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Commentaires de livres faits par CharlotteADAM

Extraits de livres par CharlotteADAM

Commentaires de livres appréciés par CharlotteADAM

Extraits de livres appréciés par CharlotteADAM

date : 13-03-2021
Je m’étire de tout mon long, appréciant la douce caresse du soleil qui balaie mon corps. Des parfums fleuris flottent dans l’air. Une belle journée s’annonce. Belle à tous points de vue : le temps est clément, j’ai tout mon temps pour paresser à ma guise et, petit plus, Millie devrait passer me voir bientôt. Ah Millie… Sa silhouette longiligne de beauté noire aux mouvements souples et gracieux nous envoûte tous. Ajoutons à cela qu’elle possède une paire d’yeux verts magnifiques et qu’il semblerait qu’elle éprouve un certain intérêt pour ma personne… Si j’ai bien interprété les messages qu’elle m’a envoyés, nous devrions même conclure ce soir. Une belle journée, vous dis-je ! J’ai toujours eu un certain succès auprès du sexe opposé, certains diraient même que je suis un vrai coureur. Je ne me définis pas ainsi, je crois que je suis simplement sensible au charme des belles choses. Et puis, la vie est trop courte, faite de déceptions, de trahisons et de deuils, alors j’ai fait de la maxime « vivons l’instant présent » la devise qui guide mes pas.
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date : 13-03-2021
— Léonard Peyrac, maire du Fagnet à l’appareil, annonça-t-il.
— C’est le capitaine Fournier. Il y a du nouveau.
— Oui ? Au sujet du cambriolage à La Choune ?
— Non, cette fois il s’agit d’un homicide.
— Un… Un homi…, s’étrangla le maire.
— Un meurtre si vous préférez.
— Je sais ce qu’est un homicide ! grogna Léo.
Il ne manquerait plus que ce fonctionnaire de la ville le prenne pour un attardé ! Évidemment, Le Fagnet et ses cent quatre-vingt-neuf habitants (en hiver, car en été, avec les touristes, la population triplait), ce n’était pas Aurillac, néanmoins, il ne laisserait personne le prendre de haut.
— Quand ça ? Où ça ?
— Le corps n’a pas été formellement identifié pour le moment, mais il s’agirait d’un certain Matthieu Chassagne.
Le frère de Thomas, songea aussi Léo.
— On l’a retrouvé au pied d’une cascade, précisa le gendarme. Un randonneur qui passait par là. Moche découverte pour un vacancier.
— La cascade du Corbeau ?
— C’est ça.
— Il aurait fait une chute ? Pourquoi parlez-vous d’homicide ?
— Parce qu’il avait une flèche en travers du corps.
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date : 13-03-2021
— La seule issue pour quitter cet endroit, c’est d’escalader les parois, résume Franck.
— Ou de prendre la gorge en sens inverse : nous sommes descendus vers la vallée, nous pourrions remonter, propose Manuel.
Ce qui inclut de refaire en sens inverse tout le chemin jusqu’à l’épave de l’avion, puis de continuer.
— On ne trouvera rien là-haut ! Il n’y a personne, ce sont les sommets, affirme Franck.
Sa remarque est pleine de bon sens mais, ni moi avec ma cheville en vrac, ni Hervé et son poignet cassé, ni Manuel qui a perdu l’usage d’un bras, n’envisageons sérieusement de tenter d’escalader les parois de la gorge.
— Il faut que vous deux, Flavie et toi, y alliez seuls, décrète Hervé. Une fois sur la crête, vous pourrez peut-être faire signe à un hélicoptère de recherches.
Flavie secoue la tête.
— Je n’y arriverai pas. J’ai le vertige.
La perspective de s’en sortir s’éloigne une fois de plus. L’image de tous ceux qui me sont chers m’envahit.
J’entends le bruit d’une chute derrière moi et je me retourne : Manuel vient de s’effondrer au sol. Nous nous précipitons : il est brûlant de fièvre et tremble sans pouvoir s’arrêter.
— Il lui faut de l’eau, crie Hervé.
— Comme nous tous, grogne Flavie.
Une fois de plus, il faut attendre que la bouteille se remplisse lentement, goutte après goutte. Pendant ce temps, Manuel tient des propos incohérents, parlant de piscine et de soirées déguisées. Au bout d’une grosse demi-heure, nous lui faisons avaler le peu de liquide qui s’est accumulé dans la bouteille. Ce n’est pas avec cela que nous pourrons le réhydrater. Et sans antibiotiques, je ne vois pas comment nous pourrions sauver son bras… ni même sa vie.
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date : 13-03-2021
Est-il besoin de préciser que je n’envisage pas une seconde d’aller me coucher, malgré l’heure avancée ? Je sens ma respiration se bloquer et je m’efforce de souffler doucement tout en relisant le courriel dans son intégralité. Le message est court et direct : je viens de recevoir une évaluation avec la note de 5, éliminatoire, attribuée par un des membres du comité de « lecteurs avertis ». Ma participation s’arrête donc là.
Refusant encore d’accepter l’inévitable, j’ai besoin d’en savoir davantage et me connecte sur le site du concours pour prendre con-naissance de l’avis accompagnant ce « 5 » fatidique. Il est lapidaire : « Je n’ai pas accroché une seule seconde, je n’ai pas été fascinée, je n’ai pas été emportée ». OK, et… ? C’est tout ? On a le droit d’arrêter le parcours de quelqu’un comme ça, avec aussi peu d’explications ? Même les rares lecteurs « non avertis » qui ont pu me laisser, par le passé, des avis mitigés, développaient plus que cela leur argumentaire ! Madame n’a pas aimé, pourquoi, comment ? Parce qu’elle avait mal dormi, qu’elle avait trop bouffé ou n’avait pas… vous voyez quoi ! La colère remplace la tristesse, je vais contacter les organisateurs pour avoir quelques explications. Comment un « lecteur averti » qui, si ma mémoire est bonne, est un professionnel du monde des livres, peut-il se contenter d’un avis aussi bref et inconsistant ? Et surtout, comment un tel avis peut-il être pris en compte dans un concours et suffire à éliminer un participant ?
Je contacte aussitôt par courriel le site qui organise le concours. Je piaffe ensuite derrière mon écran, attendant la réponse, tout en me doutant qu’elle ne me parviendra pas cette nuit.
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date : 13-03-2021
Tapie dans les buissons, au bord de la route déserte, la Bête attend. Silencieuse, elle observe, allongée dans les hautes herbes du bas-côté de la chaussée. Son heure va venir, elle le sait, elle le sent. Il lui suffit d’attendre. Une proie se présentera, tôt ou tard. Elle retrouvera bientôt les sensations merveilleuses qu’elle éprouve en plongeant dans un corps terrifié qui se débat désespérément. Puis vient le coup de grâce, et avec lui, l’extase ultime. La consommation peut reprendre, la viande est encore chaude, agitée parfois de minuscules tremblements nerveux qui décuplent son désir. Un pur moment de satisfaction. Un plaisir si facile. Une réussite garantie à tous les coups. Du moins jusqu’à présent.
La Bête a déjà fait quatre victimes, en deux mois. Les autorités sont dépassées par la violence des mises à mort et par le mode opératoire de la créature. Les agressions ont eu lieu dans un vaste péri-mètre de plusieurs dizaines de kilomètres carrés, aussi bien de jour que de nuit. Ce qui reste des dépouilles ne laisse pas grand-chose à analyser ; lors de la dernière tuerie, des morceaux de cadavre ont été retrouvés éparpillés sur plusieurs centaines de mètres.
Soudain, la Bête s’aplatit davantage sur le sol, ignorant le papillon qui cherche à se poser sur elle. Elle a entendu quelque chose… Dotée d’une ouïe supérieure à la moyenne, elle sait qu’elle peut faire confiance à ses sens. Et même si l’ouïe lui faisait défaut, son instinct seul lui suffirait pour détecter l’approche d’une proie. Et la voici, la fameuse proie. Elle la distingue à présent, venant à sa rencontre en toute ingénuité. Jeune, agile, gracieuse… Facile. Excellente à consommer. La promesse d’un moment de délice. La Bête s’en réjouit d’avance, le plaisir monte déjà en elle, simplement à l’idée du festin qui l’attend.
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— Tu m’as déjà balancé une fois, Skinner, reprit Wade. Et après notre dernière entrevue, je comprendrais que tu aies eu envie de te venger… Je te laisse une dernière chance de tout me raconter.
— J’ai rien dit à personne !
— Je ne te crois pas. Ça fait plusieurs semaines que ce contrat sur moi a cours, et tu essaies de me faire croire que personne ne t’a posé de questions à mon sujet ? Personne ne s’est rapproché de toi pour savoir quelles sont mes habitudes, avec qui j’ai bossé, bref tout ce que tu pouvais connaître de moi ? C’est pas crédible une seconde !
Skinner secoua la tête et commença à trembler en voyant Wade s’emparer du couteau qu’il avait remis à sa ceinture, la lame encore souillée du sang du vigile.
— Si, on m’a posé des questions, bredouilla Skinner. Mais j’ai dit que je ne savais rien sur toi, et surtout pas où tu étais ! Tu n’es pas fou, tu n’allais pas me faire des confidences… C’est ce que j’ai dit à ces types.
— Quels types ? Décris-les-moi.
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— Je connais ce milieu, Marina. Même si ce n’est pas du même côté que toi. Ici, je pourrais facilement passer pour un des hommes engagés par Lucia pour la sécurité.
Elle eut un léger rire.
— Et j’imagine que depuis le début de la soirée, tu as eu le temps d’observer tout le monde et d’en tirer des conclusions sur les uns et les autres.
— Un peu.
— Et alors, de qui faut-il se méfier ? Que je le dise à Lucia.
Elle était à moitié sérieuse.
— Ta tante le sait déjà, murmura Wade. Elle sait parfaitement ce qu’elle fait. Ce serait plutôt d’elle que les invités devraient se méfier.
Marina ressentit une pointe de jalousie.
— Tu l’admires ? lança-t-elle avec une agressivité qu’elle aurait préféré retenir.
Il la dévisagea avec étonnement.
— Tu crois vraiment ça ?
— C’est une femme de pouvoir. Intelligente. Déterminée.
— Exact.
— Ça fait fantasmer les hommes.
— Certains peut-être. C’est ta tante…
— Ça n’empêche pas.
— Ce que je veux te dire, c’est que, si ce n’était pas ta tante, je te dirais ce que je pense vraiment. Il n’y aucune admiration de ma part, crois-le bien.
Elle ne s’attendait pas à cette réponse. Le ton de Wade était d’un froid glacial.
— Elle t’apprécie, murmura-t-elle.
— Elle me méprise. Elle a de bonnes raisons, cela dit. Nous avons chacun notre place dans ce petit monde bien organisé. Sauf que pour le moment, je ne suis à aucune place… Ou plutôt, j’ai quitté celle qui m’était naturellement attribuée, mais je ne peux prétendre à aucune autre.
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Une enquête s’imposait. Ironie du sort, il se retrouvait cette fois dans le rôle du détective, afin de savoir qui avait profité de son crime pour en couvrir un autre… En tentant de faire passer le tout pour une tragédie conjugale. La situation l’exaspérait, il avait l’impression de s’être fait manipuler, même si, en l’occurrence, le second assassin n’était probablement qu’un opportuniste. N’empêche, l’individu s’était servi de la scène qu’il avait soigneusement mise en place pour satisfaire ses propres besoins. Et pour le moment, ça lui coûtait dix mille dollars, la moitié de son contrat.
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Wade prit place en face de son interlocuteur. Parrish devait avoir la cinquantaine, il avait une certaine prestance, ses traits étaient réguliers, pourtant son visage paraissait figé, comme s’il contrôlait la moindre de ses expressions.
— Je ne vais pas y aller par quatre chemins, j’ai besoin que vous éliminiez ma femme.
Wade attendit la suite. Les affaires privées de ses clients ne l’intéressaient pas, mais cette fois il avait besoin de savoir si Parrish était potentiellement le commanditaire du contrat sur Marina.
— Je paye vingt mille dollars, précisa Parrish. Par contre j’ai besoin que ce soit fait rapidement, très rapidement.
— J’imagine que vous êtes en mesure de me communiquer les éléments qui me permettront de vite la trouver.
— Naturellement. Ceci étant, je ne veux pas que ce soit fait à notre domicile commun, pour des questions d’ordre pratique.
Parrish se leva, il semblait gérer l’affaire comme il l’aurait fait d’un marché avec un client.
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Cadfael retourna veiller l'inconnu et continua à poser des questions, mais sans obtenir de réponses utiles. Cette nuit, il faudrait emmener les corps qui étaient encore là sur des charrettes et descendre la Wyle pour gagner l'abbaye ; la chaleur de l'été ne permettrait pas d'attendre plus longtemps. A l'aube, l'abbé consacrerait u nouveau lopin de terre au bord le clôture, pour y creuser une fosse. Mais cet inconnu, jamais condamné, jamais accusé de rien, qui réclamait justice, ne serait pas enterré parmi les pendus, et Cadfael ne trouverait pas le repos avant d'avoir pu le faire mettre en terre sous le nom qui était le sien, et avec tous les honneurs qui lui étaient dus.
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- Allons-y ! En avant pour le dernier sursaut ! dit Sam, se remettant péniblement sur pied. Il se pencha sur Frodon et le réveilla doucement. Frodon poussa un gémissement ; mais, par un grand effort de volonté, il se releva en chancelant ; puis il retomba sur ses genoux. Il leva les yeux avec difficulté vers les pentes sombres de la Montagne du Destin qui s'élevait démesurément au-dessus de lui, et il se mit à se traîner pitoyablement à quatre pattes.
Sam, qui le regardait, pleura intérieurement, mais aucune larme ne monta à ses yeux secs et cuisants.
- J'ai dit que je vous porterais, dût mon corps se rompre, murmura-t-il., et je vais le faire !
- Allons, Monsieur Frodon ! cria-t-il. Si je ne peux pas le porter pour vous, je peux vous porter, vous, et lui en même temps.
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Le ciel était totalement noir, et l'immobilité de l'air lourd annonçait l'orage. Un éclair aveuglant roussit soudain les nuages. La foudre ramifiée frappa les collines à l'est. Pendant un instant éblouissant, les guetteurs des murs virent tout l'espace qui les séparait du Fossé éclairé d'une lumière blanche : il bouillonnait et fourmillait de formes noires, les unes larges et trapues, les autres grandes et sinistres, avec de hauts casques et des boucliers noirs. Des centaines et des centaines se déversaient au bord du Fossé et à travers la brèche. la marée sombre montait jusqu'au murs, d'escarpement en escarpement. Le tonnerre roulait dans la vallée. Une pluie cinglante se mit à tomber.
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- Il n'y a que deux solutions, comme Glorfindel l'a déjà déclaré : cacher l'Anneau pour toujours ; ou le détruire. Mais toutes deux sont hors de notre portée. Qui résoudra cette énigme pour nous ?
- Personne ici ne le peut, dit Elrond avec gravité. Tout au moins personne ne peut prédire ce qui se passera si nous prenons telle ou telle route. Mais il me semble voir clairement à présent laquelle nous devons prendre. La route de l'Ouest paraît la plus aisée. Il faut donc l'éviter. Elle sera surveillée. Les Elfes ont trop souvent fui par là. Maintenant, en cette ultime circonstance, il nous faut prendre une route ardue, une route imprévue. Là réside notre espoir, si tant est que c'en soit un,. Nous engager dans le péril - aller vers le Mordor. Il faut envoyer l'Anneau au Feu.
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L'on peut voir pendant des mois le matin se lever sur la brousse, et cette neuve fraîcheur et cette neuve beauté sont des choses à quoi l'on ne peut pas entièrement s'accoutumer. On a beau savoir à quoi cela ressemble, chaque nouveau matin vous apporte pourtant le nouvel enchantement de la surprise et de l'émerveillement.
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- Miss Ellison, aucun cambrioleur professionnel ne s'attaque à une maison sans obtenir tout d'abord des informations sur la disposition des lieux et les endroits où l'on garde des objets de valeur. Voyez-vous un meilleur moyen de s'introduire quelque part que de passer par la cheminée ?
- Vous voulez dire... mais c'est horrible !
- Bien sûr que c'est horrible, Miss Ellison. Tout ceci est horrible ! rétorqua-t-il rageusement. La misère, le crime, la solitude, la saleté, les maladies chroniques, l'alcoolisme, la prostitution, la mendicité ! Ils volent, fabriquent des fausses pièces, de faux documents, escroquent les gens, se prostituent, mais ils tuent rarement, à moins d'y être acculés. Et ils ne sortent pas de leur monde, sauf s'ils en tirent un profit. Or ça ne rapporte rien d'étrangler trois pauvres filles dans Cater Street.
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date : 07-07-2018
- Vous pensiez donc que les petites plaies découvertes sur la gorge de ces gamins ont été infligées par la même créature qui infligea les blessures au cou de Miss Lucy ?
- Je le suppose, oui.
Il se leva. Sa voix se fit encore plus solennelle.
- Eh bien, vous vous trompez ! Je voudrais qu'il en fut ainsi, mais non. C'est bien, bien plus grave !
- Au nom du Ciel, professeur Van Helsing, que voulez-vous dire ?
Avec un dernier geste désespéré, il se laissa retomber sur sa chaise, posa les coudes sur le bureau, se cacha le visage entre les mains et murmura :
- Elles ont été infligées par Miss Lucy elle-même ![spoiler][/spoiler]
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Mais à l’enquête Barrymore fit une déposition inexacte. Il déclara qu’autour du cadavre il n’y avait aucune trace sur le sol. Il n’en avait remarqué aucune. Moi j’en ai vu : à une courte distance, mais fraîches et nettes.
– Des traces de pas ?
– Des traces de pas.
– D’un homme ou d’une femme ?
Le docteur Mortimer nous dévisagea d’un regard étrange avant de répondre dans un chuchotement :
– Monsieur Holmes, les empreintes étaient celles d’un chien gigantesque !
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La suite fut tellement machinale qu’il avait l’impression de fonctionner uniquement par réflexes, comme en pilotage automatique. Il avait à peine ouvert la porte que déjà il avait sorti le pistolet muni d’un silencieux qu’il portait sur lui. Encore une fraction de seconde, le temps de refermer la porte, de braquer simultanément son arme sur l’homme qui se trouvait derrière le bureau et qui venait de relever la tête, et c’était déjà fini. Comme toujours, il avait atteint sa cible exactement là où il avait visé ; à cette distance, c’était presque trop facile. Il n’y avait même pas eu de challenge, pas de quoi lui provoquer une montée d’adrénaline ou un sentiment de succès là où tant d’autres auraient échoué. Il toucherait la somme du contrat, point.
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