Commentaires de livres faits par Charcastique
Extraits de livres par Charcastique
Commentaires de livres appréciés par Charcastique
Extraits de livres appréciés par Charcastique
Je n'ai pas pu finir ma lecture. D'une part j'ai trouvé que les détails foisonnants sur l'usage des armes étaient redondants et ne servaient que de démonstration des connaissances de l'auteur dans le domaine. D'autre part je rejoins les critiques américaines des féministes qui ont jugé que le livre était une sorte d'instrumentalisation des violences faites aux femmes par un homme. Effectivement, je n'ai pas trouvé que le traitement des ces violences était juste dans ce roman.
L'imagination de Christelle Dabos est impressionnante. Elle est parfois même, et c'est ce que j'ai ressenti lors de la lecture du milieu de roman, difficile à suivre. Certaines notions et explications sont compliquées à saisir et j'ai été perdue dans le ventre mou des 450 et quelques pages. Ceci dit, une fois l'idée que l'on ne comprendra pas toutes les nuances des explications de l'autrice admise, le roman est assez magistral et les différentes révélations très bien pensées. Le genre de lecture qui marque et dont la fin remue tant on s'est attaché.e aux personnages et à l'univers.
Je suis admirative de l'ampleur d'un tel univers, d'une telle histoire, qui ne peut émerger que d'une autrice de talent (qui frôle un peu le génie !)... sans oublier sa plume qui est tout à fait juste et subtile.
Le roman est dans l'air du temps (trop parfois, tous les "IRL" et formulations de la culture internet me faisaient me hérisser les poils au bout d'un moment - mais peut-être que je n'ai tout simplement plus l'âge), inclusif (ce qui change des romances que j'avais l'habitude de lire), mais paradoxalement manque parfois de subtilité en appuyant sur des choses que le lecteur a très bien compris la première fois (et ça va de pair avec quelques longueurs. Pour une romance, c'est un peu long.)
Aussi, je ne sais pas si c'est spécifique à la version numérique que j'ai lue, mais il y a des fautes, dont une à la première phrase ! Pas très encourageant pour le lecteur...
Cependant le roman fait son taff, nous divertir et je le recommande pour sa fraîcheur.
C’est d’abord ce que j’ai pensé de Kafka sur le rivage, et j’avais toujours plaisir à le reprendre pour lire quelques chapitres. Seulement, au fur et à mesure, lorsque j’ai dépassé le style agréable et l’histoire assez légère, certains éléments m’ont dérangés.
D’abord, les longueurs. Le livre pourrait être raccourci d’une bonne centaine de pages s’il l’on faisait fi des errances parfois répétitives des personnages et de leurs débordements intellectuels dont ils (ainsi que l’auteur?) aiment s’enorgueillir.
Mais plus important, ce livre m’a posé un problème d’ordre éthique. Peut être que je me trompe complètement et que j’interprète mal l’œuvre, ce qui ne me surprendrait pas car je n’ai pas retrouvé cette critique dans d’autres avis de lecteurs. Il s’agit du rôle, et donc de la vision, des femmes dans le livre. Mon impression est biaisée par la culture et l’époque dans lesquelles j’ai grandi, mais tout de même, les seules femmes présentes (aucune n’a un rôle aussi important que les protagonistes masculins) ne prennent leur importance que via une sexualité très virile qui tourne autour du désir masculin. Certes, l’auteur a essayé de leur donner parfois un peu de profondeur, mais leurs passages dans le livre se résument souvent à un acte sexuel avec (et surtout pour !!) un homme.
Deux scènes
Bref, ça aurait pu être une lecture agréable mais ma conscience a peut-être trop pris le dessus.
Ça se lit vite et bien, l'histoire est agréable mais je ne lui ai rien trouvé d'extraordinaire que ce soit du point de vue de l'écriture ou de l'histoire. Je pense qu'il serait vite tombé dans l'ensemble des livres que j'ai oubliés si ce n'est pour la fin, le seul passage qui m'a provoqué une émotion.
Ceci dit, je trouve que, même si c'est toujours un plaisir de retrouver Mia et de lire Meg Cabot, ce dernier tome est un peu fade, et même s'il se passe tout un tas de péripéties, je n'ai pas accroché comme j'accrochais avant. J'avais un peu une impression de déjà vu, comme si l'histoire rassemblait tous les éléments qu'on peut trouver dans un roman de Meg Cabot
Je ne sais pas si c'est parce que je suis trop vieille maintenant ou si c'est parce que Meg Cabot s'est un peu "forcée" à écrire un dernier (du moins j'espère) tome pour faire plaisir à ses fans (et de ce fait en a fait une espèce de caricature de ses propres romans), mais "le mariage d'une princesse" est moins bien que ses prédécesseurs.
Bon, pour rajouter un touche positive, ce livre jeunesse est toujours mieux que tous ce qu'on peut lire maintenant et dont Meg Cabot se moque [spoiler](Le roman de J.P. qui fait clairement référence aux romans YA dystopiques, j'ai trouvé l'idée excellente!)[/spoiler]. Et malgré quelques clichés [spoiler](le mariage de ses parents, j'ai trouvé ça too-much), son humour vaut le détour!
La plume est belle, le discours engagé et il frappe juste.
A lire.