Extraits

L'orange était peut-être le nouveau noir, mais ça ne m'allait pas du tout au teint

« J’entrai dans l’appartement en sachant pertinemment que M. Farrow était là. Je l’avais senti dès la première marche de l’escalier, même si on avait désormais un ascenseur.

Je posai mon sac et partis à sa recherche.

— Je crois qu’on devrait discuter de ce qui se passe.

Il faillit presque lever les yeux de son bureau.

— Pourquoi ? Qu’est-ce qui se passe ?

— Rien. C’est justement ça, le problème.

Je n’avais pas l’habitude de ce genre d’indifférence. Enfin, si, mais pas de la part de Reyes. Or Reyes se montrait particulièrement distant depuis quelques jours, et ça commençait à me ronger, de la même manière qu’une personne shootée aux sels de bain rongerait la chair de son prochain. Bref, c’était étrange et désagréable. »

Ma fille m’avait été arrachée alors qu’elle était âgée de deux jours à peine. Certes, c’était pour sa sécurité. Nous n’avions pas eu d’autre choix que de l’éloigner de nous, mais ce n’était pas facile pour autant, peut-être parce que la faute me revenait à moi, et à moi seule. Apparemment, je brillais comme un phare surnaturel qui attirait les morts. Enfin, ceux qui n’étaient pas immédiatement passés de l’autre côté. Sympa, non ? J’avais toujours considéré ça comme un effet secondaire plutôt cool de mon statut de Faucheuse, mais ça, c’était avant de mettre au monde une enfant destinée à vaincre Satan et à sauver l’univers. À présent ma lumière servait surtout à renseigner nos nombreux et puissants ennemis sur ma position – et donc celle de ma fille. Bref, pour protéger Pépin, on avait dû la cacher, l’éloigner de moi, sa mère, la femme qui lui avait donné la vie – au fond d’un puits, en plus, mais je m’égare. Cette séparation me brisait le cœur et me tourmentait en permanence, comme un poids écrasant qui pesait sur ma poitrine et, malheureusement, sur mon humeur.

Quand j'étais petite, je... Ah non, en fait, je le fais toujours.

Tee-shirt

Je ne suis pas du genre à foncer tête baissée sans poser de questions. Je pose plein de questions. Par exemple : Où est-ce qu'on fonce, déjà ? Et pourquoi ? On peut s'arrêter en route pour manger ?

Mème internet

« Reyes, dis-je en lui caressant la joue. Quoi qu’il arrive n’oublie jamais que je t’aime. [..]

- Eh bien, moi, je t’aime encore plus. »

« [..] Je suis tombée amoureuse de toi dès la première fois que je t’ai vu.»

« [..] Je t’aime jusqu’à la dernière molécule.

- Moi aussi, j’aime toutes tes molécules. »

Reyes et Charley

« Par contre, l’idée de ne plus t’aimer...Reyes, je respire mal quand tu n’es pas là. Je n’arrive plus à réfléchir.

« Un jour, je découvrirai la vérité et atteindre le fond de l’énigme qu’est Charley Davidson».