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— Bordel, Charley !
—Tu sais, on me dit ça souvent, répondis-je en me dirigeant à pas feutrés vers la salle de bains, mais « Bordel Charley » n'est pas mon vrai nom.
Afficher en entierTu es comme l'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, sauf que toi, c'est sur les truands que ça fonctionne.
Afficher en entier- Eh bien, je lui ai dit que j'étais la Faucheuse, comme tu me l'as conseillé, expliqua Garrett en continuant à s'adresser à Cookie, et elle m'a répondu qui si j'étais la Faucheuse, elle, elle était le fils de Satan.
Afficher en entierDès qu'il fut rentré dans la supérette, je me tournai vers Reyes. Consciente de sa douleur à présent, je la sentais l'assaillir sous forme de vagues brûlantes. Je luttai de nouveau contre l'empathie qui menaçait de vaincre mon humeur globalement massacrante.
—Que s'est’il passé ? demandai-je en désignant le sang.
—Toi.
— Moi ? répétai-je, surprise.
Reyes baissa son arme et se renfonça un peu plus dans le siège passager.
—Tu t'es endormie.
Oh merde, c'était vrai.
— Mais quel est le rapport avec... ?
— Apparemment, à chaque fois que tu t'endors, tu m'attires vers toi.
— Alors, c'est ma faute ? C'est moi qui fais ça ?
Il posa sur moi ses yeux voilés par la douleur.
—Je suis entravé. Je ne peux plus venir à toi maintenant si tu ne m'invoques pas.
— Mais je ne le fais pas exprès. (Je me sentais très gênée, tout à coup.) Attends, quel rapport avec ta blessure ?
— Quand tu m'invoques, c'est comme avant. Je plonge dans un état cataleptique.
— Oh.
—Un conseil. Évite les crises de catalepsie quand tu essaies d'échapper aux mâchoires d'un camion-poubelle.
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Afficher en entierLe siphon émit des gargouillis tandis que l'eau clapotait à mes pieds. Je sentis quelque chose de solide à cet endroit et baissai lentement la serviette. Une chaleur caractéristique s'éleva telle de la vapeur autour de mes jambes, et Reyes se matérialisa devant moi, ses épaules puissantes ruisselant d'eau. Il referma sa main sur ma gorge et m'appuya contre le froid carrelage mural, complètement à l'opposé de la température brûlante qui émanait de son corps. Son visage paraissait dur et implacable.
Mais, avant que je puisse dire quoi que ce soit, le désir, familier, s'empara de moi. Je m'armai de courage pour lutter, mais c'était comme vouloir endiguer un tsunami avec une fourchette en plastique. Reyes se rapprocha de moi et riva son regard sur le mien. Ses yeux marron foncé semblaient presque inquisiteurs sous ses cils.
Je le sentis écarter mes jambes avec son genou.
— Qu'est-ce que tu fais ? protestai-je en hoquetant de stupeur lorsque sa chaleur pénétra jusqu'au plus profond de mon être.
Sans répondre, il me prit la serviette des mains et la jeta de côté.
— Reyes, attends. Tu n'as pas envie d'être là. (Je posai mes mains à plat sur son torse.) Tu ne veux pas faire ça.
Il se pencha jusqu'à ce que ses lèvres pleines soient pratiquement sur les miennes.
— Pas plus que toi, répondit-il en me mettant au défi d'argumenter.
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Afficher en entierReyes Alexander Farrow, le fils de Satan à moitié humain et à moitié top-modèle, apparut derrière moi, ses puissantes épaules luisant tandis que de la vapeur s'élevait autour de lui, donnant l'impression qu'il venait juste de sortir de l'enfer. Ce n'était pas le cas, évidemment. Il s'en était échappé des siècles plus tôt et il était furieux contre moi, à l'heure actuelle, pour avoir lié son corps éthéré à son corps physique. Mais cela n'atténuait pas du tout l'effet de son arrivée.
Je plissai les yeux pour le voir plus clairement.
—Qu'est-ce que tu fais ici ?
Il baissa la tête, et ses yeux noirs me transpercèrent d'un regard furieux. Quel crétin ! C'était M A salle de bains !
Mais je l'avais emprisonné en liant son corps éthéré à son corps physique. Il n'était pas censé être là. Comment était-ce possible ?
—Tu m'as invoqué, répondit-il d'une voix grave teintée d'animosité.
— C'est impossible, répondis-je en secouant la tête.
Il passa un bras par-dessus mon épaule et appuya la main contre le mur devant moi. Pour se rendre plus imposant. Pour mieux me dominer, me faire savoir que j'étais prise au piège. Il pressa son corps mince contre mes fesses et appuya son autre main sur le mur à ma droite, m'emprisonnant complètement.
Son regard dur captura le mien.
—Pourquoi est-ce impossible ? Parce que tu m'as enchaîné comme un chien à sa niche ?
Oh, ouais, il était furax.
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Afficher en entierAprès une quête épique, je finis par trouver quelque chose qui n'était ni vert ni poilu. C'était une saucisse que je baptisai Peter, parce que j'aimais donner un nom aux choses et parce que cela me semblait juste. Dès que le kawa fut chaud, je glissai Peter à sa place dans le micro-onde. Avec un peu de chance, l'environnement radioactif le stériliserait. Je n'avais absolument pas besoin de petits Peter courant partout et foutant le bazar.
Afficher en entierEn courant vers Misery, je m'arretai net au beau milieu de la rue pour regarder derrière moi. Un gros pick-up noir était garé à un demi-paté de maisons de là. La vitre descendit, et Garrett se pencha à l'extérieur avec un énorme sourire avant de me saluer de la main.
Je lançai à Garrett mon plus beau regard qui tue, en espérant que ça l'aveuglerait pour l'éternité. Il pouffa et cria:
-Trois:"Je meurs d'essayer ça!"
Oh bon sang, encore cette satanée liste. Je tournait les talons et m'en allait, furieuse, en refusant de me retourner quand il éclata de rire. Qu'il soit maudit!
Afficher en entier- C'est quoi le mot magique?
Je poussait un bruyant soupir.
-S'il te plaît?
- Le mot magique, c'est ''s'il te plaît''? Moi qui croyais que c'était ''abracadabra''!
Afficher en entierLe Top Cinq des choses à ne jamais dire à une Faucheuse : «Je suis crevé. » « Tu me tues. » « Je meurs d'envie d'essayer ça. » « Cette relation causera ma mort. »
[...]
«Jusqu'à ce que la mort nous sépare. »
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