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- Si tu es "moi", tu dois avoir peur des abeilles, non ?

Il se mit à rire :

- Tu oublies quelque chose, mon vieux, dit-il. Je ne suis pas "toi". J'occupe ton corps, c'est tout. Et moi, les abeilles, ça ne me fait ni chaud ni froid. Maintenant, débarrasse le plancher, tu veux. Va bourdonner ailleurs."

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- Je suis vraiment navré, Grégory, dit-elle poliment. Je serais plus prudente à l'avenir.

- Et moi avenir à moi, éclatai-je, vous y avez pensé ?

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Cela veut dire que David Wolf refuse de quitter votre corps. Il refuse de retourner à son ancienne vie. Il souhaite garder votre corps. Definitivement.

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Je remuai les pieds et me mis à courir. Le monstre derrière la vitre se mit à courir aussi. Je m'arrêtai, il s'arrêta. Je gémis :

- Oh ! non ! s'il vous plaît, faites que ce ne soit pas vrai !

Je venais de comprendre l'épouvantable vérité : le monstre, c'était moi. C'était mon reflet dans la vitre. [...] J'étais emprisonné dans le corps d'une abeille !

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Je montais l'escalier quand Grisbi trouva bon de passer à l'attaque. J'étais dans un tel état de nerfs que je faillis tomber à la renverse.

— Fiche le camp, espèce de babouin ! grondai-je.

Repoussant l'animal d'un coup de pied, je courus m'enfermer dans la salle de bains.

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— Hé, les gars, regardez qui arrive !

— Punaise, renchérit une autre voix, mais c'est notre Grégo-le-Zéro !

— En voilà une chance, les gars ! ricana une troisième voix.

Je ne sais pas qui avait de la chance, mais ce n'était certainement pas moi.

Les voix appartenaient aux trois plus redoutables voyous du quartier, Ted, Jack et Freddy. Nous sommes du même âge, mais ils sont presque deux fois plus grands et plus larges que moi. De vrais gorilles ! Je les aurais très bien vus couverts de poils, leurs longs bras traînant sur le trottoir. Et quand ils en avaient assez de se balancer dans leur cage à singes, leur jeu favori, évidemment, était de me casser la figure.

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Jamais je n'ai couru aussi vite de ma vie !

Je traversai la cour en trois enjambées. Je franchis d'un bond les marches du perron, j'ouvris la porte à la volée et m'engouffrai dans la cuisine. Appuyé contre la table, je tentai de reprendre mon souffle. En tendant l'oreille, je percevais encore le ronflement de colère des abeilles dans le jardin d'à côté. Mais j'entendis également un autre son :

— Ha, ha, ha, ha !

Un rire. Un rire qui ressemblait fort au rire de monsieur Anvers !

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J'étais là, debout contre la haie, quand monsieur Anvers me cria soudain :

– Grégory, va-t'en !

– Hein ?

Je restai immobile, comme paralysé.

— Les abeilles ! hurla monsieur Anvers. Elles sont devenues folles ! Cours ! Va te mettre à l'abri !

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Monsieur Anvers portait son vêtement de travail habituel qui le faisait ressembler à un extraterrestre échappé d'un film d'épouvante : une sorte de combinaison blanche et un chapeau avec un voile protégeant le visage. Des ficelles fermaient étroitement la combinaison aux poignets et aux chevilles. Je remarquai une fois de plus qu'il ne portait pas de gants. Il s'en était vanté un jour devant mon père. J'étais là aussi, mais monsieur Anvers avait fait comme si je n'existais pas : « Voyez-vous, Dunoy, les apiculteurs amateurs protègent leurs mains avec des gants. Les plus courageux portent des sortes de mitaines qui laissent les doigts libres, pour une meilleure précision. Mais un véritable apiculteur, tel que moi, travaille à mains nues. Mes abeilles ont confiance en moi. Les abeilles sont beaucoup plus intelligentes qu'on l'imagine, vous savez ! »

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Si vous avez peur des abeilles, autant vous prévenir tout de suite : cette histoire en est pleine ! Moi, jusqu'à

très récemment, j'en avais une peur bleue.

Je m'appelle Grégory Dunoy, et cette histoire a commencé un après-midi de juillet. J'étais tranquillement installé dans mon jardin, sous le gros érable, avec une pile de bandes dessinées. Par un après-midi d'été comme celui-là, chaud et lourd, il y en a qui auraient préféré

aller à la piscine avec des copains. Pas moi. À vrai dire, à l'époque, je n'avais pas beaucoup de copains et même ma jeune sœur ne m'aimait pas beaucoup.

Ma vie n'était pas très drôle. Je me demandais tout le temps : « Mais qu'est-ce que j'ai de bizarre ? Pourquoi les autres se moquent-ils toujours de moi ? Pourquoi me donnent-ils des surnoms ridicules du genre

Grégo-le-Zéro ? C'est ma tête qui ne leur revient pas ? »

Pourtant lorsque je me regardais dans le miroir de la salle de bains, je ne voyais qu'un long visage maigre, un nez ordinaire, des yeux clairs et des cheveux blonds et raides. Un visage ni beau, ni laid.

Bzzzzzz…

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