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Charles IX fut de tous nos rois de France l’un des plus calamiteux.
A 22 ans, pour faire plaisir à sa mère, il ordonna le massacre de la Saint Barthélemy qui épouvanta l’Europe entière. Abasourdi par l’énormité de son crime, il sombra dans la folie. Courant le lapin et le cerf dans les salles du Louvre, fabriquant de la fausse monnaie pour remplir les caisses désespérément vides du royaume, il accumula les initiatives désastreuses.
Transpirant le sang par tous les pores de son pauvre corps décharné, Charles IX mourut à 23 ans, haï de tous.
Dans ce livre, il retrace toute la période de la Saint Barthélémy, vue par le roitelet. Manipulé par sa famille, il ne se rend pas compte des manipulations qui l’amèneront à prendre cet ordre. Dès les premières pages, on parle de 6 à 10 morts seulement, c’est tout dire ! De ces regrets, de son traumatisme, on verra toute sa descente aux enfers, un allez simple vers la folie avec des dialogues épurés, des personnages certes pas très profonds. Mais comme je vous le disais, nous avons là une lecture de voyage. Un fast food littéraire qui prend bien. On y a quelques petites anecdotes comme la blague du premier avril, l’imposition du début d’année au 1er Janvier, le muguet du premier Mai…
Mais c’est quoi cet évènement ?
Le massacre de la Saint Barthélémy est le massacre des protestants déclenché à Paris le 24 Août 1572 et étendu par la suite à une vingtaine de grandes villes dans les semaines suivantes. Au départ, Catherine de Médicis et Charles IX, aux vues du déficit financier du Royaume décident de remettre au Conseil certains protestants, dont Gaspard de Coligny et font marier Marguerite de Valois au prince Henry de Navarre, afin de sceller l’alliance entre catholiques et protestants et en finir avec cette guerre de religions. Le mariage est célébré le 18 Août 1572 (pour ceux qui veulent plus d’infos, un film qui date certes mais qui est encore efficace s’intitule la Reine Margot)
L’évènement déclencheur est la tentative d’assassinat de Coligny. Le roi va au chevet de celui-ci et lui promet justice afin de calmer les tensions dans le royaume. Les Guise font donc mine de se retirer de la capitale, laissant le roi et la reine mère seuls avec les Huguenots. Le roi réunit le soir même le Conseil étroit composé de la reine mère, le duc d'Anjou, le garde des sceaux René de Birague, le maréchal de Tavannes, le baron de Retz, et le duc de Nevers. On ne sait pas exactement les débats de ce conseil mais le massacre fut organisé. Les autorités municipales de Paris furent convoquées. Il fut décidé de fermer les portes de Paris. A minuit, les cloches des églises devaient sonner. A ce moment-là, tous les protestants de la capitale devaient être assassinés par la foule.
A partir de ce massacre, la question religieuse devait être totalement changée en France. Les protestants seront vivement encouragés à se convertir. La France devient alors véritablement la petite fille de l’Eglise catholique.
Conclusion
Il reste encore beaucoup de parts d’ombre sur cet évènement. On ne sait pas vraiment si le complot visant à la Saint Barthélémy venait des Guise ou de la famille royale. Le roi Charles IX était-il fou ou était-il manipulé par son conseil ? Le massacre aurait-il pu être évité ? Nous ne le saurons probablement jamais mais cet évènement a profondément marqué l’Europe et pour longtemps.
Pauvre Charles 9 ! Il nous fait pitié et en même temps, il est difficile de croire qu'un tel personnage fut roi. On sent les dégâts que la consanguinité a fait à l'époque dans la lignée des Rois de France.
On trouve dans ce livre la patte de Teulé qui j'avais déjà énormément appréciée dans le Montespan. L'Histoire est mêlée à l'imagination de l'auteur et les dialogues sont bourrés de trouvailles (Mention spéciale aux premières pages nous entraînant d'un petit règlement de compte à un massacre de grande envergure au fil des répliques).
Avec le Montespan, mon livre préféré de Teulé (et en plus, je l'ai dédicacé !)
J'avais de forte attente pour ce livre et je dois dire que j'ai été profondément déçu. Je n'ai pas accroché à l'histoire ni au personnage, pourtant la matière pour créer un excellent livre était présente, l'exécution n'a pas été à la hauteur.
L'histoire est bien narrée mais ce roi, devenu complétement fou, est révoltant même si sa mort est cruelle. Tant d'horreurs effectuées à cause de sa mère et d'un de ses frères.
Avec sa verve, Jean Teulé nous livre le portrait d’un roi un peu concon qui devient complètement fou suite à la Saint Barthélémy décidée par sa mère, son frère et le conseil. Une chance, il n’a pas régné trop longtemps ! Teulé fait aussi le portrait d’une lignée royale dégénérée et sous l’emprise d’une marâtre (Catherine de Médicis). Le texte est peut-être moins incisif que d’autres romans qu’il a publié mais certains passages restent savoureux.
Ce roi immature, sous la coupe de la reine-mère Catherine de Médicis, qui te poussa à commanditer cet horrible massacre de la Saint Barthélémy ?
Ce roi détesté par un peuple déchiré et appauvri, moqué par une famille calculatrice et insensible, discrédité par des courtisans profiteurs et opportunistes?
Ce roi amoureux de deux femmes : l’officielle, c’est-à-dire l’Autrichienne, belle et obéissante ;
et l’autre, Marie Touchet (anagramme de « Je charme tout »), voluptueuse et libérée ?
Enfin, as-tu été ce triste sire, à l’esprit complètement dérangé, au point de pourchasser les lièvres ou le cerf dans les galeries du Louvre ?
Dur, dur… d’assumer la charge de souverain si jeune, entouré de comploteurs (euses), manipulateurs (trices), conspirateurs (trices)… et d’endosser de si lourdes responsabilités.
L’approche de Jean Teulé pour nous apprendre le règne de Charles IX est particulièrement attrayante et innovatrice (pour un livre historique).
Le vocabulaire, les expressions et le ton sont outranciers, irrévérencieux, impudiques.
Des anecdotes rigolotes pimentent encore ce récit dont, entre autres, l’origine du muguet du 1er mai : Charles IX aurait décidé d’en offrir à son peuple qui, mourant de faim, le mange et s’empoisonne.
Des personnages secondaires tels que Ronsard présenté comme un obsédé sexuel et Ambroise Paré comme un rescapé du massacre, apportent également une touche originale.
Cela aboutit à un roman drôle, sarcastique, cynique pour décrire au final une période de l’Histoire qui fut féroce et impitoyable, voire effroyable, et surtout un personnage qui n’aura pas su gérer les conflits entre protestants et catholiques, et qui mourra à 24 ans seulement d’une pleurésie.
Je crois qu'au final Jean Teulé c'est pas came. Il y a pourtant une plume extra-ordinaire, de l'humour à ne plus savoir qu'en faire, mais : c'est long. Il ne se passe rien, ou presque, on a l'impression que c'est n'est qu'une succession de répétition.
Donc sympathique, mais trop long au bout de cinq chapitres.
Décidément j'ai du mal avec la gouaille trash et vulgaire de Teulé. Le talent de plume est là, mais pas à mon goût.
C'est vraiment rageant pour moi car les sujets sur lesquels il a travaillé sont toujours stupéfiants (et pas mal scabreux en fait ^^'). Les recherches derrière sont réelles. Et bien qu'agrémenté de fiction le récit ne renie pas une réalité crue rapportée avec un phrasé qui l'est tout autant.
Abasourdie par la Saint-Barthélémy (à vomir comme on le sait), je reste aussi fort surprise par l'origine du 1er Mai, du 1er Avril, et de la mode vestimentaire des crevés.
Comme toujours l'auteur se plaît à faire forniquer ses personnages (même hémophile quel dynamisme) donc Amis de la godriole bonjour...sinon comme moi vous ferez la moue version déplaisir...sachant que le prochain que je vais lire de Mister Jean (pour qu'il parte) est "Héloïse, ouille !" je me prépare à souffrir...XD
Le livre nous plonge dans la vie de Charles IX et l'univers de Louvre du XVIs. L'histoire déchirante du jeune roi qui est rongé par les regrets et la solitude et qui finalement sombre dans la folie. J'ai beaucoup apprécié la reconstitution de l'époque avec les dialogues, les personnages et les situations authentiques et très étudiés. Lecture haute en couleurs!
Ce n’est pas une pièce de théâtre mais j’ai trouvé que le roman a été écrit comme tel, et j’ai eu du mal avec ce style. Pourtant de Jean Teulé, j’avais adoré Le magasin des suicides, sa plume était à la fois humoristique sur la forme et sérieuse dans le fond. Ici on garde l’humour noir mais je n’accroche pas, dès le début j’ai eu du mal à entrer dans le récit, même à trouver un intérêt à ma lecture.
Le livre est court, comme les chapitres mais le rythme ne suit pas. L’épilogue apporte plus de réponse qu’un chapitre entier, non pas qu’il y est des longueurs mais j’ai l’impression que l’auteur n’approfondi jamais assez pour moi. J’aime bien le mélange de fiction et de réalité, de vrais personnages mis en scène ainsi se grave mieux dans ma mémoire. Pourtant il avait presque tout pour me plaire, en plus du mélange justement dosé en réel et romance, j’aime en apprendre sur l’Histoire sans m’en rendre compte, j’aime aussi l’intrigue qui par dans tout les sens tellement Charly est un être obscène avec ses semblables sous le coup de sa mère Catherine de Médicis. Mais je n’aime pas, je n’accroche à aucun personnage, je n’accroche pas non plus au style de ce roman, à la façon dont l’intrigue se déroule.
Résumé
Charles IX fut de tous nos rois de France l’un des plus calamiteux.
A 22 ans, pour faire plaisir à sa mère, il ordonna le massacre de la Saint Barthélemy qui épouvanta l’Europe entière. Abasourdi par l’énormité de son crime, il sombra dans la folie. Courant le lapin et le cerf dans les salles du Louvre, fabriquant de la fausse monnaie pour remplir les caisses désespérément vides du royaume, il accumula les initiatives désastreuses.
Transpirant le sang par tous les pores de son pauvre corps décharné, Charles IX mourut à 23 ans, haï de tous.
Pourtant, il avait un bon fond.
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