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Je regardai le sol.
« Ce n'est pas tellement haut, me dis-je. Je retomberai bien sur mes quatre pattes ! »
Je levai mes mains, contractai mes muscles, et... sautai !
Des cris s'élevèrent de toutes parts. Je vis M. Keanes lâcher son script. Richard, lui, était pétrifié, la bouche grande ouverte. Il tendait les bras pour me recevoir. J'atterris brutalement sur les genoux et les mains. Une douleur fulgurante me transperça et je roulais sur le dos.
Je poussai un faible cri.
Mais pourquoi donc avais-je fais ça ? Et pourquoi avais-je sauté du haut de l'échelle ? Étais-je en train de devenir folle ?
Afficher en entierHorreur ! Je n'arrivais pas à retirer tous ces poils collés sur ma langue ! Je me mis à tousser, à suffoquer. J'étouffais ! Papa se leva d'un bond et me tapa violemment dans le dos.
- Je n'y comprends rien, murmura maman.
Elle examinait attentivement mon bol de soupe en hochant la tête :
- Je n'y comprends vraiment rien ! Comment ces trucs-là ont-ils bien pu tomber dans ta soupe ?
Afficher en entier- Quel endroit sinistre ! déclara mon ami. On dirait une maison hantée, comme dans un film d'horreur ! Il n'avait pas tort. La baraque était à moitié cachée derrière un gros arbre et des buissons sauvages. Des briques apparaissaient de-ci de-là, formant des taches rouges dans la peinture écaillée. Il manquait un volet à une fenêtre du premier étage et une partie de la gouttière pendait sur le côté. Les vitres cassées avaient été remplacées par du papier journal.
Afficher en entierJe fermai les yeux. Une douleur aiguë me traversa le corps. Puis le silence se fit.
Un grand silence tout autour de moi.
Je réalisai que je respirais, j'étais donc encore en vie.
J'ouvris les yeux avec précaution, clignant des paupières. La camionnette, arrêtée à quelques centi- mètres de ma tête, était coincée contre le trottoir. Une jeune femme portant un sweat gris en sortit précipitamment.
Afficher en entierPour la troisième fois, le chat poussa un miaulement strident. Il était devenu plus grand que l'armoire, son ombre envahissait la pièce. Il continuait de brasser l'air de ses griffes énormes, puis il avança vers les enfants.
Afficher en entierLe hurlement du chat s'enfla et devint comparable à celui d'une sirène de voiture. La bête se redressa sur ses pattes arrière. Les pattes avant déchiraient l'air, toutes griffes dehors.
À présent, la bave blanchâtre de l'animal tombait sur le plancher de la chambre à coucher tandis qu'il se pourléchait les babines avec sa langue rose !
Afficher en entierLe chat ouvrit la gueule et miaula : il s'apprêtait à attaquer. De la bave blanchâtre coulait le long de ses babines retroussées.
Il hurla de nouveau, le dos arqué, les poils hérissés sur son corps. Son miaulement aigu se termina par un sifflement abominable.
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