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Augustus Gloop ! chantèrent
les Oompas-Loompas.
Augustus Gloop ! Augustus Gloop !
Tu l'as bien méritée, ta soupe !
On en a assez de te voir
Qui te remplis le réservoir.
Joufflu, bouffi, gourmand, glouton,
Énorme comme un cochon.
Toujours, et désespérément,
Il ennuiera petits et grands.
Normalement,c'est en douceur
Qu'on dompte le marmot frondeur,
On le transforme sur-le-champ
En quelque choses d'amusant;
En un ballon, un jeu de l'oie,
Un baigneur, un dada en bois.
Mais pour ce gamin révoltant,
Nous procéderons tout autrement.
Goulu, ventru, insociable,
Il laisse un gout peu agréable
Dans notre bouche, et c'est pourquoi
Il faut d'abord qu'on le nettoie.
Alors, vivement le tuyau !
Et puis, en route, par monts et vaux
Et bientôt il fera escale
Dans une bien étrange salle.
Ne craignez rien, mes petits chats,
Augustus ne souffrira pas;
Pourtant, il faudra bien l'admettre,
Il se transformera peut-être
Après avoir fait quelques tours
Dans la machine à petits fours.
Alors que les roues tourneront
Avec leurs dents d'acier, ron, ron,
Et que cent lames feront le reste,
Nous ajouteront un peu de zeste,
Un peu de sucre, un peu de lait,
Pour un résultat parfait;
Une minute de cuisson, au moins,
Pour être tout à fait certains
Que de tous ses vilains symptômes
Il ne reste plus un atome.
Puis, le voilà sorti ! Bon Dieu !
Un vrai miracle aura eu lieu !
Ce gars qui, voilà peu de temps
Faisait hurler petits et grands,
L'hippopotame, la brute immonde
Va être aimée de tout le monde :
Car qui pourrait faire grise mine
A un bâton de nougatine ?
Afficher en entier"Heureux gagnant de ce tickets d'or,Mr. Willy Wonka te salue! Reçois sa chaleureuse poignée de main! Il t'arrivera des choses étonnantes ! De merveilleuses surprises t'attendent ! Car je t'invite à venir dans ma chocolaterie.Tu seras mon invité pendant toute la journée - toi et tous les autres qui auront eu la chance de trouver mes tickets d'or. Moi, Willy Wonka,je te ferai faire le tour de mon usine,je te montrerai tout ce qu'il y a à voir et ensuite,au moment de nous quitter,une procession de gros camions t'escortera jusque chez toi,et ces camions,je te le promets,seront pleins des plus délicieux comestibles,pour toi et pour toute ta famille,de quoi vous nourrir pendant de nombreuses années. Si,à un moment ou un autre,tes provisions venait à s'épuiser,il,te suffirait de revenir à l'usine et,sur simple présentation de ce ticket d'or .......
Afficher en entierLe premier des commandements,
En ce qui concerne les enfants,
Est celui-ci : éloignez-les
De votre poste de télé.
Ou mieux — n'installez pas du tout
Ce machin idiot chez vous.
Dans presque toutes les maisons
On les a vus en pâmoison,
Vautrés devant leur appareil,
On n'a jamais rien vu de pareil.
Les yeux leur sortaient de la tête
(Y en avait plein sur la carpette)
Transis, absents, les yeux en boules,
Devant ce poste qui les saoule,
Les bourre à longueur de journée
De nourriture insensées.
Vrai, ils se tiennent bien tranquilles,
Ils ne font pas les imbéciles,
Ne touchant rien, ne cassant rien,
Ne poussant pas de cris d'Indiens,
En un mot, ils vous fichent la paix,
Étant bien sages, cela est vrai.
Mais savez-vous, mes chers adultes
Ce qu'il a de ravageant, ce culte ?
Utile ? Louable ? Pas question !
Ça vous tue l'imagination !
Ça vous colmate les méninges
Ça vous transforme en petits singes,
En pantins et en abrutis
Sans fantaisie et sans esprit,
En ramollis, en automates
Avec des têtes comme des patates !
" D'accord ! nous direz-vous, d'accord,
Mais quel sera alors le sort
De nos petits ainsi frustrés ?
Que trouver pour les amuser ? "
Justement, là est la question.
Le monstre appelé télévision,
Si on a bonne mémoire
N'a pas toujours été notoire !
Que faisiez-vous, étant petits
Pour vitaminer l'esprit ?
C'est oublié ? Faut-il le dire
Tout haut ? LES... ENFANTS... SAVAIENT... LIRE !
Oui, ils lisaient, ces chers enfants,
Des contes, des vers et des romans,
Oui, ils dévoraient par milliers
Les gros volumes familiers !
Des fées, des rois et des reines
Faisant la chasse à la baleine
Des sorcières et des dragons,
Des vaisseaux explorant les fonds
Des mers du Sud. Pirates, sauvages
Défilaient sur les rayonnages,
Des cannibales en délire
Dansant autour d'une poêle à frire...
Oh ! Dieu ! Qu'il était beau le temps,
Le temps des livres passionnants !
Et c'est pourquoi nous vous prions
D'extirper vos télévisions
Pour les remplacer par des livres
Pleins de merveilles, de joie de vivre !
Ils oublieront, en s'y plongeant
Les insanités de l'écran !
Afficher en entier« [...] Oui, ils lisaient, ces chers enfants,
Des contes, des vers et des romans,
Oui, ils dévoraient par milliers
Les gros volumes familiers !
Des fées, des rois et des reines
Faisant la chasse à la baleine
Des sorcières et des dragons,
Des vaisseaux explorant les fonds
Des mers du Sud. Pirates, sauvages
Défilaient sur les rayonnages
Des cannibales en délire
Dansant autour d’une poêle à frire…
Oh ! Dieu ! Qu’il était beau le temps,
Le temps des livres passionnants !
Et c’est pourquoi nous vous prions
D’extirper vos télévisions
Pour les remplacer par des livres
Pleins de merveilles, de joie de vivre ! »
Afficher en entier— Maman ! cria soudain Veruca Salt, je veux un écureuil, c’est décidé ! Achète-moi un de ces écureuils !
— Ne dis pas de sottises, ma chérie, dit Mrs. Sait. Ils sont tous à Mr. Wonka.
— Je m’en moque ! hurla Veruca. J’en veux un. Je n’ai à la maison que deux chiens, quatre chats, six petits lapins, deux perruches, trois canaris, un perroquet vert, une tortue, un bocal plein de poissons rouges, une cage pleine de souris blanches et un vieux hamster complètement gaga ! Je veux un écureuil !
Afficher en entier- Il mange tant de bâtons de chocolat par jour qu'il aurait été presque impossible qu'il n'en trouvât pas. Manger, c'est son dada, que voulez-vous ? C'est tout ce qui l'intéresse. Après tout, ça vaut mieux que d'être un blouson noir et de passer son temps à tirer des coups de pistolet, n'est-ce pas ? Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'il ne mangerait certainement pas autant si son organisme ne le réclamait pas, qu'en pensez-vous ? Il lui faut des vitamines, à ce petit. Comme ce sera émouvant pour lui de visiter la merveilleuse chocolaterie Wonka ! Nous sommes très fiers de lui !
Afficher en entierLes doigts du vieil homme tremblaient épouvantablement lorsqu'il maniait avec maladresse le bâton de chocolat. " C'est sans espoir, vraiment, chuchota-t-il avec un petit rire nerveux. Tu sais que c'est sans espoir, n'est-ce pas ?
- Oui, dit Charlie. Je le sais. "
Ils échangèrent un regard. Puis tous deux se mirent à rire nerveusement.
" Remarque, dit grand-papa Joe, il y a quand même une toute petite chance que ce soit le bon, tu es bien d'accord ?
- Oui, dit Charlie. Bien sûr. Pourquoi ne l'ouvres-tu pas, grand-papa ?
- Chaque chose en son temps, mon garçon, chaque chose en son temps. Par quel bout dois-je commencer ? Qu'en penses-tu ?
- Celui-là. Celui qui est plus près de toi. Ne déchire qu'un tout petit bout. Comme ça on ne verra encore rien.
- Comme ça ? dit le vieillard.
- Oui. Maintenant, un tout petit peu plus.
- Finis-le, dit grand-papa Joe. Je suis trop énervé.
- Non, grand-papa. C'est à toi de le finir.
- Très bien. J'y vais. " Il arracha l'enveloppe. Tous deux ouvrirent de grands yeux. Ce qu'ils virent était un bâton de chocolat. Rien de plus.
Afficher en entierÀ présent, dans tout le pays, que dis-je, dans le monde entier, c'était la ruée vers les bâtons de chocolat. Tout le monde cherchait avec frénésie les précieux tickets qui restaient à trouver. [...] En Angleterre, un illustre savant, le professeur Foulbody, inventa une machine capable de dire, sans déchirer le papier, s'il y avait, oui ou non, un ticket d'or dans un bâton de chocolat. Cette machine avait un bras mécanique qui sortait avec une force infernale pour saisir sur-le-champ tout ce qui contenait le moindre gramme d'or. Pendant un moment, on crut y voir une solution. Mais, par malheur, alors que le professeur présentait sa machine au public, au rayon chocolat d'un grand magasin, le bras mécanique sortit et arracha le plombage d'or de la molaire d'une duchesse qui se trouvait là par hasard. Il y eut une très vilaine scène, et la machine fut mise en pièce par la foule.
Afficher en entier- Et ce n'est pas tout, dit grand-papa Joe. Il se pencha plus près de Charlie et baissa la voix pour chuchoter confidentiellement : Personne... n'en... sort... jamais !
- Mais d'où ? demanda Charlie.
- Et... personne... n'y... entre... jamais !
- Où ça ? cria Charlie.
- Je parle de la chocolaterie Wonka, voyons !
Afficher en entierBien qu'elle soit insupportable,
Elle n'est qu'à moitié coupable.
Et c'est pourquoi, à voix haute,
On vous demande : À qui la faute ?
Car — et c'est loin d'être un problème,
On ne se gâte pas soi-même.
Qui donc a fait de Veruca
Le petit monstre que voilà ?
Hélas, hélas ! Ne cherchez pas !
Ils sont tout près, les scélérats !
Ah ! C'est bien triste à dire, vraiment.
Ils ont nom PAPA et MAMAN.
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