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Ce court roman (206pages) nous narre l’histoire d’un poissard hors du commun.
Nous sommes en l’année 1675, notre homme, Charles Sanson, rentre du Nouveau-monde où il avait fui suite à une désillusion amoureuse.
En effet Colombe, une jolie blonde, dont il s’était amouraché lui fut refusée au profit d’un grand dadais de clerc de notaire.
Au Québec, il a exercé la profession de garde du pavillon des vaisseaux royaux, fonction qui lui a permis de cumuler un joli petit pactole.
Après quelques années, donc, il rentre en France et apprend que Colombe, devenue veuve, vit désormais chez son père ruiné à la suite d’un mauvais procès.
Le sang de notre fougueux héros ne fait qu’un tour, il l’enlève et s’enfuit direction Dieppe, où il avait acquis un appartement. Mais la déveine le frappe une première fois, en traversant un bois les deux amants sont foudroyés, leur monture se cabre et ils tombent dans un profond fossé. De ce dramatique accident, seul Charles en sortira blessé mais vivant. Recueilli par Gauvain, le serviteur du Clos-Mauduit, il sera soigné par Marguerite la jeune femme du lieu qui y vit seule avec son père. Notre homme surprend une conversation houleuse entre Marguerite et son père d’où il ressort que ce dernier ne veut pas héberger notre convalescent. Il faut dire que notre plaisante infirmière s’était éprise de Charles et que, lui-même, n’était pas insensible aux charmes de Marguerite.
Il ne peut, néanmoins, séjourner plus longtemps du fait, semble-t-il, de la profession exercée par le père. Le départ devient inévitable, mais les tourtereaux brûlent de se revoir et s’entendent sur un stratagème, un linge de couleur accroché à la fenêtre de la chaumière, lorsque le père s’absentera.
Notre héros pense pouvoir trouver refuge à son appartement dieppois, mais comble de malchance, son appartement délaissé depuis plusieurs années et occupé par un père et sa fille, Aignan et Clotilde Galenec, des miséreux, que le bon cœur de Charles ne peut se résoudre à expulser. Au contraire, Aignan lui apprend que son patron l’a débauché car il ne peut plus entretenir ses bateaux, information qui fera germer une idée dans la tête de Charles. Pourquoi ne pourrait-il pas faire fructifier sa petite fortune ? Racheter les bateaux du marinier et se lancer dans le négoce d’ivoire avec le Sénégal qu’il sait fort lucratif à l’époque. Mal lui en pris, les navires achetés sans même les voir s’avèrent des épaves. Les travaux onéreux seront confiés à un artisan, vanté par ses locataires, qui se révèlera aussi véreux qu’incompétent. De fil en aiguille les économies de Charles diminuent. Pour comble de poisse il est rossé par des sbires à la solde du père de Marguerite qui lui donnent un ultimatum, car ce dernier a appris les batifolages de Catherine et Charles et la seule réparation s’avère les épousailles.
Cette situation ne lui est pas désagréable, toutefois il reste méfiant car la réputation du Clos-Mauduit semble sulfureuse et pourquoi diable la porte de la chaumière est-elle peinte en rouge ? Au détour d’une conversation avec un aubergiste dieppois, il apprend la vraie profession du futur beau-père et la conséquence qui s’ensuivrait du mariage avec la belle le condamnant à épouser, également, le même métier que celui du dit beau-père.
S’inspirant de la véritable histoire du premier de la lignée des Sanson, Benoit Leclercq nous brode un rafraichissant et plaisant roman historique. Où le méchant lecteur sourira des déboires de notre héros mais finira par s’apitoyer sur son terrible sort. La bonne documentation historique sur le XVIIème siècle, en particulier sur le port normand de Dieppe et un lexique en bas de page qui nous traduit la truculence des expressions de l’époque conférent à la lecture une intérêt certain tout en conservant une écriture fluide.
Cet ouvrage nous procure un savoureux moment, un grand merci aux Editions Jets d’Encre de l’avoir initié.
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