Charlie Blues badass boy

Un vrai plaisir de lecture, un dépaysement, une écriture très visuelle.

Une histoire rocambolesque, des scènes rapides.

Tout est fluide et hyper agréable

Merci à M+EDITIONS et Marc Duteil pour l’envoi de ce cadeau.

C’est comme si Frédéric Zumbiehl avait deviné qu’il fallait nous concocter un roman d’aventure pour l’été après cette période difficile. Il change de registre et nous propose une escapade polardo-feel-good avec un héros un peu j’en foutiste qui à l’art et la manière de se mettre dans des situations rocambolesques. Le ton est donné dès le début quand de gros durs avec des têtes d’aryens à la mine patibulaire mais presque lui offrent un boulot très très bien rémunéré.

Ceci grâce ou à cause de son associé Val Ashanti,une belle bête de 2 mètres 2 dont le physique n’a rien en commun avec son nom, qui a mis une annonce sur le net pour informer qu’ils peuvent transporter tout et n’importe quoi et jusqu’au bout du monde!

Charlie Blues champion du monde du mauvais choix transportera une mallette hop aller et retour par vol de nuit en Afghanistan. Mais qu’ y a t il dans cette mallette? Pfff il s’en moque enfin au début; direction la Grèce les poches pleines ou Charlie Blues va rencontrer une comtesse hongroise, veuve d’une beauté magnifique, tomber amoureux. Puis il va revoir son ex-torride et belle ex-femme, dire oui pour la garde de leurs enfants, rencontrer une commissaire et un gentleman sur l’eau et surtout faire affaire avec un maffieux qui se révèle être le grand maître du K.K.K. Mais le contenu des valises va changer la donne….

La Compagnie Air Blues décolle et nous emmène dans les airs mais aussi en jonque et en scoot pour suivre leurs aventures. On les trouve sur le Bosphore ou en Grèce, en Turquie à Malte ils croiseront mafia russe, C.I.A., trafiquants, la secte Ming, des livreurs de pizza, les enfant et surtout essayer de trouver et de garder 1million de dollars!

De temps à autre Charlie Blues s’égare dans des pensées philosophiques et nous offre quelques instants de réflexion. Dans cette ambiance à 1.000 à l’heure, il en apprécie chaque instant.

C’est là où je retrouve la patte de l’auteur, son style ici est plus décalé mais l’écriture et le fond sont les mêmes, ce que vous pourrez constater si vous avez lu ses deux précédents thrillers. Si ce n’est pas le cas découvrez le vite!

Conclusion je ne suis pas très polar humour mais les fesses dans l’avion, je me suis laissé trimballer avec plaisir. De toute façon je suis fan!

Deux mots pour qualifier ce roman : action et humour.

Pour Charlie, ça ne marche pas très fort côté finances. Son associé, Valentino Ashanti a posté une annonce sur le Net, « on transporte n’importe quoi n’importe où dans le monde ». Lorsqu’on lui propose un boulot bien rémunéré, il ne peut pas refuser ! C’est ainsi qu’il se retrouve en route pour l’Afghanistan, mais ce n’est que le début de son voyage et d’une aventure que le lecteur va découvrir avec grand plaisir.

Charlie est un aviateur. Aventurier, bagarreur, dragueur, un peu rêveur et gaffeur parfois et doté d’un grand sens de l’humour. Il ne cherche pas les ennuis, ils lui tombent dessus sans crier gare ! Quoi que…il ne déteste pas vraiment ça au fond !…

Son associé Valentino Ashanti. je cite « une association assez improbable de deux patronymes aux consonances italiennes pour un physique du plus pur black. …. En principe, il ne plaisante pas. Pour la bonne raison que Valentino n’est pas un plaisantin. Donc, s’il plaisantait, c’est qu’il devait être d’une humeur spécialement joyeuse. Ce qui ne lui ressemblait pas, vu qu’il avait des états d’âme à peu près aussi plats que l’électroencéphalogramme d’une huître. » Je rajouterai simplement qu’il pratique les arts martiaux.

Côté style : Vous venez d’en avoir un aperçu avec la description de Valentino. Le narrateur n’est autre que Charlie lui-même et il s’adresse parfois au lecteur. Pas de style ampoulé, mais quelque chose de vivant, comme si Charlie nous racontait son histoire de vive voix. Le lecteur prend part à ses aventures, ses états d’âme et ses maladresses qui ne peuvent que nous faire sourire.

De l’humour donc, mais également une histoire qui se tient. Si je devais faire une comparaison, je dirai que celui qui s’en rapproche le plus est San-Antonio. Un peu différent bien sûr, mais pour moi le plus proche malgré tout.

Des situations cocasses, de l’action, que demander de plus pour passer un bon moment ? Je m’imagine bien en train de lire ce roman tranquillement installée sur un transat, face à la mer… Comment ? Que dites-vous ? Je l’ai déjà lu ? Ah bah, oui effectivement, mais vous, pas encore ! Alors laissez-vous tenter ...