Voilà ce qu'on découvre dans les Chambres noires de Karine Giebel, recueil de quatre nouvelles inédites dont les héros, ou anti-héros, incarnent et dénoncent tour à tour les manquements de notre société. Quatre histoires pour lesquelles l'auteure emprunte les titres de grands films qui l'ont marquée.
« Aujourd'hui encore, on fait le tri. Les plus faibles d'un côté, ceux qui peuvent travailler de l'autre.
Pourtant, Josef Mengele a fini par mourir noyé, ayant échappé à la justice.
Je ferme les yeux, soudain coupable. Je me déteste de penser ça, de comparer deux situations incomparables. Mais je ne peux pas m'en empêcher, là, du fond de ma peine et de ma révolte.
Et puisqu'il faut choisir, puisqu'on est pas capable de prendre soin de tout le monde, ici, en France, au XXIe siècle, je cède ma place aux plus jeunes. »
Ces huit nouvelles m’ont toutes touchées, ce sont des histoires très réalistes avec en commun des personnages qui souffrent psychologiquement au quotidien.
Je ne peux pas dire la nouvelle que j’ai le plus préféré car elles sont toutes bien avec toujours une fin plus ou moins inattendue. Par contre, je n’ai pas bien compris le dénouement de « Un monde parfait ».
Je ne rentrerai pas plus en détails dans ces nouvelles, juste que je vous conseille de lire ce livre. C’est bouleversant mais, c’est aussi une prise de conscience sur ce que vivent certaines personnes à qui l’on ne prête pas forcément attention. Bref, le quotidien des gens écorchés par la vie.
Ce recueil est une véritable réussite. J'ai aimé toutes les nouvelles, et même adoré certaines !
Je savais déjà que j'allais aimer la plume, mais comme ça faisait longtemps que je n'avais pas lu de livre de cette autrice, j'ai eu l'impression de la redécouvrir. J'ai même versé pas mal de larmes sur certaines nouvelles.
Je conseil ce livre a tout fan de l'auteur, mais également aux fans de thriller ou d'émotions. On croirait tout authentique.
Fan de cette auteur qui est toujours agréable a lire j'ai cependant trouvé que la plupart de ces nouvelles avaient comme un goût de déjà vu car les thèmes abordés l'avaient déjà été dans ces précédents livres
On sait toujours à quoi s'attendre avec Karine Giebel ..en effet ce n'est jamais joyeux ..et des fois ça passe , des fois ça casse . Et pour Chambres noires , c'est passé , j'en suis même sortie extrêmement chamboulée , et je n'ai pas honte d'avouer que j'ai failli verser ma larme pour quelques une des nouvelles , j'ai du mal à me retenir . Pourquoi je me suis retenue d'ailleurs .. je ne sais pas . Toutes les nouvelles étaient pour moi inédites . Et je les ai trouvé excellentes, certaines plus que d'autres , même si au final l'auteure joue toujours sur le même registre . Elle aborde plusieurs thèmes ( les travailleurs pauvres, la mendicité , les migrants , la vengeance personnelle , la vieillesse, les camps de concentration, le COVID ...) qui ont fait mouche et m'ont touchées en plein coeur . Ce fut une lecture émotionnellement violente , qui m'a fait passée par un bon nombre de sentiments comme l'incompréhension , la révolte, la haine, la tristesse , l'injustice, .. Elle dénonce les dysfonctionnements de la société mais aussi de l'homme dans ce qu'il a de plus mauvais . Toutes les nouvelles sont très très bien écrites , je m'y suis plongée à fond . J'en suis encore toute retournée . Un très bon cru que ce recueil de nouvelles , qui touche a des thèmes toujours d'actualité malheureusement . en peu de pages . Une très belle lecture .
Résumé
Voilà ce qu'on découvre dans les Chambres noires de Karine Giebel, recueil de quatre nouvelles inédites dont les héros, ou anti-héros, incarnent et dénoncent tour à tour les manquements de notre société. Quatre histoires pour lesquelles l'auteure emprunte les titres de grands films qui l'ont marquée.
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