Commentaires de livres faits par cguertin37
Extraits de livres par cguertin37
Commentaires de livres appréciés par cguertin37
Extraits de livres appréciés par cguertin37
“Rowe, Nate’s literally going to shit himself. Like, I mean, he’s going to walk out there on that field, turn around and see you talking to Ab-man, and then shit his pants. And then he’s probably going to climb up into the stands and pummel this guy,” she says, and I know she’s sort of right. But I can’t really do anything now. I don’t even have Tucker’s number, and I don’t know his last name to look him up.
“What’s all the fussy fuss,” Ty says as he enters our room. That’s Ty’s new favorite term for my issues with Nate—fussy fuss. I’d feel offended if it weren’t an absolutely spot-on description of it all. Fussy fuss. I am sick of fussy fuss.
“Rowe invited that dude, that makes Nate crazy, to his baseball game,” Cass blurts out before I can stop her.
For how many centuries had the name circled? How many had heard and turned away? Even now, the choice was still mine. I could turn away. Wait for someone else to hear the call. I was suddenly hit with the enormity of what I had to do. I was only Princess Arabella again, inadequate, voiceless, and, maybe most of all, unwelcome.
But time was running out.
It had to be someone.
We both care for Venda and Morrighan.… Don’t underestimate the bond we share. Great kingdoms have been built on far less."
Maybe with Lia, less could be more, the greater purpose my mother had always hoped for.
Maybe less could be enough.
-Oh believe me, when I'm done with you, you won't even remember your name, he says
Étendue tout de son long à l’une des extrémités
du divan, elle restait parfaitement immobile, le
menton soulevé, comme si elle portait dessus en
équilibre quelque chose qui risquait de tomber. Si
elle me voyait du coin de l’œil, elle n’en laissait
rien paraître – de sorte que je faillis lui présenter
des excuses pour l’avoir dérangée en entrant.
L’autre femme, Daisy, fit mine de se lever –
elle se pencha légèrement en avant avec une
expression tendue, puis rit d’un petit rire absurde
et délicieux. Je ris aussi et m’avançai dans la
pièce.
– Je suis paralysée de bonheur
moi avons toujours été exceptionnellement
communicatifs tout en y mettant beaucoup de
réserve, je compris que la phrase impliquait
beaucoup plus de choses qu’elle n’en exprimait.
En conséquence, je suis porté à réserver mes
jugements, habitude qui m’a ouvert bien des
natures curieuses, non sans me rendre victime de
pas mal de raseurs invétérés.
voix extasiée.
– La ville est plongée dans la désolation.
Toutes les autos ont la roue gauche arrière peinte
en noir comme une couronne funèbre. On entend
toute la nuit le long du lac se traîner de longs
gémissements.
– C’est magnifique ! Retournons là-bas, Tom,
dès demain ! Puis elle ajouta, hors de propos : Je
voudrais te montrer ma petite.
– J’en serais...
– Elle dort. Elle a trois ans. Tu ne l’as jamais
vue ?
– Jamais
de lumière. Tom et miss Baker étaient assis
chacun à un bout du long divan. Elle lui lisait le
Saturday Evening Post – les mots, murmurés sans
aucune inflexion, s’enchevêtraient en un récitatif
apaisant. La lueur des lampes, vive sur les bottes
de l’homme, amortie sur la blondeur feuille
d’automne des cheveux de la jeune fille, luisait
sur le papier chaque fois qu’elle tournait une page
avec un frémissement de muscles maigres sur ses
bras.
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s’occupa en premier lieu de son chien. Non sans
maugréer, le groom de l’ascenseur alla chercher
un peu de paille et du lait, à quoi, de sa propre
initiative, il ajouta une boîte de biscuits de chien
– énormes et fort durs. L’un d’eux se décomposa
apathiquement tout l’après-midi dans la soucoupe
de lait. Entre temps, Tom avait sorti une bouteille
de whisky d’un secrétaire fermé à clef. Je n’ai été
ivre que deux fois dans ma vie. La seconde, ce fut
cet après-midi-là. C’est pourquoi tout ce qui
arriva me paraît recouvert de brume, bien que
l’appartement fût inondé de soleil jusqu’à huit
heures passées. Assise sur les genoux de Tom,
Mrs. Wilson téléphona à plusieurs personnes ;
puis il n’y eut plus de cigarettes et je sortis en
acheter à la pharmacie du coin. Quand je revins,
le couple s’était éclipsé. Je m’assis discrètement
dans le salon et lus un chapitre du roman que je
pris sur la table. Je ne sais si c’est parce que cette
prose était du pur charabia ou parce que le
whisky déformait tout dans ma cervelle, mais
cela me fit l’effet de n’avoir ni queue ni tête.
d’oranges et de citrons arrivaient de chez un
fruitier de New-York – tous les lundis, les mêmes
oranges et les mêmes citrons sortaient par la porte
de service en une pyramide de moitiés vidées de
pulpe. Dans la cuisine il y avait un appareil
capable d’extraire le jus de deux cents oranges en
une demi-heure, mais il fallait qu’un valet
appuyât deux cents fois de suite sur un petit
bouton avec le pouce.
hommes déréglés. La galerie était occupée par
deux messieurs lamentablement tempérants et
leurs épouses – au comble de l’indignation. Les
épouses compatissaient l’une avec l’autre d’une
voix légèrement montée.
– Quand il voit que je m’amuse, il veut
toujours rentrer.
– Jamais je n’ai vu quelqu’un de plus égoïste.
– Nous sommes toujours les premiers à partir.
– Nous aussi.
– Mais, ce soir, fit timidement l’un des deux
Becker, et les Leech, et un homme du nom de
Bunsen, que j’avais connu à Yale, et le docteur
Webster Civet, qui se noya l’été dernier dans le
Maine. Et les Hornbeam et les Willie Voltaire et
tout un clan nommé Blackbuck, qui se groupait
toujours dans un coin et levait le nez, telles des
chèvres, quand quelqu’un s’approchait. Et les
Ismay et les Chrystie (ou plutôt Hubert Auerbach
et la femme de M. Chrystie) et Edgar Beaver,
dont les cheveux, disait-on, étaient devenus
blancs comme coton un après-midi d’hiver sans
motif valable.
augmentait à mesure que nous nous rapprochions
de la ville. Nous traversâmes Port-Roosevelt où
nous eûmes la vision fugitive de transatlantiques
ceinturés de rouge et filâmes sur les pavés d’un
quartier de misère bordé de buvettes aux ors
passés – sombres mais non désertes – des années
dix-neuf cent. Puis la vallée de cendres s’ouvrit
de part et d’autre, et j’aperçus au passage Mrs.
Wilson, peinant d’une vigueur haletante à la
pompe du garage.
n’est-ce pas Gaby ? (Jamie semblait demander à chaque fois ma
confirmation, sauf qu’il enchaînait sans attendre ma réponse.) Mais ils
sont recouverts d’une peau cireuse, et munis de trois, quatre paires
d’ailes, voire cinq selon leur âge. Ils peuvent ainsi voler dans
l’eau – elle est beaucoup moins dense qu’ici. Ils ont cinq, sept ou neuf
jambes, suivant leur sexe, n’est-ce pas Gaby ? Il y a trois genres
différents dans cette espèce. Ils ont vraiment de grandes mains avec
des doigts très puissants qui leur permettent de construire toutes sortes
de choses. Ils ont édifié des cités sous-marines avec des plantes
très dures qui poussent là-bas. Cela ressemble à des arbres, mais ce
n’est pas tout à fait ça non plus. Ils ne sont pas aussi développés que
nous, c’est bien ça Gaby ? Ils n’ont pas de vaisseaux spatiaux ni de
téléphones. De ce point de vue, les humains sont plus avancés.
pendant que je secouais les bras, roulais des épaules pour chasser
l’engourdissement, mais il a gardé les yeux fermés. Comme lors de la
visite de Jamie, il faisait semblant de dormir.
Combien de jours s’étaient écoulés depuis que j’avais vu Jamie ?
Comment allait-il ? Mon cœur déjà meurtri a été traversé d’une pointe
de douleur.
— Ça va mieux ? a demandé Jeb en levant les paupières.
J’ai haussé les épaules.
goût boisé. Sans doute des racines. Ce n’était pas aussi bon que la
soupe ou le pain, mais ils remplissaient agréablement le ventre. J’étais
encore affamée et j’aurais bien entamé le plateau si j’avais pensé qu’il
était comestible !
Ce n’est qu’après le festin que je me suis demandé pourquoi ils me
nourrissaient. Cela signifiait-il que le docteur avait eu gain de cause ?
Mais pourquoi, dans ce cas, était-ce Jared qui jouait les sentinelles ?
patient, honnête, vertueux, pétri de compassion et d’amour. L’anxiété
était une émotion inhabituelle pour lui.
Et l’irritation le gagnait plus rarement encore. Toutefois, parce que
Marche-sur-les-Eaux vivait dans un corps humain, ce parasitage émotionnel
était parfois inévitable.
Il pinça les lèvres d’agacement en entendant les étudiants du Centre de
Soins qui chuchotaient dans un coin du bloc opératoire. C’était une
moue incongrue pour une bouche qui d’ordinaire arborait un indéfectible
sourire
les tympans qu'elle en eut les oreilles qui sifflaient. Elle lui marcha sur les pieds avec un tel entrain que Lena en eut les larmes aux yeux et se mit à rire. C'était tellement bon d'avoir
mal comme ça !
Tibby viendrait les chercher à l'aéroport de Fira.
– Elle m'a envoyé un texto en arrivant là-bas hier. Elle a
ouvert la maison, les informa Lena, tout excitée, même si elles avaient probablement reçu le même message.»
marché l'été après la fac. Et Lena lui pardonnait de lui avoir volé sans vergogne ses vieilles chaussettes bleues tombantes lors de leur dernier voyage en Grèce
Haven’t written in a week, lots to catch you up on. I told two more people about you—my roommates, Cass and Paige. I know, I know…but I was wrong about Paige. She’s actually pretty nice, once you get through all of that fake crap. I’ve been wrong about a lot. I didn’t think I could do this without you. But here I am, almost a month in, and I don’t want to go home, Josh. Please don’t take this the wrong way. I miss my parents, and there’s a part of me that wants to crawl back into the cocoon I lived in for two years, the one where I hid from the world because you’re no longer in it. There’s a reason I don’t go into your room when I visit your parents. At first, I thought it was because I couldn’t—because I was too afraid of hurting and seeing you unable to speak or move. But I don’t think that’s it anymore. I don’t come see you because I’m selfish. I’m selfish, Josh, and I feel so awful about it, but I am. I want to forget about you. I want to remember you on that last day, moments before that man walked into our lives with his gun, but I don’t want to remember you after. I don’t want to know what you look like now, because I don’t want that vision in my head making me feel guilty for being alive. And I want to be done with you. I am cold and callous even writing this, but oh god Josh, I want to be done with you. The more I think about it, the more I know we probably would have broken up by now anyway, because as good as you were, we were young, and the me I’m growing into wants to experience more in life. There’s this guy, and he’s all I can think about, and Josh I want to love him. I’m so close to giving in, and I think if I could just let myself, he would love me back. But I can’t, because you’re always there…in the way of my life. I’m probably just angry. And I’m sorry I’m taking this out on you tonight. But it’s not like you’ll write back or see any of it. I’m not writing you any more. Not because I don’t love you, because I always will. But because I’m letting you go. I let you go, Josh. Please…please let me go too.