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Liste des commentaires

Commentaire ajouté par Morlivet 2024-03-16T21:05:06+01:00
Diamant

Ceux de 14 porte très bien son nom : ce n'est pas un rapport détaillé des combats, ni une louange des vaillants poilus boutant les boches hors de France. C'est un monument à une génération d'hommes, envoyés au front pour y mourir prématurément, en revenir blessé, ou, avec de la chance, indemne. C'est une stèle aux soldats des 5e et 7e compagnies du 106e RI surtout, avec quelques pièces rapportées. On ressent toute l'humanité de l'écriture de Genevoix, qui sait se faire petit devant la grandeur de simples soldats.

Le tout est agrémenté d'un dossier retraçant la vie des personnages les plus importants, avant, pendant, et si possible après la guerre.

Magnifique livre.

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Commentaire ajouté par RMarMat 2023-12-12T08:52:50+01:00
Diamant

J’ai presque mis une année à lire « Ceux de 14 », compilation révisée par Maurice Genevoix en 1945, de ses 5 récits « Sous Verdun » (1916), « Nuits de guerre » (1917), « Au seuil des guitounes » (1918), « La boue » (1921) et « Les Éparges » (1923).

En toute honnêtement, les images, l’histoire de cette guerre qui renvoient à tout bout de pages aux terribles actualités de mon époque m’a épuisé, souvent ! C’est pour cela que j’ai mis autant de temps à le lire, avec entre chaque livre des poses lectures plus légères (bien que ! Résistante et la rafle des notables ne sont pas des livres roses et tendres non plus !)

Œuvre poignante et dramatique de notre histoire... que vous écrire de plus que les commentaires que j’ai pu faire pour chacun des livres composant « Ceux de 14 ».

Maurice Genenoix nous témoigne d’une manière sobre, concise, poétique parfois, souvent lyrique de ce qu’il a vécu, de ce que les hommes, les poilus, avec qui il était, ont enduré, durant ses mois de guerre, jusqu’à sa blessure en avril 2015 qui l’éloignera définitivement du front. Mais ce qui en fait une œuvre, un témoignage majeur pour tous les hommes qui ont fait cette guerre et pour nous aujourd’hui, c’est l’humanité de l’écriture de l’auteur. Il n’y a pas de pathos dans son récit, aucune récriminations, ni révolte. Au contraire, Maurice Genevois met en permanence en avant ses compagnons, leurs solidarités, leur sacrifice consenti. Même l’ennemi, appelé pourtant « boches » n’est ni méprisé, ni haï ; l’ennemi souffre, endure les mêmes terreurs !

Outre la belle préface de Michel Bernard, l’édition de Flammarion propose un dossier très instructif où Florent Deludet a pu recouper le témoignage de Maurice Genevois avec les témoignages d’autres soldats qui l’ont côtoyé durant cette période guerre, d’août 1914 au 25 avril 1915. Qu’ils soient écrivains, témoignant de cette guerre comme Maurice Genevois ou à travers de simple lettre que les familles ont bien voulu mettre au jour, presque tous les faits concordent affermissant ainsi la vérité historique de « Ceux de 14 ».

Spoiler(cliquez pour révéler)

Je finirai mon commentaire par la lettre de J.-B. Favatier, ancien officier de la 12ème compagnie du 106ème régiment d’infanterie, à l’auteur, datée du 1er juillet 1923

« Parmi vos anciens camarades de combat, nombreux sont sans doute ceux qui vous ont déjà exprimé l’émotion ressentie à la lecture de vos poignants souvenir de guerre. Est-ce par l’intensité des souvenirs personnels qu’elles éveillent – je ne sais – mais, à mon humble avis, les pages qui viennent de paraître sur les Éparges, dans la Revue de Paris, dominent toute votre œuvre de guerre. J’ajoute, sans aucune intention de flatterie, que chez aucun écrivain, sauf Dorgelès peut-être, je n’ai lu semblable évocation des heures, à la fois sublimes et misérables, dont le souvenir, hélas, est déjà presque estompé.

Vos combattants ne jouent aucun mélodrame patriotique ou humanitaire, l’horreur dans laquelle ils vivent, si c’est vivre que de traverser de tels cauchemars, n’est masquée ni travestie par aucune déclamation. Ni bravaches ni révoltés mais braves gens pacifiques dont la profonde résignation à l’inévitable se hausse par instants jusqu’au sacrifice volontaire le plus pur : voilà comment j’ai connu mes hommes et comment je les retrouve avec émotion dans votre plume.

Mais j’admire surtout que, dans le charnier des Éparges – le plus effroyable, j’en puis témoigner, de tous ceux de la guerre, Verdun compris –, vous avez pu conserver à la fois la résistance physique et la liberté d’esprit indispensables, pour inscrire d’aussi minutieuses notations. Car ces souvenirs ne sont pas uniquement œuvre de mémoire, et moins encore d’imagination, il y a des détails vécus qui ne trompent pas » (page 876).

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Commentaire ajouté par La_cath_a_strophes 2023-01-25T16:08:25+01:00
Diamant

Ceux de 14 de Maurice GENEVOIX

(Flammarion – 2013)

4e de couverture : 1er août 1914 : la France décrète la mobilisation générale. Le 2 août, Genevoix, brillant normalien qui n’a pas 24 ans, rejoint le 106e régiment d’infanterie comme sous-lieutenant.. neuf mois plus tard, il est grièvement blessé et est réformé. Fin de la guerre pour le jeune Genevoix.

Entre ce mois d’août 1914 et les trois balles qui l’atteignent, le 25 avril 1015 dans la Tranchée de Calonne, le jeune homme aura participé à la bataille de la Marne, marché sur Verdun et, surtout, pendant quatre longs mois, défendu les Éparges. Sur cette colline meurtrière, les combats se font au corps-à-corps, à la grenade, et sous le feu des obus. Entre l’été et le printemps revenu, il vit le quotidien du fantassin, la boue, le sang, la mort, alors que le commandement croit encore à une guerre courte.

Mon avis : On est d’accord c’est un sacré pavé (il réunit plusieurs livres en un), mais il ne faut pas s’y arrêter, c’est tellement addictif qu’on le lit facilement (j’allais dire d’une traite, mais faut pas exagérer quand même) !

Je ne suis pas particulièrement fan des récits de guerre et pourtant. C’est incroyable ! Grâce à Maurice Genevoix, on vit dans les tranchées. Et on suit ces pauvres malheureux qui devaient avancer coûte que coûte et parfois reculer. Sont consignés dans ces carnets, les avancées, les reculades, les ordres incohérents, les difficultés d’approvisionnement, l’incompréhension, le froid, la faim, et puis, l’Histoire, pas toujours aussi noble que dans les livres scolaires.

Quelle idée merveilleuse d’avoir consigné ainsi toutes ces journées de galères, d’espoirs et de déconvenues.

Surtout ne pas se laisser effrayer par la grosseur du livre, c’est une lecture enrichissante et pleine d’humanité. Je vous la recommande vivement !

À lire avec un bon casse-croûte et un verre de vin rouge en écoutant une marche militaire.

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Commentaire ajouté par Sweetones 2020-11-14T14:35:08+01:00
Or

Auteur en quête d'une vérité, aussi terrible soit-elle. Rendre compte de la réalité vécue, de la beauté comme de l'horreur, par les sensations redonnées au plus près d'une écriture bouleversante. Quelques préjugés, cependant, mais sans trop de haine.

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Commentaire ajouté par Edwige-17 2020-11-08T18:58:16+01:00
Diamant

Magnifique pour l'écriture.

J'ai découvert que Maurice Genevoix avait pris le train à Châlons où je demeure, après être allée à Montfaucon.(site 14-18 en Argonne).

Mon grand-père fut poilu classe 17.....et subit durant sa vie deux phobies : l'orage, les rats.....

Les 4 volumes constituant Ceux de 14 inspectent tous les versants de la guerre : l'atrocité et l'horreur de cette guerre de tranchées, l'organisation absurde, les rapports humains, le courage, la lâcheté aussi... Ouvrage si dense qu'il est bien difficile à résumer.

Après le confinement, j'irai saluer ces hommes, souvent bien jeunes, qui ont donné leur vie, et qui sont allongés maintenant autour des Eparges, au cimetière Du Trottoir....

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Commentaire ajouté par Belami77 2020-02-23T20:56:38+01:00
Diamant

Pour moi, « Ceux de 14 », je parle de l’ouvrage qui compte plus de 1000 pages, incluant 4 livres distincts « Sous Verdun », « Nuits de Guerre », « La Boue », « Les Eparges » est le plus grand classique sur 14-18. Cette œuvre décrit ce que fut la guerre pour Maurice Genevoix, depuis sa mobilisation en août 1914 à sa blessure en avril 1915, alors lieutenant et qui n’était pas encore le grand écrivain de la nature qu’il allait devenir bien des années après. C’est le livre le plus fidèle historiquement, le plus poignant, le plus descriptif, le plus humain, le plus respectueux…. Il dépasse, à mon sens, « Les croix de bois » de Roland Dorgelès, « Le Feu » d’Henri Barbusse, « A l’Ouest rien de nouveau » de Erich Maria Remarque ou « Orages d’acier » d’Ernst Junger.

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Commentaire ajouté par Julien-8 2017-03-12T15:23:48+01:00
Diamant

Tres bon livre, ecrit par un homme qui as fait cette guerre.

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Commentaire ajouté par LoliV 2016-02-14T17:47:01+01:00
Or

Un livre bouleversant sur la Grande Guerre. La guerre à hauteur d'homme, dans la boue, le sang et la crasse ; avec toute sa cruauté, sa bêtise et son inutilité. Une oeuvre incontournable pour qui s'intéresse à cette période de l'Histoire de France.

Oublié des élites et me semble-t-il des lecteurs, Maurice Genevois, qui a vécu cet enfer avant d'y être gravement blessé, est sans doute, en tout cas pour moi, un des plus grands écrivains de la guerre de 14-18.

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Commentaire ajouté par lauramortelette 2015-09-29T17:19:15+02:00
Lu aussi

Un livre génial qui nous fait entrer dans la grande guerre sur le secteur des Eparges et qui nous montre ce qu'il c'est réellement passer.

Ce livre n'est qu'une partie du livre entier de plus de 1000 pages.

Un livre à lire absolument pour les passionner.

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Commentaire ajouté par anne-boulanger-pecout 2014-01-17T16:15:09+01:00
Diamant

L'édition Omnibus contient des chroniques de guerre intitulées "Ceux de 14" (Sous Verdun, Nuits de guerre, La boue, Les Eparges), deux romans (Jeanne Robelin, La joie), un témoignage (La mort de près).

Un livre majeur qui nous fait entrer au cœur de la "Grande Guerre"... et des autres, hélas...

Une information claire sur ce qui s'est vécu.

A lire absolument si on veut mieux pénétrer la réalité ; sans se laisser rebuter par la taille du livre ! (1.089 pages, mais plusieurs oeuvres)

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