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Commentaires de livres faits par charly09

Extraits de livres par charly09

Commentaires de livres appréciés par charly09

Extraits de livres appréciés par charly09

J'ai vraiment aimé cette poésie d'une écriture qui ancre ce récit d'autrefois dans une temporalité inachevé, la prolonge, en renonçant au passé simple, le préférant composé ou imparfait, dans le présent, cette ombre qui murmure ; la trame en ritournelle qui porte l'histoire comme un conte d'antan, qui porte le lecteur vers les lointains des Croisés au rythme des visions de l'emmurée. Ces personnages qui trouvent une dimension épique dans le souffle de l'ombre qui témoigne, sans haine ni rancoeur, de la cruauté des temps légendaires.
Une écriture magnifique, une histoire bien construite, des caractères marquants. Un très beau roman !
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"Quand on veut noyer son chien, on l'accuse de la rage." On voit dans cette affaire des accusations portées à faux... et on s'interroge sur la complaisance des uns à accueillir la calomnie, le retard des autres à prendre la mesure de cette réalité. L'enquête, très factuelle, retrace les derniers jours de Samuel Paty. L'écriture est fluide, les faits précis. Terribles. La bêtise humaine, l'instrumentalisation d'un petit mensonge sordide, les rouages d'une administration peu préparée à l'horreur... il y a sans doute beaucoup à dire mais on sort de ce récit un peu sonné, interdit devant la barbarie à notre porte.
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Un petit roman feel good au Japon, une imposante bibliothècaire, véritable phare pour les habitants du quartier qui s'échouent par hasard dans la maison associative, des rencontres inattendues... ça fonctionne, et on prend plaisir à cette lecture qu'on oubliera sans doute, et qu'on reprendra avec le même plaisir distrait.
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Une plongée dans l'Inde des années 50 à travers la rencontre d'une tatoueuse talentueuse qui a fui un passé douloureux et de sa jeune soeur, inconnue jusqu'alors, plutôt prenante. Un roman romanesque comme on les aime.
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Il y a quelque chose du roman picaresque dans le récit jubilatoire de l'histoire d' "Un homme sans histoires" que nous livre Nicolas Carreau, qui résiste à la description autant qu'au commentaire tant il se suffit à lui-même !
"[Henri Reille] était d'une incroyable banalité et d'une modération excessive, ce qui le rendait paradoxalement fort singulier."
Tout est dit.
Et ce personnage extraordinairement ordinaire va nous entraîner dans une aventure improbable, suivant le fil de ce petit roman ficelé, enchaînant les péripéties improbables qu'on attend pourtant sans surprise et qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement plutôt convenu. Le contraire nous aurait déçu.
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Eve, adulte, nous raconte son histoire à travers le souvenir de ses yeux d'enfants, et sous la plume délicate de Suzanne Fletcher rassemble les pièces d'un puzzle pour nous livrer un récit parfaitement construit autour de personnages forts et enracinés dans le paysage rude des montagnes galloises.
Ce premier roman n'a sans doute pas la puissance du "Bûcher sous la neige" mais reste une belle découverte.
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date : 11-02-2023
Ce récit à la 2e personne, qui est là pour perturber les repères et qui est un vrai choix d'auteur (lors d'un entretien auquel j'ai assisteé, Lucie Rico expliquait qu'elle avait d'abord écrit le roman à la 1ère pers. puis à la 3e, mais qu'elle avait préféré le "tu" du GPS qui s'adresse à la narratrice, ou un "tu" introspectif qu'elle s'adresse à elle-même, voire un "tu" qui interpelle le lecteur -ce que j'avais trouvé intéressant), ne m'aura finalement pas plus convaincue que ça. Au fond, il n'est pas vraiment dérangeant et on finit par l'oublier, mais précisément : on finit par l'oublier et on peut se demander alors s'il perturbe assez la lecture pour être davantage qu'une démarche expérimentale ? -l'argument se défend. Je ne suis pourtant pas si sûre qu'il apporte tant que ça au récit...

Il participe sans doute, en revanche, à mettre le lecteur à distance.
Difficile d'entrer en empathie avec cette Ariane des temps modernes qui se perd en s'accrochant à ce point rouge, grosse pelote dont elle ne déroule pas vraiment le fil, réinventant le monde à l'aune d'une carte interactive qui se déroule sur l'écran de son téléphone et qui devient très vite son seul lien avec une réalité fantasmée, miroir de sa névrose, fenêtre sur une cour dont elle définit les contours déformés et explose les limites au rythme d'une enquête imaginaire qui recoupe pourtant, par indices ou par hasards, une vérité ancrée dans les faits divers dont elle construit son imaginaire.

Un roman à l'écriture fluide, récit construit jusque dans sa mise en page, perd le lecteur dans le cadre borné d'un téléphone qui nous tient lieu d'horizon. Une fable peut-être de ce monde d'aujourd'hui qui nous promet un accès à une information universelle, une ouverture inédite sur le monde du fond de notre caverne à travers une toile qui finalement se tisse autour de nous, nous entrave, nous limite à la seule perception que nous souhaitons avoir ? Un récit qui nous embarque et nous déroute.

Mais.
Ce roman se lit sans déplaisir, il excite la curiosité du lecteur... mais peine à (me?) convaincre. J'attends d'un texte littéraire qu'il touche quelque chose en moi, qu'il résonne avec mes émotions... rien de cet ordre avec l'écriture de "GPS" que je trouve sans doute plus d'intérêt à commenter qu'à lire, et c'est peut-être là l'écueil de ce récit ; un bel exercice de genre qui satisfait sans doute le critique : on le décrype, on y frotte sa plume, sa culture littéraire et cinématographique (n'y aurait-il pas qqch d'hitchcockien avec "Fenêtre sur cour", ne retrouverait-on pas un écho de "Denise au téléphone", une relecture du mythe d'Ariane, etc.), son expérience de l'écriture... mais la rencontre avec le lecteur se fait-elle tout à fait ?... la question est ouverte.
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date : 29-01-2023
J’ai ouvert cet ouvrage -il s’agit plus d’un témoignage... une confession sur la création littéraire que d’un roman. Une mise en abyme de la création littéraire, plutôt, qui conduit son auteure, dans le cadre d’une quête spirituelle, au cœur d’un élevage intensif-, avec une certaine réticence : je mettais a priori Isabelle Sorente au rang des auteurs veganes qui allait nous servir quelques poncifs pour mieux nous convaincre d’adhérer à sa cause.
Quelle erreur !

Ebranlée par un burn-out en 2008, l’auteure participe à une rencontre pendant laquelle un moine évoque "une très ancienne instruction bouddhiste (qui) recommande à celui qui cherche une vie nouvelle de se mettre à la place d’un animal conduit à l’abattoir." Cette instruction résonne aussitôt en elle, apprentissage de la compassion, de l’empathie qui participe aussi de la création littéraire, de cette "magie sympathique", suivant l’expression de Marguerite Yourcenar, qui consiste à se transporter en pensée à l’intérieur de quelqu’un. Et pour asseoir ce travail de visualisation qu’elle entend alors mener, elle va devoir poser le décor, le plus précis possible. Elle choisit de visualiser une truie et très vite, comprend que l’instruction ne peut se limiter au dernier trajet mais prend racine dès la naissance de l’animal, dans un élevage industriel.
Elle rencontre alors Sylvia qui lui ouvrira les portes d’une exploitation porcine.
"Ce ne sont pas des élevages, dit-elle, tu ne devrais même pas employer ce mot. Le vrai mot, c'est structure de production. Des structures de production animale, voilà ce que c'est. Les mots sont importants, ce n'est pas à toi que je vais l'apprendre ? »

Isabelle Sorente, pour réaliser cette instruction bouddhique dans une quête très personnelle, va ainsi se confronter directement au monde de l’élevage intensif. Elle va d’abord visiter une exploitation guidée par un gérant qui répugne à "descendre" dans les bâtiments, puis accompagnera les porchers sur plusieurs courtes sessions de travail qui lui permettront de découvrir la réalité de ce mode d’élevage, l’univers carcéral dans lequel évoluent ceux qu’elle nomme les "condamnés", se liant d’amitié cependant avec les hommes (6 pour 15000 cochons), et décrit les pratiques et la souffrance ordinaire, sans chercher jamais à relever une maltraitance qui ne serait pas structurelle , participant même au travail en inséminant une cochette qui sera pour elle un révélateur, au moment où leur regard se croise. Les frontières entre l’homme et l’animal, dans une vision fugitive, disparaissent.
Elle terminera son enquête en visitant un abattoir aux cadences effroyables et de ces expériences tirera un premier roman paru en 2013, « 180 jours ».
Ce n’est pourtant qu’en 2022 qu’elle reprendra ses notes pour nous livrer ce titre d’une force évocatrice remarquable, qui met en cause la structure sans condamner ceux qui y travaillent mais dénonce la violence de ces systèmes infernaux qui morcèlent les êtres, humains et non humains, et efface les frontières entre l’homme et l’animal, interrogeant ainsi sans chercher les coupables notre responsabilité collective.
Une réussite !
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Une nouvelle délicate et empreinte de poésie, des portraits qui se croisent et se dessinent, fugaces comme les volutes d'un café encore chaud qui refroidit mais qui prennent de l'épaisseur au moment où ils s'effacent pour imprimer durablement notre imaginaire.
Une très jolie surprise.
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Voilà un livre qui traîne dans ma bibliothèque depuis plus de 20 ans, dont j'ai repoussé la lecture jusqu'à ce que je décide de l'offrir en clin d'oeil et dont la découverte m'a passionnée ! un essai historique et linguistique sur la notion même d'adolescence, construction de l'esprit qui n'existe ni chez les microcèbes, ni dans la langue. L'adulescens est la personne en devenir, l'adulte étant celui qui est devenu, et l'âge ou la puberté ne sont donc plus tout à fait en cause. On parlera donc de la jeunesse à travers les âges et les civilisations, de rites initiatiques, d'une perception éminemment genrées... Accessible et instructif !
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J'avais beaucoup aimé "le Manoir en Cornouailles" du même auteur, son premier roman, dont l'écriture portait le manoir au rang de personnage à part entière et évoquait un peu le "Rebecca" de Daphnée du Maurier, et j'ai craint au départ que ce nouvel opus joue un peu trop sur la même veine, mais non.
Elle renouvelle son écriture et met en perspective de façon intéressante ces histoires qui s'entremêlent dans son récit, nous offrant des portraits attachants qui se répondent, au passé et au présent, et nous tiennent en haleine jusqu'au bout.
Les amateurs devraient apprécier.
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Il y a quelque chose de dérangeant dans cette nouvelle plutôt enlevée, originale pour le moins, sans doute pas aussi drôle que les critiques l'annonçaient, sans doute plus critique qu'on pourrait le croire... On lit cette fable à travers le regard de Paule qui a une façon bien à elle d'aimer, que ce soit les hommes ou les poulets, mais on sent bien que quelque chose cloche et on a du mal à s'attacher à sa personnalité.
Difficile aussi de dire si ce petit roman surfe sur la vague animaliste en mettant en scène une éleveuse végétarienne et psychopathe ou s'il dénonce l'industrialisation d'un élevage mercenaire à la solde des distributeurs ? les thèmes sont sous-jacents, mais peut-être ne faut-il pas aller si loin dans l'interprétation d'un petit récit sordide et distrayant, finalement pas mal mené.
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date : 09-01-2022
On ouvre ce roman comme on ouvrirait une porte dérobée, qui nous conduirait dans un monde étrange et souterrain... un monde de silence étouffé, où chaque pas nous murmure une histoire, sans trop savoir où elle peut nous mener.
Il y a quelque chose d'envoûtant dans l'écriture d'Erin Morgenstern qui nous berce habilement, nous perd dans un labyrinthe séduisant aux sources des contes dont elle utilise avec adresse les topiques, construit un univers aux confins du mythe et de la réalité, mais sans se perdre jamais, mettant en résonnance chaque élément, chaque récit, chaque image et chacun des personnages jusqu'à ce qu'ils prennent sens en une seule et merveilleuse histoire.
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J'ai beaucoup aimé ce roman, qui met en scène une femme un peu sévère, psychorigide sans doute, décalée assurément. Elle a sa propre lecture du monde et n'en démords pas, quelle que soit l'évidence.
Elle irrite, elle agace, on s'attache. Mais "au milieu de toute la merde, de toutes les horreurs, il y a une histoire comme un rayon de soleil" qui "donne un sens à tout le reste." L'histoire de Britt-Marie est le "rayon de soleil" de cette petite ville triste où elle débarque, un peu par accident.
Un très beau récit, plein d'humanité. Drôle et tendre à la fois.
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date : 09-10-2021
"All the lonely people
Where do they all come from?
All the lonely people
Where do they all belong?"
Un très beau portrait qui interroge après les Beatles une autre Eleonore Rigby, Liz Dunn, sur la solitude.
Une femme un peu ronde qui a des collègues indifférents, une fratrie peu présente, une mère qui la méprise, et un certain recul sur elle-même et sur sa vie.
Elle a pourtant une histoire et comme tous les gens seuls, elle vient de quelque part; et comme tous les gens seuls, elle a une place dans ce monde... qu'elle va découvrir avec l'irruption dans sa vie d'un jeune homme fantasque et inattendu.
Une très belle découverte, et un très beau roman.
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Une jolie BD d’après le livre d’Allain Bougrain-Dubourg, figure de la cause animale et président de la LPO, qui nous parle de la condition animale.
Il est de nombreux combats, et n’oublie pas, s’il est un ardent défenseur de la faune sauvage, d’aborder aussi les souffrances des galgos en Espagne, la Corrida ou la question de l’élevage intensif : il évoque les poules pondeuses, les cases maternités des élevages porcins, les cages des lapins contre lesquelles CIWF a bataillé (le livre adapté datant un peu, il ne fait pas état de la victoire de l'Initiative citoyenne européenne contre les cages que cette même ONG a mené au succès le 30 juin 2021. Affaire à suivre!)
Le trait reste pourtant doux ce qui permet même aux plus sensibles de feuilleter l'ouvrage et de s'interroger sur le sort que notre société réserve aux animaux.
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Bon... un livre sans prétention, avec une ambition pourtant, annoncée sur la couverture : "le roman feel good qui va vous reconnecter à la terre!" Cependant, je l'avoue... ça m'a fait sourire puisque c'est l'histoire d'un agriculteur, éleveur de vaches laitières, qui a 50 ans se rend compte que... ce n'est plus pour lui, le métier de la terre.
Alors clairement, ce livre a son public. Celui des accros à M6, on dira : "l'Amour est dans le pré", "Top chef", "le Meilleur pâtissier" voire "Mieux chez soi"...Pas de "Cauchemar en cuisine", hein ! parce que ce qu'on veut montrer, c'est que l'éleveur est un homme volontaire et de talent. Son boulot, il le connaît, mais il excelle dans tout ce qu'il entreprend, surmonte les obstacles, et gagne à la fin (oups! c'est un spoiler. Pardon.)
Oui parce qu'en fait, Fabienne Carré, qui veut redorer le blason d'un métier très questionné, a un cahier des charges précis, et coche consciencieusement toutes les cases: l'intérêt des logettes individuelles pour les veaux? c'est fait. Les citadins donneurs de leçons, malotrus et qui n'y connaissent rien pique-niquant dans un champ en critiquant l'utilisation du glyphosate? c'est fait. Les animalistes du même tonneau ? C'est fait. La tentation du suicide ? C'est fait. Bon... on a précisé 2 fois que les agris étaient victimes de bash (agribashing, donc. Mais on a mis le petit nom pour faire intime...), c'était important d'insister.
Le crève-coeur de vendre les bêtes? c'est fait. (Hmmm... pas aussi convaincant pourtant qu'Hector Malot quand il écrit, au début de "Sans famille" : "la dernière [lettre], plus pressante que les autres, disait que, s’il n’y avait plus d’argent, il fallait vendre la vache pour s’en procurer. / Ceux-là seuls qui ont vécu à la campagne avec les paysans savent ce qu’il y a de détresses et de douleurs dans ces trois mots : « vendre la vache ». Suit un paragraphe déchirant, 10 lignes plus parlantes que tout un roman! Bref. Fermons la parenthèse.) Le manque de reconnaissance des populations qu'ils nourrissent et le salaire de misère, l'abandon de l'Etat. C'est fait aussi. Le recours au crowdfunding, histoire de bien marquer l'histoire dans l'air du temps. C'est fait. Des tableaux du métier pour en souligner la difficulté. C'est bien réglé.
L'auteur mène à terme l'exercice, et ajoute un petit appendice sur les bienfaits de l'agroforesterie et l'importance de revitaliser les sols, conclusion qui reprend les grandes lignes du récit et ouvre sur une thématique plus large.
Tout cela est un peu trop scolaire...
L'ouvrage est tellement démonstratif qu'on n'arrive pas à trouver les personnages attachants, ce qui est en général le seul vrai mérite de ces petits romans légers, lecture-doudou qui tombe ici un peu à plat.
C'est sans doute dommage, parce qu'il y a là de vraies problématiques et la nécessité d'un dialogue qu'elle échoue, peut-être, à amorcer.
Mais bon. Peut-être ne suis-je pas tout à fait, (même si je raffole de ce magazine féminin télévisuel), le public ciblé ?
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date : 08-10-2021
Pari réussi ! Ce roman graphique nous raconte l’histoire d’un retour à la ferme familiale, et la transition d’un élevage conventionnel à une production de lait bio qui permet de poser les questions environnementales et économiques actuelles, sans cacher les difficultés d'un tel engagement.
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Un petit moment de lecture divertissant, avec quelques belles idées, qui peine à convaincre ! Quelques longueurs, d'autant plus longuettes qu'on est quand même dans un genre très convenu, et un vrai déséquilibre qui laisse une sensation assez vive d'inabouti.
Il y avait pourtant une idée originale -la situation initiale de Sara me paraît assez inédite, une belle idée aussi d'intégrer la correspondance de celle qui aurait dû être le personnage principal du roman, mais qui manque un peu de corps.
Beaucoup d'humour: c'est un plus.
Et une galerie de portraits. Et ça, ça devait être la force de ce roman. L'auteur émaille son récit de petites notes de lecture et elle tenait là une idée vraiment intéressante. Sauf que ça tombe presque à plat : associer un livre à son lecteur, dévoiler ce faisant sa nature profonde, ou le confronter à sa part de doute, j'adore. Et intégrer totalement cette lecture au personnage fonctionne à merveille... à condition de connaître un peu le titre ainsi décliné.
Bon an mal an, ça marche pourtant bien. Et les personnages sont plutôt attachants... à l'exception notoire, à mon sens, de Sara.
Elle est décrite d'abord comme cette héroïne un peu effacée, personnage pourtant solaire qui fait tomber toutes les barrières. Mais il me semble qu'il ne s'agit là que d'une convention, que le lecteur est invité à admettre parce qu'on le lui dit, mais sans lui faire partager cette révélation.
Si le roman échoue à séduire vraiment, il reste un joli roman de détente, du feel-good ordinaire mais satisfaisant.
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date : 01-06-2021
J'avoue que je suis passée un peu à côté de cet ouvrage : une bonne idée sans doute (j'ai toujours un a priori positif pour les histoires de voyage dans le temps), mais que je n'ai pas trouvée si bien menée.
On se perd un peu dans la narration à la 1ère personne, pas assez pourtant puisqu'on devine l'astuce très tôt dans le roman; non parce qu'elle serait brillamment intégrée dans la logique du récit mais parce qu'elle est un peu attendue... simple topique du genre.
Et justement, la logique qui devrait sous-tendre ce type de nouvelle, celle qui doit nous interroger sur le paradoxe temporel (ce truc entre le oui mais c'est bien sûr ! et le... hmmm... oui oui je vois bien mais j'ai pas tout compris, là ?) fait, me semble-t-il, un peu défaut.
Au final, un petit bouquin pas déplaisant, mais mal ficelé.
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date : 22-05-2021
Allez, je le dis! j'ai ouvert ce petit roman léger et plein d'humour parce que le clin d'oeil à Miss Maple... forcément (c'était un quitte ou double!); et parce que le flip flap dans le coin de la page avait un charme régressif en diable qui m'a séduite.
Et j'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce policier pas comme les autres, où des moutons mènent l'enquête pour savoir qui a tué leur berger. Un très bon berger, qui sait faire plaisir à ses moutons, même s'il ne s'y connaît pas vraiment dans l'art de brouter. Et de vrais moutons, avec des (pré)occupations de moutons, une façon de lire le monde bien à eux toute en naïveté et en perspicacité.
Et ce flip-flap... qui donne bien le (mou)ton.
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date : 22-05-2021
Un véritable coup de coeur et un trait de génie : réussir à capter l'attention du lecteur en écrivant un roman qui parle de violences, et de résilience, au travers du langage des fleurs, un roman comme un herbier, avec des illustrations magnifiques qui font sens en en-tête de chacun des chapitres...
Des fleurs qui parlent, qui racontent, qui guérissent. Des femmes comme autant de fleurs blessées qui disent et se taisent, révèlent et partagent.
La violence brute des hommes, la violence d'une mère qui protège, celle des mères qui consolent, la violence aussi du silence.
Une relecture du conte de la petite sirène, qui perd sa voix chaque fois qu'elle renonce à la mer (mère) pour aborder le monde des hommes, celui du soleil ardent qui brûle et dessèche ; la force vive des fleurs toujours féminines, aux racines profondément ancrées dans la terre rouge du bush australien, et fragiles.
Une histoire sans doute de réconciliation.
Surtout, une très belle histoire, sombre, empreinte de la noirceur des contes et de la délicatesse des fleurs sauvages.
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date : 12-05-2021
Une jolie plume, pour un roman très doux qui raconte un deuil, et une renaissance. Sans surprise, mais prenant.
Si le titre ne m'a pas paru très accrocheur, il prend sens au terme de cette chronique attachante qu'on ferme avec un sourire volontiers attendri, plein d'espoir pour la vie des personnages rencontrés ici.
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Un véritable coup de coeur !!!
Une excellente BD de vulgarisation scientifique sur les émotions et les perceptions des animaux d'élevage: clair, ludique et instructif, il présente une somme des dernières découvertes scientifiques.
Passionnant.
Pour aller plus loin : https://www.cervelledoiseau.fr/les-cerveaux-de-la-ferme-la-bd/
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date : 14-05-2020
un petit thriller bien ficelé, un peu dans la veine d'une Gillian Flynn. J'ai beaucoup aimé. L'intrigue paraît d'abord évidente. Trop. Des rebondissements quand on croit tenir l'affaire... on se laisse bien embarquer dans ce piège qui se referme là où on ne l'attend... pas tout à fait.
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Pas le meilleur de Gilles Legardinier, auteur que j'apprécie beaucoup par ailleurs. J'ai vraiment mis du temps à "entrer" dans ce roman, et n'ai pas trouvé cette héroïne très attachante, ni même très intéressante. L'idée de départ était pourtant attrayante, et certaines pistes auraient pu être développées avec bonheur... Pour moi, l'auteur est passé un peu à côté de son sujet cette fois, mais je lui garde toute ma confiance pour ses prochains opus !
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