- Sa mort, dit Helen, a été brusque, sans aucun avertissement. Un anévrisme au cerveau. Tout paraissait aller si bien quand c'est arrivé... Il aurait pu connaître une vie longue et parfaitement réussie, réaliser pour la radio des tas de brillantes émissions, avoir des petits-enfants, voyager dans le monde entier et... tout ce qu'on peut imaginer.
- Seulement il l'ignore à présent. Et il n'a pas eu le temps d'y penser avant de mourir. Il est mort plein d'espoir. C'est pourquoi je dis que c'est une façon rêvée de s'en aller.

-Je pense que les gens sont comme ça. Quand on les regarde pour de bon, on ne voit plus un nez parfait ou des dents régulières. On ne voit plus les cicatrices d'acné ou la fossette du menton. Tout devient flou et tout d'un coup on les voit, eux, les couleurs, le vie à l'intérieur de la coquille et la beauté prend un tout autre sens.

Il pleut doucement sur la ville (Arthur Rimbaud)

Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?

ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un cœur qui s'ennuie
ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce cœur qui s'écœure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon cœur a tant de peine !

-Je n'en peux plus, dit Ben. Trouve-moi quelque chose pour faire pipi dedans.
-Non! s' écrie le coeur.
Pas question. Retiens-toi comme un homme, un vrai. Comme une lady retient son hymen. Avec l'élégance et la dignité avec lesquelles le président des États-Unis est censé tenir le sort du monde libre.
-Donnez-moi un truc ou je fais pipi sur le siège ! Et vite !
-La vache, s'exclame Radar en détachant sa ceinture.

La guerre bat son plein dans la Bordure Extérieur. Les Jedi et leur armée de clones luttent aux quatre coins de la galaxie contre les droïdes du Comte Dooku. La République n'hésite pas à engager tous ses moyens dans le combat contre l'alliance séparatiste et envoie en renfort des soldats débutants, qu'on surnomme "les Bleus".

Il ne leur avait pas fallu longtemps pour trouver la voiture.
Une Mercedes moire, toute neuve.
Et elle était parquée là où Leonard l'avait dit. Élégante, couleur de nuit, luisant doucement sous la faible lumière des plafonniers. Il n'y avait pas d'autre voiture garée à côté d'elle eans le parking souterrain de l'hôtel, ce quiq avait facilité leur tâche.
Elles étaient trois. Trois femmes dissimulées dans un recoin de béton juste en face de la Mercedes. Blotties dans la pénombre, les vêtements transpercés par le froid humide régnant dans le parking. Trois femmes réunies par le même dessein. Trois femmes apeurées.