Ceux qui boivent pour oublier sont priés de payer d'avance
Auteur
- Nick Gardel (Écrivain)
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Classement en biblio - 1 lecteurs
extrait
— Alors, ces décombres ?
— Décevant. C’est bien plus visuel au cinéma. Sur place, ça pue, c’est sale et ça manque d’un je-ne-sais-quoi de graphique.
— C’est sûr que chef op’ ou accessoiriste ce sont des métiers. Même pour figurer le bordel, il faut du talent. S’il suffisait de copier la réalité pour s’offrir un vernis de réalisme, on se retrouverait le plus souvent dans une production de la télévision anglaise. Je ne sais pas si tu as remarqué, capitaine, mais quand il s’agit d’un drame de la BBC, on a l’impression que les couleurs se sont fait la malle. Je sais que nos camarades de la belle Albion ont tendance à s’offrir des cieux embrumés au naturel, mais de là à tout filmer au travers d’un papier calque ou d’une paroi de cabine de douche, il devrait y avoir un juste milieu.
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Amateurs de polars bien noirs, ce livre est pour vous. Tous les ingrédients sont réunis pour vous séduire.
La psychologie des personnages est particulièrement fouillée, l'humour noir omniprésent, dans des dialogues haut de gamme.
Ambiance oppressante pour une enquête dont on ne découvre la résolution qu'au twist final, que je n'avais absolument pas vu venir.
Si vous avez aimé Frédéric Dard dans ses premiers récits, vous ne pourrez manquer d'établir un rapprochement au niveau du style.
Un bon moment en perspective pour les futurs lecteurs.
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Date de sortie
Ceux qui boivent pour oublier sont priés de payer d'avance
- France : 2021-06-18 (Français)
Activité récente
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Editeurs
Résumé
D’abord il y a Thibaud, un éducateur spécialisé pour ados en marge, qui s’enfonce de plus en plus dans l’alcool.
Puis il y a Némo Mondragón, le policier flanqué d’un collègue trop bavard, qui enquête sur ces femmes qu’on retrouve massacrées chez elle. Violées, tabassées, elles ont expié leurs fautes dans la douleur et l’humiliation.
Tandis que le premier témoigne, à la première personne, du désespoir de sa chute irrémédiable entre pertes de mémoire et tragédie sociale, le second décortique les vies des victimes pour tenter d’y trouver un point commun.
Une histoire de trahison, de vérités de comptoir, de dérive sociétale et de bons mots éthyliques. Une histoire pour comprendre que l’oubli n’est pas une rédemption.
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