"Le best-seller de James Dashner adapté au cinéma par Twentieth Century Fox"

Voici ce qu'il y a d'écrit sur la première de couverture des 3 livres Le Labyrinthe de l'édition 2016 chez PKJ.
Et c'est un mensonge.
Ou plutôt, une erreur.

Les livres et les films ne racontent pas la même histoire.
Le fil conducteur est le même, un adolescent qui coure H-24 pour échapper au vilain WICKED, mais le reste, toutes les étapes, toutes les intrigues secondaires sont changées, que ce soit partiellement ou entièrement.
Parfois, les livres en compte des supplémentaires, parfois ce sont les films qui en rajoutent.

Ce n'est pas une mauvaise chose en soi, il faut simplement être préparé. Et ce n'était pas mon cas.

Au début, pour le premier tome, les différences étaient relativement minimes. Oui, certains éléments n'ont pas étaient intégrés au film, mais ça se comprend. Comme les raccourcis empruntés de temps en temps. C'est ce qu'il se passe pour toutes les adaptations.
Et puis vient le deuxième tome, et là, plus rien n'est pareil. A ce stade, ce n'est plus une adaptation, c'est simplement un film basé sur un univers préexistant, avec des personnages et une intrigue prédéfinis. Mais c'est tout.
Le troisième tome c'est pareil.

Je suis déçue, parce que je m'attendais à lire les films.

En même temps, je trouve qu'ils sont mieux. L'histoire et toutes les péripéties sont plus logiques, moins tarabiscotées.
Dans les livres, les différentes "variables" sont mal imbriquées les unes dans les autres, ce qui rend le tout assez bancale et fini par ne pas paraître crédible.
Ça aurait pu être mieux narré, mieux écrit, en tout cas, d'une manière différente.

Même si je n'ai pas spécialement aimé lire ces livres, il faut reconnaître leur addictivité. On ne peut pas vraiment s'arrêter et on est prit dans l'histoire.
Finalement, c'est peut-être ça le plus important, le reste n'est que bonus.

Spoiler(cliquez pour révéler)

Et bien sûr, et je terminerai par ça, le passage de la mort de Newt, ainsi que les deux chapitres qui le suivent étaient poignants. J'ai eu les larmes aux yeux, puis sur les joues.

C'est un troisième tome qui rehausse le second, sans égaler le premier et qui me laisse perplexe pour la suite.

Dans le deuxième tome (Glass Sword) j'avais eu beaucoup de problèmes avec Mare à cause des répétitions intempestives qui gâchaient clairement l'histoire.
Dans ce troisième tome, il n'y a plus de répétitions et grâce à cela, j'ai pu comprendre que de toute façon, je n'appréciais ce personnage. Si je côtoyais quelqu'un de semblable dans la vraie vie, c'est simple, je ne supporterai pas cette personne !

Côté Histoire, l'intrigue se complexifie, de nouveaux problèmes s'ajoutent, il y a de belles révélations.... Donc rien à redire, elle avance et c'est très bien.

Comme je l'ai déjà dit, King's Cage rehausse largement le tome précédent, qui m'avait été bien trop décevant. Pourtant, il n'entre pas vraiment dans la liste des livres que j'ai aimé, il reste en-dehors... Désolé.

J'avais adoré le premier tome. J'en gardais un très bon souvenir, sauf que.... le deuxième n'a pas maintenu le niveau.

Comment dire.. Mare est horripilante durant les 3/4 du livre.
Elle se répète sans arrêt et c'est très agaçant.

Pourtant, le fil rouge de ce deuxième tome est génial, il y a un potentiel énorme dans ce livre, mais tout est gâché par l'écriture.

Dans le premier tome, le style de l'auteur me plaisait, c'était différent de ce que j'avais pu lire auparavant, mais là.... ça ne passe plus.
J'ai changé dans mes goûts et malheureusement, la magie de Victoria Aveyard ne marche plus sur moi.

Le pire, c'est que Mare m'énerve, alors que je la trouve géniale, originale ! Elle ne ressemble pas du tout aux autres adolescentes, véritables héroïnes bienfaisantes qui sauvent le monde. Non Mare est égoïste, elle ne fait confiance à personne, elle est forte tout en étant faible dans son coeur, elle est déchirée par les trahisons, elle est morte de peur et elle joue les dure alors qu'elle ne l'est pas du tout !!
Elle est clairement différente, pour moi elle est même exceptionnelle, parce que je n'ai jamais rencontré de personnages féminins aussi égoïstes qu'elle.

Et c'est horrible de se dire qu'on arrive pas à l'apprécier à sa juste valeur parce qu'elle n'arrête pas de se répéter sur ses états d'âme, sans arrêt, à chaque chapitre, tout le temps.
Il n'y a qu'à la fin, vers les derniers chapitres que les répétitions s'arrêtent et que, enfin, j'ai pu me rendre compte de ce qu'elle valait.

BREFF, je suis assez déçu de ma lecture, parce que je m'attendais à quelque chose qui me plaise, et pas qui m'énerve, mais bon, je garde en tête que c'est seulement un problème de style de narration .... une narration qui ne passe pas avec moi.

J'ai vu les films avant de lire le livre. Comme je les ai adoré, j'étais très enthousiaste à l'idée de découvrir le conte original.

Dire que je ne suis pas déçu serait mentir. Je ne le suis pas au point de trouver le livre nul, loin de là ! C'est seulement que les films (je ne sais pas si il faut remercier seulement le réalisateur ou s'il faut également applaudir les scénaristes) apportent énormément à l'histoire qu'à écrite Tolkien. Tellement que l'oeuvre originelle en devient trop courte.
En refermant le livre, après avoir lu les derniers mot de Bilbo je me suis dit "merde ! J'en veux plus !" .

Les films ont apporté tout un tas de détails en plus (comme par exemple Bard qui est tellement plus intéressant dans les films que dans le livre) qui manque cruellement au livre lorsque tu le lis après ! Et c'est horrible d'être déçu à cause de ça !

Finalement, il aurait fallut que le livre soit beaucoup plus long, que la narration traîne bien plus, que les personnages soient plus détaillés, décortiqués.
C'est ce que j'attendais, mais ce n'est pas ça l'oeuvre de Tolkien.

Le Hobbit est un conte, et de ce fait, il est parfait comme il est, une grande aventure qui nous paraît courte parce qu'un conte ça se narre comme ça.

Alors bravo à lui, il était un conteur hors paire (j'ai hâte de me plonger dans ses autres chefs d'oeuvre) et merci à Peter Jackson pour cette merveilleuse adaptation que tu as su enrichir avec des détails et des personnages tous plus éblouissant les uns que les autres !

Je ne sais pas comment ça à pu arriver, mais ce livre me manque. Je l'ai lu en une journée et il a réussi à entrer dans mon cœur, à s'y faire une place, en un jour.
L'atmosphère, la bulle dans laquelle il m'enveloppait, c'est ça qui me manque. En lisant ce livre j'avais l'impression d'être amoureuse. De rien, ni de personne en particulier, juste d'être amoureuse. Cette atmosphère était géniale. Belle et douce, parfaite. Et elle me manque.
Qui aurait cru que ce livre puisse autant me toucher ? Pas moi en tout cas. Et même après avoir tourné la dernière page, lu le dernier mot, je ne me rendais pas compte que ce livre avait eu un tel effet sur moi. C'est seulement aujourd'hui, le jour d'après, que j'ai comprit.
Je disais qu'il ne m'avait pas touché, ni émue, peut-être parce que je n'ai aucun lien avec la musique. Et pourtant. Maintenant je sais. On a pas besoin d'être musicien pour ressentir toute la douceur qui se cache entre ces pages. On a juste besoin d'être sensible.
Hier encore, je pensais écrire plus en détail sur l'histoire, mais je me rend compte maintenant que je ne le ferai pas. A quoi cela servirait ? En tout cas, je ne veux pas prendre le risque de le dénaturer, de lui enlever ça magie. Le décortiquer ne serait pas une bonne idée, il en perdrait toute sa saveur.
Si je dois donner un conseil à celui qui voudrait le lire, se serait de prendre son temps. Il faut le savourer, prendre le temps de s'y plonger, en douceur, toujours. De ne surtout pas se presser. C'est comme ça que je l'ai lu moi, et c'était parfait.
Je tiens quand même à remercier l'auteur, même si elle ne lira jamais ce que j'écris. Merci pour cette journée, pour ce moment que vous m'avez fait vivre grâce à votre histoire. Merci de nous avoir partagé tant de douceur. Et Bravo.

Une histoire plaisante, qui se lit vite et sans difficultés.
D'ailleurs, c'est bien ça qui à manqué dans ce livre, de la difficulté. Ruby surmonte toutes les étapes les doigts dans le nez ! Un manque de réalisme qui m'a fait grincer des dents.... Mais c'est bien le seul point noir de cette histoire.
Ruby est attachante (bien qu'un peu trop parfaite, avec une intelligence hors norme et une vie plus que aisée), sa relation avec Clansy est travaillée et réaliste

Spoiler(cliquez pour révéler)

le dilemme de Ruby, partagé entre l'envie de tout lui raconter et l'obligation de tenir sa langue est tout bonnement bien fait
Les méchants sont peut-être un peu trop enfantin à mon goût, mais c'est un livre pour les 12-13 ans alors...
L'intrigue est très bien menée, tout se démêle tranquillement, au fur et à mesure, sans accros et sans flottement.
Bref, un récit maîtrisé (si on peut dire ça comme ça), plaisant à lire malgré des embûches un peu trop surmontables.

Bon, je ne vais pas cacher que la couverture a beaucoup influencé cet achat... mais au vu du résumé, il correspondait bien au genre de livre que j'aime découvrir.
D'ailleurs il ne m'a pas déçu, enfin pas beaucoup. Crevons l'abcès : LES DIALOGUES SONT TROP ENFANTINS ! Faute de l'auteur, faute du traducteur ? En tout cas ça contraste énormément avec le contenu du récit plus adulte...
Sinon, l'histoire est superbe ! Découvrir les effets de l'évolution culturelle sur une population considérée comme "en retard" alors que aux yeux de l'auteur, du narrateur et à mes yeux, elle ne l'ai pas du tout !
Grace au point de vue du "héros", cet enfant sauvage, on est bien plus amené à penser que tous ceux qui partent de la forêt pour se caser dans un village ne font pas un pas en avant, mais plutôt en arrière.
J'ai aussi beaucoup apprécié la dénonciation de la religion et de ses manipulations.
C'est un livre très intéressant qui vous amène a tout remettre en question. Une belle trouvaille donc, pour ma part en tout cas !

Je n'aime pas les romans policiers et j'avais eu une mauvaise expérience avec un thriller, autant dire que c'était mal parti pour cette lecture (que j'ai faite dans le cadre d'un challenge).
Et pourtant ! Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment, je ne sais pas, mais j'ai apprécié. Et c'est déjà énorme pour un livre appartenant à un registre que j'ai du mal à ingérer.
Bon, j'ai ma petite supposition... il n'est pas du tout cliché, avec des personnages américains, tous beaux, tous riches, et blablabla, et blablabla. Non. Déjà l'intrigue se passe en Allemagne, avec des enquêteurs normaux, pas sexy ni rien, des victimes normales aussi et un coupable travaillé. Bref, on est loin de tout ce qui pourrait m'agacer.
(Je sais que beaucoup de policiers et de thrillers ne se passent pas aux États-Unis, que ça ne tourne pas à chaque fois autour des mêmes types de personnages, mais malheureusement pour moi, à chaque fois que j'ai eu à lire une histoire dans le genre, c'était le cas.)
J'ai donc été très étonnée d'accrocher à cette histoire. Et bien sûr, j'en garde un bon souvenir, parce que l'intrigue est classique mais très bien faite.

Ça y est, je l'ai fini et, bien qu'un peu longuette, la fin est pile comme il faut. Chapeau bas Alain Damasio.

Avec 23 personnages et 22 symboles à assimiler (les frères Dubka ne faisant qu'un), il est claire que c'est assez décourageant de se lancer dans cette lecture. J'ai eu du mal à me familiariser avec chacun d'entre eux au début, et au bout du premier chapitre j'étais seulement capable d'en reconnaître 13. (Petite confidence, à la fin je butais encore sur deux/trois symboles).
De plus, on a à faire à un vocabulaire complètement barré, limite incompréhensible....(si vous saviez comme j'ai rêvé pendant plusieurs chapitre d'un glossaire, j'ai fini par me résigner évidemment).
Du coup, le démarrage est un peu lent (enfin, pour moi).
Par contre on ressent dès le début la cohésion de groupe et le mentale d'acier de chacun, bien que quelques un ont un peu de mal. Ils sont tous très professionnels, tu sens qu'il y a des années de galères derrière eux, et tu sais, tout comme eux d'ailleurs, qu'il en reste pas mal devant aussi. Mais le plus marquant, c'est que malgré leurs doutes, (car oui, ils doutent, cette quête est peut-être le seul et unique but de leurs vies, il arrive des moments où ils doutent, comme n'importe quel être humain finalement) ils se font confiance, entièrement confiance.

Dans le détail : les chapitres sont très longs et j'avoue que j'aurais adoré avoir quelques illustrations notamment une carte (non, surtout !). Avec ça, l'immersion aurait été totale !

Sinon, de ce que j'ai compris de l'histoire, je dirai que ce livre est un éloge aux liens que nous tissons avec ceux qui nous entourent. Ces gens que nous côtoyons chaque jour, ces gens auxquels nous nous habituons et dont la présence nous est indispensable, bien que nous ne nous en rendions compte que lorsqu'ils deviennent absents. Ce livre est un véritable éloge à ce merveilleux lien qui nous unit à des être qui peut-être au départ ne nous plaisaient pas, mais qui finalement nous sont devenus aussi indispensables que l'air que nous respirons. Et ce lien n'est tissé par rien d'autre que par l'habitude. Dans ce livre, les absences sont associées à la mort, mais dans notre vie, à chacun, petits gens du commun des mortels, ces absences peuvent être la mort, la mutation d'un collègue dans un nouveau bureau, dans une nouvelle entreprise, l'éloignement d'un proche, ami ou membre de la famille, d'un enfant, qui part faire sa vie plus loin, ailleurs.
C'est pour ça que j'aime ce livre, parce que ça à beau être de la science-fiction, tout est rattachable à notre quotidien et on peut ainsi tirer un message de chaque situation, l'assimiler et enfin mieux comprendre ce qu'il se passe autour de nous mais surtout en nous. (Ou alors c'est moi qui part carrément trop loin ?)

Pour finir, j'aimerais juste dire : Attention à la technicité du récit ! Je me suis bien trop souvent sentie paumée, surtout quand c'était Oroshi qui parlait (mais, rassurez vous, la dimension philosophique reste accessible). 

Promesses aveugles est un livre original qui parle de la bataille Allemagne/Russie pendant la Seconde Guerre mondiale.

Entre autre, il dépeint l'horreur du front allemand, avec la mort qui se traine dans le sillage des soldats, prête à mordre au moindre signe de faiblesse, le froid, toujours présent dans les grandes steppes russes, recouvertes de neige, la faim qui tiraille le ventre des hommes et la crasse.
Et puis le doute : pourquoi sont-ils là, pourquoi se battent-ils, perdu dans ce pays qui n'en finit pas. Ils doutent de la grandeur de leur pays, l'Allemagne qui pourtant les abandonne au milieu des Russes, l'Allemagne dont ils étaient si fières.

Mais en plus du front, l'auteur nous montre aussi Berlin, une ville qui subit les bombardements anglais, avec, au milieu de la population toujours plus affamée, une famille qui profite de la moindre opportunité pour s'élever sur l'échelle sociale.
Puis de nouveau le doute, mais dans le coeur des femmes cette fois : pourquoi les hommes partent-ils à la guerre, pourquoi sont-ils envoyés mourir loin de leurs femmes et de leurs enfants, pourquoi les mères sont-elles obligées de laisser leurs fils partir au front, pour ne plus jamais les voir revenir ?

Dans ce livre c'est l'amour, la haine, les familles qui se déchirent et le devoir des hommes pour la patrie qui s'emmêlent, s'entre-mêlent et qui à jamais se sépare.

Finalement, Promesses aveugles est un livre original qui nous fait voir que l'Homme, même endoctriné est capable de comprendre que l'horreur qu'il fait et qui l'entoure n'est pas normale.

Une très bonne lecture.

La Carte des Mille Mondes est avant tout un livre pour jeunesse, notamment à cause de l'humour très enfantin qui imprègne le livre. On y retrouve aussi une mise en page originale pour certains passages, ce qui est assez appréciable.

Mais par-dessus tout, c'est un livre qui est "pédagogique" : on se retrouve face à des enfants marqués par la solitude. Et c'est quand j'ai compris cela que j'ai pu réellement rentrer dans l'histoire, parce que derrière cet humour enfantin, il y a une vraie souffrance, qui fait réfléchir.

J'ai donc littéralement dévoré les 2/3 restants du livre mais mon enthousiasme c'est malheureusement heurté à une fin plutôt classique et répétitive sur les bords, bien que prometteuse pour la suite des aventures de Finn et de Marrill.

Bref, une gentille petite histoire qui permettra au plus solitaire d'entre nous (j'en fais partie) de se rappeler qu'avoir un ami, c'est cool.

J'ai bien dû mettre un mois pour lire ce livre, mais se fût un mois merveilleux. C'est simple, chaque fois que je le prenais dans mes mains, chaque fois que je posais mes yeux sur ses pages, à chaque fois c'était pour me plonger dans un univers qui me transportait toujours plus loin, sans jamais me perdre. Enfaite, Silo est juste une petite merveille. Ne passez pas à côté, c'est le seul conseil que je peux vous donner. Si vous avez l'occasion de le lire, lisez-le.

Je ne sais pas si mon commentaire sera d'une grande aide, enfaite je ne le pense pas.
Pour être honnête, j'en attendais beaucoup de ce livre. Le côté "révolte contre la tradition" m'a vraiment attiré et je mourrais d'envie de le lire. Et il a parfaitement répondu à mes attentes, même au-delà ! Mais... en le découvrant, je croyais que je suivrai une jeune fille poussée par la force de ses convictions, désireuse de se battre pour ce qu'elle veux, refusant d'obéir aux lois, à la tradition... Tout ça fait parti du livre, mais ce n'est qu'une partie de l'histoire et je ne m'attendais pas du tout à ce que ça aille plus loin. J'ai été très surprise, peut-être trop .. et ça a vraiment joué sur l'attention que j'ai pu porter à l'histoire après ça...
J'ai compris le message, l'idée du progrès et ce que ça réalisation entraîne mais... je suis quand même un peu perdue. Je n'arrive tout simplement pas à me représenter l'histoire dans ma tête et à m'en faire une idée. Il me manque peut-être trop de passage dans la vie de Mariss, même si je sais qu'il ne faut se concentrer que sur les passages importants, ceux qui lui rappellent ce qu'elle a changé et qui en sont les conséquences.
Je ne sais pas si je suis assez clair, dans ma tête en tout cas ça ne l'est pas, mais peut-être que plus tard, quand je relirai ce livre, oui, peut-être que tout s'éclaircira...

Comment dire... je crois que je ne suis pas assez "grande", "mature", "adulte" pour lire ce thriller. Peut-être même pour lire des thrillers. Mais bon, je vais quand même donner mon avis sur Stay Alive de Simon Kernick.

On va commencer par ce qui m'a le plus agacé : les portraits.
Présenter ses personnages, c'est bien, mais nous faire un descriptif à la limite du complet, non. Je ne sais pas si tous les livres du genre fonctionnent comme ça, mais là, il ne faut pas abuser. Et même si il y a quelques petites parts d'ombre qu'on ne nous dévoile pas tout de suite, il y a pas mal de trucs dont on se serait bien passé...

Spoiler(cliquez pour révéler)

comme par exemple toute la vie sentimentale de Bolt après le décé de sa femme.[/spoiler]. J'ai donc passé les premiers chapitres à attendre sagement que l'action redémarre et qu'elle ne fut pas ma surprise quand pile au milieu de l'action, PAF, un nouveau portrait ! Du début à la fin, des portraits, partout, sans arrêt. (A chaque fois que j'en croisais un, je refermais violemment le livre et me mordait le poing pour ne surtout pas devenir hystérique.) Donc, en plus d'être des passages particulièrement énervant à lire, ils se ramenaient pile dans les moments qui me plaisaient, autant dire que j'ai eu beaucoup de mal à ne pas tout bonnement arrêté ma lecture.

Mais, passons. Maintenant, attaquons-nous aux personnages. Je les ai tout simplement trouvé trop parfaits, trop qualifiés [spoiler]Scope[/spoiler], trop beaux... attendez-vous à lire ce mot pas mal de fois dans le livre. Si au début ce n'est pas choquant, à la longue, vous verrez, ça devient imbuvable. En plus, j'ai trouvé que la victime riche était un peu trop cliché... mais bon.. Après, ce qui m'a beaucoup énervé aussi c'est cette manie de donner un prénom ET un nom à tout le monde. Je me suis embrouillée les pinceaux un bon nombre de fois avec tous ces noms et maintenant encore, je confonds Bolt et Scope. . Alors qu'ils sont carrément différents !

Ce qui était pas mal agaçant aussi, c'était le manque d'originalité à certain endroit... Au niveau des combats [spoiler]un coup dans le nez, allez ! A la fin tout le monde aura le nez cassé, c'est ça ?[/spoiler], au niveau des retournements de situation aussi [spoiler]Jess qui attend toujours la balle qui l'achèvera enfin, Jess qui entend le coup partir mais qui ne meurt pas, Jess qui ouvre les yeux et qui voit que celui qui était censé la tuer est mort.[/spoiler] et puis se rabâchage des parts sombres des personnages. Oui, on sait qu'il cache quelque chose, on a comprit ! C'est tellement chiant qu'au final tu finis par ne même plus vouloir savoir ce que les personnages cachent.

Et puis il y a deux ou trois autres trucs agaçants... D'abord, on nous présente la forêt comme grande, peut-être même immense, j'ai un doute. Pourtant, tout le monde arrive à retrouver tout le monde ! Je veux bien qu'il y ait quelques coups de chance par-ci, par-là mais bon... Il ne faut pas abuser non plus. [spoiler]Roh ! et cette histoire avec le pédophile ! Elle n'a rien à faire là ! C'est cliché comme pas permis ! Le vieux sortit de prison qui s'isole pour ne plus être tenté, qui va vivre dans une pauvre cabane haute en couleur perdue au milieu de la forêt... La cabane, ça ne vous fait pas penser un peu trop à Ancel et Grèce ? Bref, j'ai pas aimé. En plus je trouve ça dérangeant.[/spoiler]

Bon, il y a quand même un point positif, le principe de raconter deux histoires en parallèle pour les rejoindre à la fin, ça j'aime bien. Et puis l'intrigue est très bien aussi, on échafaude des plans bidons qui ne tiennent pas la route tout au long de l'histoire, même si la fin est un peu décevante. Enfin... j'aurais préféré autre chose quoi, une autre raison pour justifier toutes ces horreurs et surtout un autre coupable... [spoiler]et Scope aurait dû mourir

En clair, un livre qui m'a déçut et bien agacé, même si au fond, je suis convaincue que c'est un très bon livre, seulement, les thrillers, ce n'est pas pour moi.

Honnêtement, j'ai trouvé cette histoire trop simple. Trop simple dans les actions, dans la psychologie des personnages.. Je ne dis pas que c'est simple parce que tout le monde s'en sort à merveille sans avoir à faire trop d'effort, au contraire. Non, je dis ça parce que j'ai trouvé que l'auteur ne va pas au fond des choses. Il reste à la surface et c'est ce qui m'a embêté avec ce livre. Et ça m'énerve parce que je l'aime beaucoup ! Les personnages (surtout Criquet), l'Enfant Épine, la forêt, le suspense, la peur qui vous prend les tripes et qui vous fait percevoir des mouvements dans le noir quand vous allez vous emmitoufler sous la couette, les peurs du groupe d'ami, Nana,... Ça m'énerve de ne pas pouvoir apprécier plus ce livre juste parce que je le trouve trop simple ! Et que ce soit un livre pour jeunesse n'est pas une excuse. Whinnem aurait dû creuser un peu plus ses personnages et sa forêt, rendre toutes ces choses un peu plus profondes, quitte à ce que ce soit plus sombre et plus flippant ! (Pourtant, je suis une vraie froussarde.)

Spoiler(cliquez pour révéler)

Pour être encore plus honnête, ce qui m'embête le plus dans tout ça, c'est la révélation trop tardive (à mon goût) de la mort de Pete. On aurait dû le savoir plus tôt, enfin, avoir des indices (et si je les ai loupé : oups !) pour nous faire comprendre qu'il y a quelque chose qui ne va pas avec lui.
Finalement, je trouve que cette partie de l'histoire est mal amenée. Dommage.
Mais bon, ça reste quand même un très bon livre avec une jolie petite histoire qui vous empêchera sûrement de vous promener tranquillement dans le noir pendant quelque temps... !

J'apprécie énormément ce genre de livre, où quelque chose est caché à l'intérieur du héro, tellement bien caché que lui-même ne le voit pas. Suivre toute la réflexion du personnage et découvrir tout ce qu'il a en lui est vraiment passionnant !
Sur certains points, Le Cri du Petit Chaperon Rouge m'a beaucoup fait penser au Monde de Charlie de Stephen Chbosky, un livre que j'aime beaucoup.
J'aurais donc dû adorer ce livre mais.... ce n'est pas le cas.

Le déroulement de l'histoire se passe en douceur et permet de bien intégrer les différentes révélation que Malvina se fait à elle-même. (bien sûr, tout s’accélère à la fin mais pas trop non plus)
J'ai adoré toutes les scènes où Malvina se comporte bizarrement (surtout celles avec Traque) parce que c'est typiquement le genre de situations dans lesquelles n'importe qui pourrait se trouver.

Spoiler(cliquez pour révéler)

petite mention spéciale au passage de la balançoire, juste fabuleux ![/spoiler]

L'histoire avec Traque permet aussi d'entrecouper les scènes "difficiles" et bien que j'ai beaucoup de mal avec les histoires d'amour, celle-là n'est pas nian-nian, donc tout à fait digeste !

Avec ça, ce livre pouvait au moins se retrouver dans ma liste d'argent mais... bon, les passages avec le grand-père et toutes les choses qui le concernent m'ont vraiment mise mal à l'aise. Le pire c'est le comportement de ses parents, tout ça m'a beaucoup dérangé... du coup, liste de bronze. Je sais que c'est le fond même de l'histoire mais vraiment, je n'ai pas aimé tout ça.

Enfin.., la fin n'est pas si mal, très logique. [spoiler]Malvina n'aurait jamais pu affronter son grand-pèreDe toute façon ce n'est pas un livre qui fait pleurer, mais un livre qui fait réfléchir.

Bref, je suis quand même contente de l'avoir lu bien qu'il m'ait relativement dérangé à cause de ce grand-père... Après, je m'y attendais un petit peu, le résumé me paraissait vraiment glauque...

Un livre sublime. Si vous vous êtes retrouvé sur cette page, n'hésitez plus. Achetez-le et lisez-le. Le décrire se serait l'enfermer dans des mots. Il est bien plus que de simples mots. Alors foncez. Plongez dedans et laissez-vous emporter. Noyez-vous dans ses pages. Buvez ses mots et laissez-vous submerger. Fermez les yeux et respirez. N'ayez pas peur des étoiles, parce que c'est là où il vous emmène.

Bloody Harry est juste fantastique. C'est une sublime parodie de l'univers de Harry Potter faite pour ceux qui vouent un véritable culte à J.K Rowling mais qui est aussi à la porté de ceux qui ne connaissent que les grandes lignes de la saga (même si certaines blagues pourront leur échapper).
Les blagues sont drôles à souhait et empreintes d'un réalisme mordant. Bref, c'est la BD qui offre un savoureux moment de détente et qu'il faut avoir lu, surtout si vous faite parti de ceux qui ont des frissons lorsqu'ils entendent ou lisent le mot le plus magique de la saga : "always".

J'ai piqué ce bouquin dans la chambre de ma mère. Comme elle l'avait bien aimé, je pensais qu'il serait plaisant étant donné qu'elle ne lisait pas du tout de fantasy. Mais... j'avoue que je suis très déçue. Peut-être parce que j'en attendais trop, mais surtout parce que je n'ai ni apprécié la plume de l'auteur, ni son personnage, Yanis.

D'abord, je ne m'attendais pas du tout à ce que ce premier tome ne soit que la mise en place d'un univers. Je pensais que l'histoire démarrerait assez rapidement. J'ai donc énormément attendu quelque chose qui ne venait pas et qui n'est venue que très, trop, tardivement.

Ajoutez à cela les actions accélérées. Tout se passait trop vite, je n'avais pas le temps d'éprouver ou de ressentir les sensations des personnages. En plus, tout était beaucoup trop simple. Il n'y avait pas vraiment de complications, aucune embûche. Et toutes ces coïncidences ! Heureusement que le récit était basé sur du tragique, sinon tout le livre n'aurait été qu'un conte pour enfant.

Et puis Yanis ! Mais comme je la déteste ! C'est dommage, je suis sûr qu'elle aurait pu être attachante, si seulement elle n'avait pas été aussi capricieuse et bipolaire ! Un coup elle est contente et elle fait confiance à tout le monde (va si que je suis une déesse et rien ne peut m'atteindre, je suis un dieu vivant, tout le monde m'aime, tout le monde m'adore et me vénère, comme tout le monde il est beau !), un coup elle est complètement fermée et tout le monde lui veut du mal. C'est agaçant ! Je veux bien qu'elle soit élevée comme une divinité mais c'est pas pour autant qu'il faut en faire un personnage aussi pleurnichard. Le pire c'est quand elle se la joue arrogante et orgueilleuse et deux secondes après, oh mon dieu j'ai peur, je suis timide ! Enfin bref, vous l'aurez compris, j'ai un énorme problème avec l'héroïne.

Pour parler de l'écriture de Valérie Simon... elle ne m'a pas du tout transportée. Je restais dans mon fauteuil, je voyais les décors défiler dans ma tête, j'imaginais bien les personnages mais, je ne sais pas, je ne partais pas. Je lisais les mots sans qu'ils ne m'atteignent vraiment... Du coup, ça n'arrangeait vraiment pas les choses.

Pour terminer j'aimerais comme même souligner deux choses qui ont réussi à me plaire dans ce livre, d'abord c'est qu'il se lit vite (narration précipitée oblige). Et ensuite, c'est tout le côté remise en cause de la religion. C'est quelque chose qui me plait beaucoup en général (désolé à tous les croyants) et là ça n'a pas manqué. Mais ça ne monte pas l'impression générale de ce premier tome pour autant.

Enfin bon, je ne retiendrais de ce livre que de la déception malheureusement et bien évidemment, je ne lirais pas les autres tomes du cycle d'Arkem.

(Je voulais ajouter que l'univers de ce cycle n'est pas trop mal, classique mais intéressant ;))

Pas de grandes aventures, simplement le plaisir de se laisser aller dans les pages, sans chercher aucune sensation autre que celle de l'abandon, seulement tenir le livre entre ses mains et laisser doucement glisser ses yeux le long des lignes sans chercher à accrocher un seul mot, juste les laisser te carresser.
(Et si ce n'est pas comme cela qu'il fallait lire ce livre, je suis peut-être passée à côté pour certains, mais pour moi c'était la plus belle façon de le faire.)
Un livre qui quand tu l'as entre les mains ne te procure rien d'autre que de l'apaisement mais qui une fois posé, te manque comme si une partie de toi était restée accrochée à ses pages.
Un livre dont la fin te serre le ventre, parce que tu étais juste bien là, le livre dans les pattes, enfoncé dans un vieux fauteuil, les jambes coincées dans une couverture, à suivre 6 mois de la vie d'un homme que tu jalouse sécrètement.
Un livre qui t'arracherait des larmes parce que toi tu ne vis pas ça.

Première lecture dans le genre et franchement pas déçu. Malgré un début d'immersion difficile (qui sans la scène de l'Epsilon dans l'ascenseur ne serait jamais arrivée) j'ai pu, après avoir été choquée et émue par cet être (humain ?) me plonger complètement dans le livre.

Bien entendu, le récit est écrit pour des lecteurs des années 1930-1940, avec des références de cette époque, que je n'ai évidemment pas comprises. Du coup, je suis restée un peu perplexe une fois le livre fini.

Mais comme je déteste ne pas comprendre ce que je lis, je me suis penchée sur deux/trois analyses trouvées sur internet et j'ai pu comprendre tout ce qui m'avait échappé.

Finalement, pour un premier pas dans la science-fiction, difficile certes mais très instructif, je dois dire que j'ai beaucoup apprécié. (En même temps je n'ai pas prit trop de risque avec ce livre ;)

Enfin bref, un incontournable donc qui sera un peu compliqué pour ceux qui, comme moi, ne possèdent pas encore un bagage culturel imposant !