— Tu me suivais ?
— Oui. Tout le monde sait que tu adores te balader au rayon tampons.
Il jeta un coup d’oeil dans le panier de Poppy. Pudding au tapioca, au moins quatre litres de crème glacée, une bombe de chantilly, un morceau de cheddar, un gâteau à la noix de coco, deux pizzas surgelées et un carton de substitut d’oeuf.
— On surveille son cholestérol ? railla-t-il.
Elle étrécit les yeux.
— C’est pour mon chien. Qui, au passage, mord quand je lui en donne l’ordre. Que cherches-tu ?
— Du Midol. Extra-fort. Pour cette période durant laquelle une fille rêve d’égorger son père et de boire tout son sang.
Poppy ne put s’empêcher de sourire.
Afficher en entier- Henry... c'est Jon qui t'a demandé de me parler ?
Il eut un sourire.
- À vrai dire, non. Je sais combien vous êtes proches, tous les deux, et j'en suis enchanté. Mais je suis ton grand frère. Tu peux... te confier à moi si tu en as envie.
[...]
- Je suis maladroit, tu comprends. Je n'ai pas grand-chose d'autre à t'offrir qu'une prothèse du genou gratuite... N'empêche que tu es ma soeur. Je t'aime. Je suis fier de toi. Le type qui t'a quittée est un idiot et tu mérites mieux. Si tu as besoin de quelque chose, n'hésite pas. D'accord ?
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