Ceux qui vont mourir te saluent

On m'avait conseillé ce livre et donc l'autrice et c'est curieuse que je m'y suis mise. Je suis tombée sur des avis plutôt mitigés, eh bien, moi, j'ai adoré ! 😍

Publié en 1994, ce livre nous raconte l'histoire d'un assassinat. Lieu de crime : Rome. Arme du crime : poison (ciguë). Victime : Henri Valhubert, expert parisien qui venait tout juste de découvrir un dessin de Michel-Ange pour le moins étrange. On soupçonne son fils de l'avoir tué. Ce dernier fait partie d'une bande de trois joyeux étudiants aux noms d'empereurs romains : Claude, Tibère et Néron. Pour enquêter, on envoie Richard Valence... 🔍

Je ne comprends pas pourquoi j'ai attendu tellement de temps avant de me décider à découvrir et le livre et l'autrice. Les premières pages m'ont kidnappée, j'ai été happée par le clan de ces jeunes originaux liés par une amitié étrange et extrêmement forte. Claude, Tibère et Néron vouent quasiment un culte à Laura, l'épouse de Henri. Et cette relation qui m'a paru au départ malsaine bien que platonique, m'aura charmée et attendrie par la suite 🥺

Autant le dire tout de suite, j'ai adoré une grande partie des personnages. Dans le triumvirat que nous propose l'autrice, c'est Néron mon préféré car il est particulièrement décalé. Ça m'a séduite. Ses discours et conversations paraissent sans queue ni tête parfois, sans frôler l'incompréhension totale ou l'absurde. L'autrice a justement dosé, d'une main de maître ✍🏻 Tibère aussi a mis une bonne couche d'originalité mais lui, il est davantage réfléchi. En revanche, j'ai détesté Claude. Quel antipathique, celui-là en plus d'être un homme à femmes 🙄

En outre, j'ai trouvé la plume très agréable, facile à vrai dire. Efficace. Je ne me suis jamais ennuyée. Les chapitres courts ont très vite donné une rythmique intéressante à cette enquête. Pas de chichi, on va à l'essentiel et bien que j'aie manqué d'éléments visuels pour me représenter les personnages et leur environnement, je me suis attachée à eux. C'est un livre court, moins de 200 pages, et selon moi, c'est la longueur parfaite. D'autant que je l'ai écouté en audio, c'était hyper agréable 🎧

Parlons de l'enquête. Elle paraît si simple, bouclée d'avance. Richard Valence a une capacité de compréhension incroyable et pourtant... Quelqu'un dans cette histoire a le contrôle et manipule tout le monde a sa guise. C'est superbement bien ficelé, ce n'est pas sorti du sac de Mary Poppins, je suis convaincue. Le lecteur (et pas seulement le lecteur, en fait) est baladé de bout en bout et, pour le coup, je n'avais pas misé un cent sur le coupable 😂 C'était tellement prenant !

Je finirai par relever un petit point négatif : ça manquait de sang. Et même au-delà de ça, ça a manqué de détails macabres, d'après moi. Dommage. La découverte du corps de Henri Valhubert est un peu abrupte et j'ai même cru à une blague à son annonce. C'est arrivé comme un cheveu sur la soupe, sans réelle description pour réaliser ce qui se passe. C'est ce qui m'a vraiment manqué dans ce livre : des éléments visuels 👀 Ça n'enlève en rien le plaisir que j'ai eu à découvrir cette histoire.

En conclusion, une réussite ! Je vais en lire d'autres de cette autrice. En avez-vous à me conseiller ? 😁

Cette aventure des trois Empereurs (Claude, Tibère et Néron) est pleine d'humour. Trois étudiants en histoire accaparant les noms de personnages historiques. Ils sont fantasques, prétentieux et orgueilleux mais malgré tout très attachants. Un style plus enlevé que dans les romans avec le lunaire Adamsberg.

Prévisible. Un inspecteur stupide et irresponsable. J'ai du mal avec les livres dont je devine les choses dix pages avant le héros.

J'ai passé un bon moment avec ce livre, à découvrir de nouveaux personnages. J'ai trouvé ceux-ci moins variés et intéressant que dans d'autre romans de l'autrice, par exemple dans la série des Adamsberg, mais ça restait très agréable. Pour l'intrigue, pareil, ce n'est pas aussi aboutis que d'autres de ses romans, j'avais même réussi à deviner la fin, alors que ce n'est pas mon fort d'habitude. Mais ça reste néanmoins une très bonne lecture !

Une enquête bien ficelée, je n'ai pas vu venir l'identité du coupable et si j'ai eu des soupçons au début pour le père je me suis vite écartée de cette piste... à tort. Il est regrettable que ce bon scénario s'accompagne d'une écriture pas franchement terrible, assez froide, peu immersive et parfois étrange dans les dialogues. Je me suis ennuyée et le temps que je réussisse à rentrer dans l'histoire, c'était déjà la fin.

Bien que les parallèles avec les empereurs romains apportent une touche d'originalité, les personnages m'ont également laissée de marbre, je ne me suis attachée à aucun et il y a d'ailleurs trop de points de vue différents pour un livre aussi court. L'alchimie entre Laura et Valence avait du potentiel, j'ai apprécié leur confrontation et c'est le seul moment du livre qui m'a intéressée, dommage que ça n'ait pas été davantage creusé.

Je retrouve avec beaucoup de plaisir le style de Fred Vargas, porté par des personnages toujours aussi décalés et une sorte d’éloge de la lenteur. Pourtant, il y a bien des meurtres, des flics et des assassins, mais ils jouent ensemble un ballet qui relève plus de l’esthétique que de l’enquête policière. Ce drame noir, joué dans le décor de la ville éternelle, rassemble des personnages attachants et les lie dans une belle prose poétique. Fred Vargas ne propose pas de surenchère d’hémoglobine, d’intrigues trop alambiquées ou de psychopathes incroyables mais juste de l’amour qui tourne mal.

L’apparition d’un dessin inédit de Michel-Ange met en émoi Henri Valhubert, un célèbre collectionneur de Paris et proche des pouvoirs politiques. Quelques jours plus tard, ce dernier est retrouvé assassiné, par empoisonnement, à Rome. Les soupçons de la police italienne se portent rapidement sur son fils, Claude, présent sur les lieux du crime. Mais l’enquête met concomitamment à jour les liens, peu communs, entre Claude, ses deux amis se faisant appelés Néron et Tibère, son envoûtante belle-mère et un évêque.

L’écriture de Fred Vargas est toujours aussi apaisante, une douceur pour l’esprit. Quant à l’histoire, les liens s’allongent, forment des nœuds qui se défont petit à petit ou se resserrent autour des protagonistes. Tous les personnages de Fred Vargas sont étranges, leurs réactions sont décalées sauf celles de l’assassin… Fred Vargas est décidément une enchanteresse du roman policier français.

1er livre de Fred Vargas que je lis ou il n'y a pas le commissaire Adamsberg.

Petit format de 200 pages mangées en 1 journée.

Ca fait du bien de changer d'atmosphére de temps en temps.

Belle petite histoire italienne ou on retrouve tout de même un personnage qui sort du lot.

Belle lecture pour simplifier

Une intrigue bien ficelée et qui nous accroche dès les premières pages. Un très bon moment de lecture.

un livre très particulier avec des personnages très particulier. C'est le seul mot qui me vient à l'esprit pour décrire ce livre. Un bon livre.

Ce livre se lit comme chaque livre de Fred Vargas, avec beaucoup de bonheur.

Je recommande pour passer un excellent moment.Lire Fred Vargas est une valeur sûre. Un plaisir infini de sombrer dans les méandres psychologiques de ces personnages saupoudrés de tendresse et de timidité, de rudesse et de force à la fois ,un vrai bonheur!! Le livre réserve son lot de surprises et les situations rapportées sont assurément contemporaines et pleine de demi-mesures. On pourra regretter que cela termine trop vite (juste 185 pages…), et que cela manque un peu de développement mais c'est correct et on dévore d'autant plus rapidement.