Chantier

Un roman de Stephen king est toujours signe de qualité, celui là ne fais pas exception bien qu'il soit dans la moyenne, c'est clairement pas son meilleur mais c'est pas le moins bon non plus ! le personnage principal a clairement un soucis depuis la mort de son fils et tout ça va exploser a cause de la construction d'une nouvelle voie de l'autoroute...mais que faire contre ça ? rien bien sur...cependant il ne se laissera pas faire, et c'est plaisant a suivre ! recommandé !

Je ne lirais pas deux fois cette oeuvre de Stephen King. J ai même dû me forcer pour finir ce livre.

Il s agit de l histoire d un homme dont la maison et la blanchisserie se trouvent sur le futur chemin d une autoroute. Il est contraint de trouver de nouveaux locaux pour les deux.

Sauf qu il ne l entend pas de cette oreille. Il démissionne de son travail et fera tout pour que la route ne se fasse pas. Il sombre dans l alcoolisme et exceptionnellement la drogue, et se lance dans un combat sans merci.

Ce n est pas expliqué aussi clairement dans le livre : c est confus, et le livre aurait pu facilement faire 100 pages de moins.

L histoire de l épouse qui quitte son mari parce qu il perd son emploi est vraiment bizarre (on ne quitte pas un mari parce qu il perd son emploi par conviction), on y ajoute un peu de melo avec un enfant mort. Non, décidément, ce n est pas une réussite.

Spoiler(cliquez pour révéler)A la fin, le personnage principal s enferme dans sa maison bourrée d explosifs et tire à vue sur ceux qui viennent pour démolir sa maison. Elle finit par exploser avec lui à l intérieur.

Un Stephen King sans monstre sans forces surnaturelles venues d'ailleurs je me suis dis "cool"

Ben en fait pas trop, l'idée est super à la base mais ça traîne en longueur

Quand au milieu du bouquin tu n'as qu'une hâte c'est d'en voir la fin, pas pour connaître le dénouement mais pour pouvoir passer à autre chose, il y à peu de chance que le bouquin en question termine dans ton top dix des meilleurs romans que tu ai jamais lu

Je le mets néanmoins dans la catégorie argent car l'idée de ce mec qui craque face à l'expropriation injuste dont il est victime me plaît beaucoup

Un roman qui n'a rien de "Kinguesque". Pas de grosses bébêtes, ni d'univers parallèle, de télépathie, de psychopathe ou autre. Non, ici on est dans la vie réelle. La vie un peu folle parfois, une vie qui déraille, lentement, inexorablement. Un roman psychologique, voire sociologique. Un réel plaisir. Une occasion de découvrir une autre facette du King.

Bonjour,

Lu fois et demi, je ne me souvenais absolument pas de l'avoir lu et à chaque page, je me disais que ça me parlait.

A vous...

Bart Dawes, 40 ans, cadre moyen dans une blanchisserie et heureux en ménage, voit sa vie basculer du jour au lendemain suite à la réception de deux courriers. L'un des deux lui apprend son licenciement, et l'autre son expropriation, sa maison, tout comme le local où il travaille, se trouvant sur le tracé de la construction d'une future autoroute.

Déjà marqué par la perte de son fils quelques années plus tôt, cet homme qui s'était reconstruit voit son univers s'écrouler. Et la descente aux enfers s'amorce... Rien d'horrifique dans ce roman, pas de monstres sortis de nulle part ou d'événement surnaturel impromptu. Rien que la vie, la nôtre, la vôtre. Et c'est ce qui rend ce livre si poignant. Nul n'est à l'abri.

Parce que non, ça n'arrive pas qu'aux autres. C'est un peu ce qu'on dit très souvent... le pense-t-on vraiment, au final ? Au fond, tout au fond de nous, est-ce qu'on espère pas justement échapper à la misère qui s'abat sur les voisins ? Parce qu'on est ainsi faits. Parce que ce serait trop horrible, insupportable. Et puis si on avait toujours à l'esprit que d'une minute à l'autre tout peut changer, beaucoup sombreraient dans les affres de l'angoisse par anticipation.

Un récit magistral, où Stephen King nous montre encore une fois que nul besoin de monstres ou d'ambiances sorties tout droit de l'enfer imaginaire (ou pas) pour nous donner le grand frisson, le pire... le crédible.

Faisant partie des rares romans du King non adapté au cinéma, et restant comme un des plus méconnus, Chantier est pourtant loin d'être inintéressant...

Bart Dawes a la quarantaine. Il est marié et aime sa femme. Et il a un bon boulot de cadre moyen dans une blanchisserie. Tout semble parfait. Sauf que Bart Dawes a perdu son fils Charlie quelques années auparavant, et qu'il sait en outre que les travaux d'extensions de l'autoroute vont l'obliger à trouver un nouveau local pour la blanchisserie, et vont l'obliger à revendre sa maison qui sera détruite. Bref, tout son monde s'écroule peu à peu...

Une nouvelle fois, aucun aspect fantastique ou frontalement horrifique dans ce roman. On suit simplement la descente aux enfers de ce Bart Dawes, un type qui n'a rien de foncièrement méchant, sans être parfait non plus, loin de là. Ainsi, il ne fera pas non plus tout ce qu'il peut pour se sauver, mais il est fort possible qu'en lisant ce roman, vous vous disiez "Et si c'était moi ?". Parcequ'au final, c'est un homme à qui son pays à tout donné, mais qui lui reprend tout à toute vitesse. Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à prendre. L'auteur en profite une nouvelle fois pour adresser une critique assez cinglante du systéme américain, mais aussi maintenant mondial, qui ne fait que peu de cas de l'humain devant ses propres intérêts. Alors si les personnages secondaires ont ici assez peu de consistances, on appréciera tout de même ce développement sur plusieurs semaines, qui reste un plaisir à lire et aussi une représentation froide et cru d'une bien triste réalité...

Même si ce roman est relativement plaisant à suivre , il n'en reste pas moins qu'il souffre de longueurs et qu'il ne s'agit pas là d'un des meilleurs livres de Stephen King, loin s'en faut.

L'histoire de cet homme qui n'accepte pas des décisions arbitraires impactant, il est vrai, de manière brutale sa vie personnelle est un bon moyen de dénoncer ce que des changements radicaux, considérés utiles pour la communauté, entraînent comme drames domestiques.

L'œuvre se veut introspective, et montre avec précision la mécanique destructrice qu'un esprit humain peut engendrer face à une décision d'importance qu'il est incapable d'accepter.

Faire exproprier quelqu'un qui vit dans une maison depuis 20 ans n'est pas toujours une bonne idée.

Une pépite !

Roman très bien écrit, réaliste et un brin déjanté.

J'ai aimé le rytnme qui peut paraître lent sur certain passage mais renforce l'intensité de la détresse de Bart.

Prenant de la première à la dernière ligne.